Le Retour (Boulanger)
Le Retour LB 25 La Nef légère | |
Première page du manuscrit autographe. | |
Genre | mélodie |
---|---|
Musique | Lili Boulanger |
Texte | Georges Delaquys |
Langue originale | français |
Effectif | voix et piano |
Durée approximative | 4 min 30 s |
Dates de composition | 1912 |
Dédicataire | Hector Dufranne |
Publication | 1919 Ricordi |
Création | Paris, palais d'Orsay |
Interprètes | Lucienne Bréval (soprano) et Lili Boulanger (piano) |
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Le Retour (La Nef légère) est une mélodie pour voix et piano de Lili Boulanger composée en 1912 sur un poème de Georges Delaquys.
Composition
[modifier | modifier le code]Le Retour (dont le texte du manuscrit initial est un autre poème, La Nef légère) est composé du 2 au sur le poème Le Retour d'Ulysse de Georges Delaquys[1].
L'incipit de l'œuvre est : « Ulysse part, la voile au vent / [La nef légère a pris l'essor] »[2].
La mélodie est dédiée à Hector Dufranne, baryton-basse créateur en 1902 du rôle de Golaud dans Pelléas et Mélisande de Claude Debussy[2],[3].
Création
[modifier | modifier le code]L'œuvre est créée le à Paris, au palais d'Orsay, lors d'une soirée musicale « Rome-Athènes », par Lucienne Bréval (soprano) et la compositrice au piano[4].
Édition
[modifier | modifier le code]La partition est publiée par Ricordi (Paris, 1918, cotage R. 536, daté à la fin : « Gargenville, 1912 »). Le contrat d'édition a été signé par Lili Boulanger le et la date de première publication est le . Le copyright a été attribué en et renouvelé le [4].
La mélodie est aussi publiée par Schirmer (New York) en 1979 (cotage ED. 3217-48181c) au sein du recueil Quatre Chants pour voix et piano, avec une traduction anglaise de Jane May (The Return)[4].
L'œuvre est ensuite publiée par Durand en 2000 (Paris, cotage D.&F. 15284) au sein du recueil Quatre Mélodies[4].
Commentaires
[modifier | modifier le code]Le Retour est d'une durée moyenne d'exécution de quatre minutes trente environ[4].
Le musicologue Christian Goubault relève que l'œuvre, « où Ulysse part vers Ithaque, est en fa dièse majeur. Cette mélodie est dominée par un motif sur pédale rappelant les sortilèges du Prélude à l'après-midi d'un faune : piano et voix y sont traités d'une manière particulièrement somptueuse[5] ».
Discographie
[modifier | modifier le code]- In Memoriam Lili Boulanger, Doris Reinhardt (mezzo-soprano) et Émile Naoumoff (piano), Marco Polo 8.223636, 1993.
- Lili Boulanger : les mélodies, Sonia de Beaufort (mezzo-soprano) et Alain Jacquon (piano), Timpani 1C1042, 1998.
- Lili & Nadia Boulanger : mélodies, Cyrille Dubois (ténor) et Tristan Raës (piano), Aparté, 2020[6].
- Les heures claires : The Complete Songs Nadia & Lili Boulanger, Lucile Richardot (mezzo-soprano) et Anne de Fornel (piano), Harmonia Mundi HMM 90235658, 2023[7].
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ Laederich 2007, p. 370-371.
- Laederich 2007, p. 370.
- ↑ Goubault 1994, p. 62-63.
- Laederich 2007, p. 371.
- ↑ Goubault 1994, p. 63.
- ↑ Matthieu Roc, « Cyrille Dubois et Tristan Raës rendent grâce aux sœurs Boulanger », sur ResMusica,
- ↑ Jean-Luc Clairet, « Les Mélodies de Nadia et Lili Boulanger : deux compositrices, une époque », sur ResMusica,
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Mireille Gaudin, « Lili Boulanger », dans Association Femmes et Musique, Compositrices françaises au XXe siècle, Sampzon, Delatour, (ISBN 2-7521-0043-4), p. 51-55.
- Alexandra Laederich, « Catalogues de l'œuvre de Nadia Boulanger et de l'œuvre de Lili Boulanger », dans Alexandra Laederich (dir.), Nadia Boulanger et Lili Boulanger : témoignages et études, Symétrie, coll. « Perpetuum mobile », , 533 p. (ISBN 978-2-914373-29-6), p. 309-402.
- Christian Goubault, « Lili Boulanger », dans Brigitte François-Sappey et Gilles Cantagrel (dir.), Guide de la mélodie et du lied, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 916 p. (ISBN 2-213-59210-1), p. 62-64.
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :