La Voivre (Vosges)
La Voivre | |
Église de l'Assomption. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Saint-Dié-des-Vosges |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges |
Maire Mandat |
Bernard Ropp 2020-2026 |
Code postal | 88470 |
Code commune | 88519 |
Démographie | |
Gentilé | Veprien(ne)s |
Population municipale |
664 hab. (2021 ) |
Densité | 113 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 20′ 03″ nord, 6° 54′ 01″ est |
Altitude | 360 m Min. 300 m Max. 380 m |
Superficie | 5,86 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Moyenmoutier (banlieue) |
Aire d'attraction | Saint-Dié-des-Vosges (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Dié-des-Vosges-1 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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La Voivre est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Depuis 2008, ses habitants sont appelés les Vepriens[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La Voivre occupe la rive droite de la Meurthe en aval de Saint-Dié-des-Vosges, à hauteur et en amont de la confluence avec le Hure.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Le hameau de La Hollande est au nord, dans le prolongement de l'ancienne route royale, puis nationale qui passait par le village, venant de Saint-Dié en direction de Raon-l'Étape.
Hydrographie et les eaux souterraines
[modifier | modifier le code]Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meurthe, la ruisseau la Hure et le ruisseau le Tapageur[2],[Carte 1].
La Meurthe, d'une longueur totale de 160,6 km, prend sa source dans la commune du Valtin et se jette dans la Moselle à Pompey, après avoir traversé 53 communes[3].
La Hure, d'une longueur totale de 15,1 km, prend sa source dans la commune de Ban-de-Sapt et se jette dans la Meurthe à Étival-Clairefontaine, après avoir traversé six communes[4].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 036 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 10,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ban-de-Sapt », sur la commune de Ban-de-Sapt à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 027,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , La Voivre est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Moyenmoutier[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[14]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,1 %), zones agricoles hétérogènes (27,1 %), prairies (16,2 %), zones urbanisées (9,8 %), terres arables (5,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie gauloise
[modifier | modifier le code]Autrefois écrite vepria, vevria, le terme probablement prononcé localement vabria, vavria, vobria, vovria avec initialement les sons ua ou [wa], uo ou [wo] est à l'origine du toponyme La Voivre. Ce n'est que la forme locative ou de destination du gaulois dialectal belge, wabero qui signale concrètement « à la rivière », « près de la rivière », une rivière étant ici définie par sa ou ses « lisières » ou rives fluctuantes. Dans l'ancien ban d'Hurbache, « aller à (la) Voivre » signifiait aller à la rivière, nommée ici la Meurthe. On peut décomposer arbitrairement le mot en :
- wabe/wabo mettant au jour la racine gobo* ou wabo*, désignant la lisière ou les lisières, la rive ou les rives, le bord ou les bords, la lèvre ou les lèvres qui a aussi donné gober en français ;
- ro/ra/ria/reo au sens analogue au verbe grec rheo, couler ou mouvoir.
Notons que la voivre ou vaivre en ancien français désigne un terrain inculte, humide, marécageux, aux sols boueux, aux lisières d'une ou de plusieurs rivières.
Il existe entre les rivières Meurthe et Hure un habitat groupé ou localité de la commune de La Voivre, dénommé La Hollande, qui provient d'un ancien hameau dont les terres cultivées allaient jusqu'à l'embouchure des deux rivières mentionnées. Le terme « Hollande » peut être traduit localement par l'embouchure ou la terre de l'embouchure. Il provient du gaulois dialectal belge wabo/lann/end[18]. La terre séparée, remarquable ou mise à part par la coutume est dénommée en celte lann'end puis en (gallo-)roman land, signifiant dans le monde paysan « fin de terre, terre délimitée, espace ou domaine marqué par des limites ». Les embouchures se marquent par les lisières des rivières qui se rejoignent en fin de terre. Le lieu est évidemment défini par la confluence de la Meurthe et du Hure. L'altération dialectale ultérieure a donné woboland puis w(h)ollande ou w(h)allande, enfin hollande ou hallande ou encore « alande » en patois[19].
