Lamarque-Pontacq
Lamarque-Pontacq | |||||
Paysage dans les environs du village de Lamarque-Pontacq | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Tarbes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées | ||||
Maire Mandat |
Marc Begorre 2020-2026 |
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Code postal | 65380 | ||||
Code commune | 65252 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lamarquais | ||||
Population municipale |
873 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 80 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 10′ 41″ nord, 0° 06′ 48″ ouest | ||||
Altitude | Min. 363 m Max. 510 m |
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Superficie | 10,85 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Pontacq (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lourdes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ossun | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Lamarque-Pontacq est une commune française située dans l'ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ousse, le Gabastou, l'Oussére, le ruisseau de Bad et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lamarque-Pontacq est une commune rurale qui compte 873 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Pontacq et fait partie de l'aire d'attraction de Lourdes. Ses habitants sont appelés les Lamarquais ou Lamarquaises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Lamarque-Pontacq se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 16 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 7 km d'Ossun[2], bureau centralisateur du canton d'Ossun dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pontacq[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Pontacq (0,9 km), Labatmale (3,1 km), Saint-Vincent (3,3 km), Barlest (3,5 km), Barzun (4,3 km), Loubajac (5,5 km), Livron (5,9 km), Poueyferré (7,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Lamarque-Pontacq fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].
Lamarque-Pontacq est limitrophe de six autres communes. Au sud, le territoire de Loubajac est distant d'une cinquantaine de mètres.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par l'Ousse, le Gabastou, L'Oussére, le ruisseau de Bad, le Luc, le ruisseau de Couet-Daban et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[7],[Carte 1].
L'Ousse, d'une longueur totale de 42,4 km, prend sa source dans la commune de Bartrès et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Gelos, après avoir traversé 19 communes[8].
Climat
[modifier | modifier le code]Le climat est tempéré de type océanique, en raison de l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,6 | 1,3 | 2,7 | 5,2 | 8,3 | 11,6 | 14,1 | 13,9 | 11,7 | 8 | 3,6 | 1,3 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 6,1 | 7,8 | 10 | 13,3 | 16,7 | 19,3 | 19 | 17,2 | 13,3 | 8,5 | 5,8 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,9 | 11 | 12,9 | 14,8 | 18,3 | 21,7 | 24,5 | 24 | 22,6 | 18,6 | 13,4 | 10,4 | 16,8 |
Ensoleillement (h) | 108,8 | 118,8 | 155,6 | 157,2 | 181,3 | 191,5 | 215,5 | 196,4 | 194,5 | 164,4 | 124,4 | 104,4 | 1 912,8 |
Précipitations (mm) | 112,8 | 97,5 | 100,2 | 105,7 | 113,6 | 80,7 | 57,3 | 70,3 | 71 | 85,2 | 93 | 112,1 | 1 099,4 |
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[10] : les « tourbières de Couet-Daban et de Gabastou » (47 ha), couvrant 3 communes dont une dans les Pyrénées-Atlantiques et deux dans les Hautes-Pyrénées[11] et la « zone humide de Bouscat » (6 ha)[12] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[10] : le « plateau de Ger et coteaux de l'ouest tarbais » (6 409 ha), couvrant 26 communes dont six dans les Pyrénées-Atlantiques et 20 dans les Hautes-Pyrénées[13].
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Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Lamarque-Pontacq est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pontacq[Note 4], une agglomération inter-régionale regroupant cinq communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lourdes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (76,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,1 %), zones agricoles hétérogènes (32 %), forêts (14,5 %), zones urbanisées (3,3 %), prairies (2,7 %), zones humides intérieures (2,5 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
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Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Logement
[modifier | modifier le code]En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 372[I 6].
Parmi ces logements, 88.7 % sont des résidences principales, 7.1 % des résidences secondaires 4,2 % des logements vacants.
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Cette commune est desservie par la route départementale D 940 et par la route départementale D 175.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Lamarque-Pontacq est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Lamarque-Pontacq est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[17]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 357 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 354 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2009, 2014 et 2021. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].
Risque technologique
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lamarque-Pontacq est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[22].
Toponymie
[modifier | modifier le code]On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[23] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
- De Marqua, (1342, pouillé de Tarbes ; 1379, Procuration Tarbes) ;
- Lamarque, La Marque, (1429, censier de Bigorre) ;
- Lamarque près Pontac, (1738, registres paroissiaux) ;
- Lamarque lez Pontac, (1760, Larcher, pouillé de Tarbes) ;
- Lamarque-Pontac, (1806, Laboulinière) ;
- La Marque, (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Étymologie : du gascon marca : limite.
Nom occitan : Era Marca-Pontac.
Histoire
[modifier | modifier le code]Monographie
[modifier | modifier le code]I
La commune de Lamarque est située au Sud-Ouest du département des Hautes-Pyrénées. Au nord, elle touche à Pontacq, chef-lieu de canton des Basses-Pyrénées, à l'est, son territoire s'étend jusqu'aux landes d'Ossun, au sud, jusqu'à Barlest, et à l'ouest jusqu'à Saint Vincent, Pontacq et Forêt de Lourdes.
L'étendue est de cinq kilomètres dans sa plus grande longueur et de quatre environ dans sa plus grande largeur. Elle fait partie du canton d'Ossun et de l'arrondissement de Tarbes. Elle est à neuf kilomètres du chef-lieu de canton et à dix-neuf du chef-lieu de l'arrondissement.
Lamarque est située entre deux chaînes de collines qui se détachent de ce groupe de monticules qui forment la ceinture Nord du territoire de Lourdes. Ces collines partent presque du même point et vont toujours s'éloignant l'une de l'autre. Dans les Basses-Pyrénées, ces collines conservent quelque temps l'élévation qu'elles avaient dans les Hautes, mais à mesure qu'on avance vers Pau, on les voit diminuer progressivement jusqu'à ce qu'elles vont se confondre avec la plaine, à quelque distance de la capitale du Béarn.
Ces deux collines, à Lamarque, sont encore assez resserrées, et ne laissent de place que pour une petite plaine dite des Arrouarets. Cette plaine est limitée à l'est et à l'ouest par deux ruisseaux de dimensions et d'importances différentes et qui réunissent leurs eaux au centre de la ville de Pontacq. C'est la plaine comprise entre ces deux ruisseaux qui constitue la principale source de l'alimentation pour Lamarque. Malgré son peu d'étendue, elle suffirait presque absolument aux besoins de la population indigène. Cette petite plaine n'est pas d'ailleurs la seule partie cultivée.
Sur la rive gauche du petit ruisseau, se trouve une autre plaine, aussi vaste que la première, mais moins fertile, parce que le sol en est trop argileux et qu'il n'est pas aussi favorable à la culture des céréales, comme le terrain sablonneux et calcaire de la plaine des Arrouarets.
La roche calcaire est très abondante sur la colline ouest. Le plâtre et la pierre calcaire s'y trouvent et y sont exploités par plusieurs industriels qui envoient leurs produits dans le département et même dans celui des Basses-Pyrénées.
Lamarque est à 272 mètres au-dessus du niveau de la mer. Son altitude est donc absolument la même qu'à Tarbes.
Le climat y est sain. Les maladies épidémiques y sont très rares, comme les chaleurs et les froids excessifs.
II
Le dernier recensement de 1886 porte à 725 le nombre des habitants de Lamarque. Si l'on s'en tient à l'expérience dans les années précédentes, la population tend à diminuer sensiblement dans cette commune. La raison en est dans l'aversion de plus en plus grande qui éloigne la jeunesse des travaux des champs. La vie des ouvriers des villes relativement plus facile que celle de nos ouvriers à la campagne, leur travail beaucoup plus rémunéré, attirent les gens vers les villes; et l'on peut déjà prévoir le jour où les propriétaires du sol, manquant d'ouvriers, seront réduits à leurs propres forces pour exploiter leurs terres.
Lamarque est divisé en cinq sections :
- 1 - Le village, proprement dit, comprenant 92 maisons, 106 ménages, 408 habitants.
- 2- Le quartier Bédat, 18 maisons, 18 ménages, 77 habitants.
- 3 - Hameau Mourle, 31 maisons, 32 ménages, 128 habitants.
- 4 - La Gourgue, 10 maisons, 11 ménages, 72 habitants.
- 5 - Les Métairies, 6 maisons, 6 ménages, 40 habitants
En tout 157 maisons, 173 ménages, 725 habitants.
Le conseil municipal est composé de douze membres parmi lesquels le Maire et l'Adjoint.
Un curé, seul, dirige la paroisse.
III
Les productions du sol sont très variées. Toutes les céréales sont cultivées avec succès. La vigne, seule, y réussit peu; cela tient sans doute à la fraîcheur du climat : car le raisin même bien venu ne peut atteindre un degré satisfaisant de maturité.
Outre la culture des terres, le paysan se livre à l'élevage des bestiaux. Les brebis manquent presque entièrement à cause de l'exiguïté des pâturages.
Ceux qui ne se livrent pas aux travaux des champs, s'adonnent à des industries particulières, soit à la préparation des cuirs, comme corroyeurs, ou à la fabrication des chaussures, comme les cordonniers. Ces derniers travaillent pour leur propre compte ou pour celui des manufactures assez importantes qui se trouvent dans la ville de Pontacq.
IV
Quelle est l'étymologie du nom de Lamarque ?.
Si la commune qui porte ce nom n'avait pas existé avant 1789, on eût pu croire qu'on lui avait donné ce nom parce que ce village est à la limite des Hautes et Basses Pyrénées, mais il est avéré que le village existait avec son nom propre avant la Révolution.
Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à se reporter aux archives de la mairie, d'après lesquelles on constate que l'officialité de Lamarque fonctionnait du temps de Louis XIV, époque de laquelle datent les premiers registres conservés. Donc Lamarque n'a pu recevoir son nom quand on fit la délimitation des deux départements voisins. Avant la Révolution, Pontacq et Lamarque ne dépendaient pas d'une Province différente. Ils faisaient partie tous deux du Comté de Bigorre dont la capitale était Tarbes. Lamarque n'était donc pas à la limite de quelque état, puisqu'il faisait partie du Comté de Bigorre. Rien dans sa situation n'indique pourquoi ce village a reçu ce nom.
L'idiome en usage à Lamarque, c'est l'idiome béarnais mais avec une prononciation toute particulière à certains villages. L'habitant de Lamarque a les mœurs douces. Il est ennemi des querelles, des contestations et des procès. C'est par là que l'indigène se distingue des étrangers qui viennent s'y établir. Il est malin et, cependant, respectueux de l'autorité. La frugalité y est en honneur, surtout dans les familles du paysan qui ne boit pour ainsi dire pas de vin et mange rarement de la viande, à moins que de la viande salée.
Le costume ne ressemble guère plus au costume primitif. A part le béret qui est toujours en grand honneur, le paysan copie l'ouvrier des villes, jusque dans ses habits. La petite veste d'autrefois s'est allongée et cherche à prendre les dimensions de la redingote des villes. Le pantalon s'élargit ou se rétrécit suivant le plus ou moins de la mode du jour. Voilà pour les hommes.
Quant aux femmes, elles cherchent à copier le luxe des ouvrières des villes qui s'affublent de ces mille colifichets si contraires à la simplicité de nos pères. Leurs robes qui portent tant d'ornements superflus ne ressemblent plus au simple cotillon que portaient nos mères. Et si elles ont encore conservé le mouchoir aux couleurs éclatantes, qui leur sert de coiffure, elles le torturent si ridiculement pour lui faire prendre tant de formes diverses, qu'il ne tardera pas à faire place au chapeau qui n'est déjà plus l'apanage exclusif de la bourgeoisie.
Enseignement
L'instruction, il y a soixante ans, y était à peu près nulle. Il y a peu de personnes de cet âge qui sachent lire et écrire.
Aujourd'hui, les jeunes gens et les jeunes filles savent lire, écrire et compter, quoique la fréquentation régulière de l'école laisse beaucoup à désirer, surtout à l'époque des grands travaux des champs.Cadastre napoléonien de Lamarque-Pontacq
[modifier | modifier le code]Le plan cadastral napoléonien de Lamarque-Pontacq est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[25].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Historique administratif
[modifier | modifier le code]Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Lourdes, canton d'Ossun (depuis1790)[27].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Lamarque-Pontacq appartient à la Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées créée en et qui réunit 86 communes.
Services publics
[modifier | modifier le code]La commune de Lamarque-Pontacq dispose d'une agence postale.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30]. En 2021, la commune comptait 873 habitants[Note 7], en évolution de +5,18 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2017[33].
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 330 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 824 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 110 €[I 7] (20 420 € dans le département[I 8]).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 9] | 4 % | 7,8 % | 6,8 % |
Département[I 10] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 497 personnes, parmi lesquelles on compte 77,5 % d'actifs (70,6 % ayant un emploi et 6,8 % de chômeurs) et 22,5 % d'inactifs[Note 9],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lourdes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 82 emplois en 2018, contre 64 en 2013 et 69 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 354, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57 %[I 13].
Sur ces 354 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 48 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 90,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
D'azur au mouton d'argent sur une terrasse de sinople, à la bordure aussi d'argent chargée de sept flocons de laine de tenné.
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Le blason de Lamarque-Pontacq est presque identique à celui d'Esbareich.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Lamarque-Pontacq sur le site de l'Insee
- Lamarque-Pontacq sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Pontacq comprend une ville-centre et quatre communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Lamarque-Pontacq » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Lamarque-Pontacq ».
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Pontacq », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lourdes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Lamarque-Pontacq
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lamarque-Pontacq » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lamarque-Pontacq » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lamarque-Pontacq » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
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