Lampsar
Lampsar | |
Administration | |
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Pays | Sénégal |
Région | Saint-Louis |
Département | Saint-Louis |
Démographie | |
Population | 1 145 hab. (2003) |
Géographie | |
Coordonnées | 16° 06′ 35″ nord, 16° 20′ 58″ ouest |
Altitude | 29 m |
Localisation | |
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Lampsar (ou Lamsar ou Lammsar) est une localité du nord-ouest du Sénégal, située dans l'ancien royaume du Waalo, dans la basse vallée du fleuve Sénégal, à 25 kilomètres environ de Saint-Louis.
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1843, Lampsar est l'un des postes commerciaux établis par les Français le long du fleuve Sénégal.
En 1859, Faidherbe décide d'aménager le marigot pour approvisionner Saint-Louis en eau potable.
Administration
[modifier | modifier le code]Lampsar fait partie de la communauté rurale de Gandon[1] dans le département de Saint-Louis (région de Saint-Louis).
Le premier chef de village s'appelait Amadou Makhet Seck. l'intérimaire actuel est Bakari Ndiaye. Les plus grands dignitaires sont vieux Saboye Ndiaye, Allassane Fall, Djibril Diagne, Papa Yam Mbodj, El Hadj Wade et Ousseynou Dieye (Pallene).[réf. nécessaire]
Géographie
[modifier | modifier le code]Les localités les plus proches sont Ndialam, Lamsar Peul et Mbarigo
Physique géologique
[modifier | modifier le code]Lampsar se trouve à proximité du marigot de Khassakh.
Population
[modifier | modifier le code]En 2003, Lampsar comptait 1 145 habitants et 133 ménages.
Économie
[modifier | modifier le code]La localité est connue grâce à la riziculture. Elle produit des milliers de tonnes de riz dans sa cuvette. On y pratique aussi des cultures maraîchères au bord du Khassakh. La vie économique est aujourd'hui dominée par les groupements féminins dont la présidente est Adiara Fall.
Jumelages et partenariats
[modifier | modifier le code]Le Partenariat avec Projet-Crevette.
C'est à Lampsar en 2011 où le Projet-Crevette avait commencé son épreuve sur l'efficacité de la crevette sénégalaise d'arrêter la transmission de la bilharziose. Cette crevette, qui historiquement était répandue le long des 1 500 km du fleuve Sénégal, a disparu lors de la construction du barrage de Diama en 1986 car la crevette d’eau douce est une espèce qui doit migrer toute l'année vers l'eau de mer pour se reproduire. Par conséquent inattendu, l'un des premiers foyers les plus intenses de la transmission des bilharzioses urinaire et intestinale était les plages de Lampsar. Projet-Crevette est en train de restaurer la population de cette crevette d'eau douce au foyer de transmission principal de Lampsar pour pouvoir réduire naturellement le taux d'infection humaine par ce parasite qui infeste la région. Une fois clairement démontré, les villageois de Lampsar se livreront à l'aquaculture de ces crevettes de grande taille, aussi nommées « langoustines du fleuve », pour rendre durable l'effet positif sur la santé publique à travers une activité d’élevage de pêche en micro commerce.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- J.Y. Le Brusq, Étude pédologique des cuvettes de la vallée du Lampsar, ORSTOM, Dakar, 1980, 76 p.
- Yves-Jean Saint-Martin, Le Sénégal sous le Second Empire : naissance d'un empire colonial : 1850-1871, Karthala, Paris, 1989, p. 115 (ISBN 2-86537-201-4)
- Régine van Chi-Bonnardel, Saint-Louis du Sénégal : mort ou naissance ?, L'Harmattan, Paris, 1992, 423 p. (ISBN 2738407811)
- Les informations ont été recueillies auprès des dignitaires et du griot du village.
Liens externes
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