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Le Bal (film, 1983)

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Le Bal

Titre original Ballando, ballando
Réalisation Ettore Scola
Scénario Théâtre du Campagnol et Ettore Scola
Acteurs principaux

Étienne Guichard
Régis Bouquet
Francesco De Rosa

Sociétés de production Cinéproduction
Films A2
Massfilm
Ministère de la Culture de la République française
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de l'Algérie Algérie
Genre Musical, Historique
Durée 112 minutes
Sortie 1983

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Bal (en italien : Ballando, ballando) est un film franco-algéro-italien réalisé par Ettore Scola et sorti en 1983.

Cinquante ans de danse de salon en France, depuis les années 1930 : le Front populaire, la Guerre, l'arrivée du jazz et du rock, Mai 68, le disco… Les couples silencieux se font et se défont au gré de l'histoire et de la musique. Toute l'action se déroule à l'intérieur d'un dancing semi-souterrain à Paris. Elle se compose d'un récit-cadre qui se déroule au présent et de sept rétrospectives qui décrivent chacun une période du 20e siècle. Chaque rétrospective se termine par un instantané qui fait la transition (sous forme de photographie au-dessus du bar) avec la rétrospective suivante. Ce sont toujours les mêmes acteurs/danseurs qui interviennent et qui représentent différents personnages.

Ettore Scola
Le réalisateur du film : Ettore Scola

Un vieux serveur entre dans le bar encore fermé et fait les préparatifs nécessaires. Neuf femmes, accompagnées par la musique J'attendrai (en boîte), entrent peu à peu sur le parquet, puis onze hommes ensemble pendant la chanson What Now My Love. L'orchestre commence à jouer et la société danse. Pendant que le serveur prépare un café, le premier flash-back commence :

Le Front populaire a gagné les élections et ses partisans font la fête. Alors que la société danse une valse musette, un bourgeois prétentieux entre dans le restaurant avec sa femme vêtue de manière festive. La femme se laisse embrasser par un danseur (habillé comme Jean Gabin dans Pépé le Moko) ; son mari tente d'abord de prendre de la cocaïne, puis de se suicider. Le danseur l'en empêche et le couple quitte le restaurant. Ensuite, un représentant de la droite politique entre dans le local, ce qui provoque les protestations des danseurs.

Bataile de France: pendant une alerte aérienne, plusieurs personnes se réfugient dans le local. Lorsque le signal de fin d'alerte retentit, la plupart d'entre eux retournent à l'extérieur ; seul un jeune couple mange encore une assiette de spaghettis.

La société dansante est presque exclusivement composée de femmes qui se souviennent de leurs maris partis au front. L'une d'elles noie ses soucis dans l'alcool. Alors que la radio joue On ira pendre notre linge sur la ligne Siegfried, un collaborateur français et un officier de la Wehrmacht entrent dans le local. Ils passent précipitamment à la radio allemande avec la chanson Lili Marleen. Comme le collaborateur ne peut pas trouver de partenaire pour l'officier, il finit par danser lui-même avec lui. Soudain, les cloches de la paix retentissent et l'officier prend la fuite. La Seconde Guerre mondiale est terminée en France.

Avec les hommes rentrés au pays, la société célèbre la fin de la guerre. L'ancien collaborateur est bousculé dans le cercle jusqu'à ce qu'il puisse s'échapper. La scène redevient soudainement sérieuse, comme le montre l'apparition d'un invalide n'ayant qu'une seule jambe, mais il rejoint lui aussi les danseurs.

La culture américaine fait son entrée : Pendant que le grand succès de Glenn Miller In the Mood est joué, le serveur goûte le nouveau Coca-Cola et la société le nouveau swing - ils ont encore du mal avec les deux. L'ancien collaborateur fait entrer deux GI dans le restaurant ; l'un d'eux a une trompette et joue La vie en rose. Le collaborateur vend en sous-main aux danseuses des produits du marché noir.

Pendant qu'un combo mexicain joue, la société danse d'abord la samba, puis le tango. Un groupe de jeunes entre dans le restaurant ; ils dansent le rock'n'roll. En Afrique, la guerre d'Algérie fait rage ; un Français costaud emmène un danseur algérien aux toilettes où il le bat. Le commissaire qui intervient alors (rappelant Jean Gabin dans le rôle du commissaire Maigret) arrête à tort le Nord-Africain qui saigne.

Pendant le mouvement de 68, des manifestants se réfugient dans la salle de danse non éclairée après une bagarre de rue, où ils dansent sur Michelle des Beatles.

De retour dans le présent, la société cesse de danser ; tous quittent peu à peu le local. Le serveur réveille une dame myope qui croit être enfin invitée à danser. Elle s'aperçoit de son erreur et rentre elle aussi chez elle. Le film se termine par l'extinction des lumières.

Fiche technique

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Distribution

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Distinctions

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Notes et références

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  1. Bien que ce soit une coproduction internationale, le film représentait l'Algérie car un film ne peut représenter qu'un seul pays à cet Oscar. Pour la même année, la proposition française était Coup de foudre (également nommé) et la proposition italienne était Et vogue le navire… (non nommé).

Article connexe

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Liens externes

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