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Le Roi Arthus

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Le Roi Arthus
Description de cette image, également commentée ci-après
Le Roi Arthur (ou Arthus),
par Charles Ernest Butler (1903)
Genre Opéra
Nbre d'actes 3 actes et 6 tableaux
Musique Ernest Chausson
Livret Ernest Chausson
Langue
originale
Français
Dates de
composition
1886-1895
Création
Théâtre de la Monnaie,
Drapeau de la Belgique Belgique
Création
française

Opéra de Paris

Le Roi Arthus, opus 23, est un drame lyrique en trois actes et six tableaux du compositeur français Ernest Chausson sur un livret écrit par lui-même. Écrit entre 1886 et 1895, l'ouvrage n'est représenté pour la première fois que quatre ans après la mort du compositeur, le au Théâtre royal de la Monnaie à Bruxelles au terme d'une longue attente. La scénographie lors de la création a été confiée à Albert Dubosq et les costumes au peintre symboliste Fernand Khnopff. Les décors ont été réalisés par les ateliers de Dubosq et Henri Lerolle, beau-frère du compositeur ; la production a été supervisée par la veuve de Chausson.

Depuis la première française qui n'eut lieu que le (mais uniquement le troisième acte), l'opéra a été peu représenté : Dortmund et Bregenz en 1996, Montpellier et Cologne en 1997, Bruxelles en 2003 pour célébrer le centenaire de la création mondiale[1] et Strasbourg en 2014[2]. Une nouvelle production, mise en scène par Graham Vick, a été présentée à l'Opéra national de Paris en 2015[3], avec Roberto Alagna, Sophie Koch et Thomas Hampson.

Longtemps considéré comme un ouvrage typiquement wagnérien, avec l'influence notable de Tristan und Isolde et de Parsifal (il a d'ailleurs été souvent qualifié de « plus grand opéra wagnérien français »[4]), on tend aujourd'hui à nuancer ce jugement, en soulignant la part non moins importante d'Hector Berlioz dans l'écriture musicale (le premier acte surtout), et à reconnaître dans ses plus belles pages (notamment dans le troisième acte avec la mort de Genièvre et le final) la touche véritablement personnelle du compositeur[5].

Rôle Type de voix Distribution de la création
Direction musicale : Sylvain Dupuis
Arthus baryton Henri Albers
Genièvre mezzo-soprano Jeanne Charlotte Paquot d'Assy
Lancelot ténor Charles Dalmorès
Lyonnel ténor Ernest Forgeur
Merlin baryton Édouard Cotreuil
Mordred basse Arthur François
Allan basse Jean Vallier
Un laboureur ténor Lucien Henner
Un chevalier / un écuyer basse Charles Danlée
Chœurs : chevaliers, écuyers, pages, bardes ; dames de compagnie de Genièvre

Vainqueur des Saxons, le roi Arthus loue les prouesses au combat des chevaliers de la Table ronde, et particulièrement de Lancelot. Cette nuit-là, cependant, Lancelot retrouve Genièvre, l'épouse d'Arthus. Leur adultère est découvert par Mordred. Lancelot dégaine son épée contre lui et le blesse.

Lancelot gagne son château avec Genièvre. Il apprend que Mordred est vivant et a révélé la vérité au roi. Arthus consulte l'enchanteur Merlin qui lui annonce le déclin de la Table ronde.

Arthus poursuit Lancelot et lance l'assaut, mais Lancelot abandonne ses armes et refuse de combattre son roi. Genièvre, craignant la mort imminente de Lancelot, s'étrangle avec sa propre chevelure. Arthus accorde le pardon à Lancelot, qui succombe à ses blessures. Une nacelle arrive sur le rivage pour conduire le roi vers l'"idéal".

Enregistrements

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Notes et références

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  1. « Le Roi Arthus, un siècle après » par Nicolas Blanmont dans La Libre Belgique du 23 octobre 2003.
  2. Ernest Chausson - Le Roi Arthus sur le site de l'Opéra national du Rhin
  3. Le Roi Arthus sur le site de l'Opéra National de Paris
  4. « Opéra - Le Roi Arthus » par Erikson Franck, L'Express du 24 avril 1997.
  5. Cf. Jean Gallois, Ernest Chausson, Paris, Fayard, , 605 p., broché (ISBN 2-213-03199-1).

Liens externes

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