Lamier jaune
Lamium galeobdolon
Règne | Plantae |
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Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Asteridae |
Ordre | Lamiales |
Famille | Lamiaceae |
Genre | Lamium |
Ordre | Lamiales |
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Famille | Lamiaceae |
Le Lamier jaune ou ortie jaune (Lamium galeobdolon) est une espèce de plantes herbacées de la famille des Lamiaceae.
Originaire d'Eurasie, elle est très commune en France. Malgré son nom vernaculaire d'« ortie jaune », ce n'est pas une ortie (genre Urtica). D'ailleurs, cette plante ne pique pas.
Étymologie
[modifier | modifier le code]Lamier est la francisation de Lamium issu du latin lamia, tiré du même mot grec désignant une créature monstrueuse (Lamia, ogresse dans la mythologie grecque), provenant de laimos, « gorge, gosier ». La corolle bilabiée des lamiers peut évoquer, pour un esprit imaginatif, une gueule ouverte.
L'épithète galeobdolon est construite sur le grec galê, « belette, putois », et bdolos, « puanteur », en référence aux feuilles qui dégagent une odeur désagréable lorsqu'on les froisse[1].
Description
[modifier | modifier le code]C'est une espèce de plante vivace moyenne (40 cm maximum) qui pousse dans les endroits ombragés.
- Organes reproducteurs
- Couleur dominante des fleurs : jaune
- Période de floraison : mai-juillet
- Inflorescence : glomérules
- Sexualité : hermaphrodite
- Ordre de maturation : homogame
- Pollinisation : entomogame
- Graine
- Fruit : akène
- Dissémination : myrmécochore
- Habitat et répartition
- Habitat type : sous-bois herbacés médioeuropéens, planitiaires à montagnards
- Aire de répartition : eurasiatique[2]
Utilisations
[modifier | modifier le code]Sauvage comestible
[modifier | modifier le code]Les feuilles du lamier jaune sont comestibles et peuvent être consommées crues ou cuites[3]. On peut utiliser les fleurs en décoration de plats. Malgré leur forte odeur, les feuilles ont un goût relativement doux.
Ornementale et invasive
[modifier | modifier le code]Des cultivars panachés font office de couvre-sol.
Ils sont aussi proposés comme fixateurs d'azote autour des arbres fruitiers. Cependant leur potentiel invasif dans des milieux naturels forestiers les font considérer comme nocifs en Amérique du Nord tel qu'au Québec, dans l'état de Washington, le Wisconsin et le nord-ouest des USA[4].
Synonymes
[modifier | modifier le code]- Galeobdolon luteum Huds ;
- Galeopsis galeobdolon L. (basionym) ;
- Lamiastrum galeobdolon (L.) Ehrend. & Polatschek.
Sous-espèces
[modifier | modifier le code]- Lamium galeobdolon ssp. argentatum
- Lamium galeobdolon ssp. endtmanii
- Lamium galeobdolon ssp. flavidum
- Lamium galeobdolon ssp. galeobdolon
- Lamium galeobdolon ssp. montanum
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Lamium galeobdolon ssp. argentatum MHNT
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Lamium galeobdolon
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Lamium galeobdolon
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Parterre de Lamium galeobdolon
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Gros plan sur une fleur
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Référence NCBI : Lamium galeobdolon (taxons inclus)
- (en) Référence GRIN : espèce Lamium galeobdolon (L.) L.
- (en) Référence Catalogue of Life : Lamium galeobdolon (L.) L. (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Lamium galeobdolon (L.) L.
- (fr + en) Référence ITIS : Lamiastrum galeobdolon (L.) Ehrend. et Polatschek Non valide
- (fr) Référence Belles fleurs de France : Lamium galeobdolon
- (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Lamium galeobdolon (L.) L., 1759
- (fr) Référence INPN : Lamium galeobdolon (L.) L., 1759 (TAXREF)
- Lamium galeobdolon subsp. montanum (Persoon) Hayek sur canope.ac-besancon.fr
Notes et références
[modifier | modifier le code]- François Couplan, Les plantes et leurs noms. Histoires insolite, Éditions Quae, (lire en ligne), p. 76-77.
- Données d'après : Julve, Ph., 1998 ff. - Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version : 23 avril 2004.
- « Lamier jaune », sur cuisinesauvage.org, (consulté le )
- (en-US) « Yellow Archangel, Lamiastrum galeobdolon », sur Wisconsin Horticulture (consulté le )