Histoire
[modifier | modifier le code]La Voivre est un lieu très anciennement habité et répertorié dès l'époque gallo-romaine au Ier siècle. La Hollande se distingue par une implantation plus tardive ou peut-être longtemps temporaire d'éleveurs semi-nomades. La Voivre est un village du ban d'Hurbache sur la Meurthe au moins depuis l'époque de la Lotharingie ottonienne. Il est composé de deux terroirs, le village proprement dit et le hameau de la Hollande au nord.
Le ban est devenu canton à la Révolution. Les deux terroirs associés ont formé un territoire communal dans le canton d'Hurbache.
La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[20].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]-
Impasse de la Cure . -
L'église Notre-Dame de l'Assomption. -
Calvaire. -
Croix de cimetière.
- Le calvaire appelé la croix de Béchamps[24].
- Monument aux morts et plaque commémorative[25] : Conflits commémorés : Guerres 1914-1918 - 1939-1945 - AFN-Algérie (1954-1962).
- Patrimoine architectural rural recensé par le service de l'Inventaire général du patrimoine culturel : Maisons et fermes[26].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].
En 2021, la commune comptait 664 habitants[Note 5], en évolution de −5,01 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Établissements d'enseignements[31] :
- Écoles maternelles et primaires à La Voivre, Hurbache, Étival-Clairefontaine, Saint-Michel-sur-Meurthe, Saint-Dié-des-Vosges.
- Collèges à Saint-Dié-des-Vosges, Senones.
- Lycées à Saint-Dié-des-Vosges.
Santé
[modifier | modifier le code]Professionnels et établissements de santé :
- Médecins à Saint-Michel-sur-Meurthe, Étival-Clairefontaine, Moyenmoutier[32].
- Pharmacie à Saint-Michel-sur-Meurthe, Clairefontaine[33].
- Hôpitaux[34] :
- Centre hospitalier intercommunal des 5 vallées[35].
- Centres hospitaliers de Saint-Dié.
Cultes
[modifier | modifier le code]- Culte catholique, Paroisse Sainte-Odile[36], Diocèse de Saint-Dié.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Finances locales
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2022
[modifier | modifier le code]En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[37] :
- total des produits de fonctionnement : 320 000 €, soit 458 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 286 000 €, soit 410 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 63 000 €, soit 90 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 375 000 €, soit 537 € par habitant ;
- endettement : 18 000 €, soit 26 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 17,53 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 32,30 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 10,17 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 24 970 €[38].
Économie
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]- Agriculture[39].
- Sylviculture et autres activités forestières.
- Exploitation forestière.
- Élevage d'autres animaux.
Tourisme
[modifier | modifier le code]- Hébergements et restauration à La Voivre, Denipaire, Saint-Dié-des-Vosges, Les Rouges-Eaux.
Commerces
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste Grosgeorge (1846-1902), vicaire apostolique du Cambodge.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Archives départementales de la commune
- La communauté de La Voivre, trois interventions de la Société philomatique vosgienne, , non paginés, 4 feuillets A8 pliés.
- INSEE, « Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- INPN, « Inventaire du patrimoine naturel de la commune », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- La Voivre sur le site de l'Institut géographique national
- (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
- (fr) Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Moyenmoutier comprend trois villes-centres (Étival-Clairefontaine, Moyenmoutier et Senones) et trois communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Voivre » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022)..
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Appellation entérinée par le conseil municipal début 2008.
- « Fiche communale de la Voivre », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Meurthe ».
- Sandre, « la ruisseau la Hure ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Voivre et Ban-de-Sapt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ban-de-Sapt », sur la commune de Ban-de-Sapt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ban-de-Sapt », sur la commune de Ban-de-Sapt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Moyenmoutier », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de La Voivre ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Les consonnes écrites w et b se prononcent de façon proche du son [w], attracteur connu par l'ancien français, comme par le latin confondant v et u ou le roman f et p. L'idée de lisière fixe qui entrave la vision est toujours évidente dans le vieux-germanique walt, signifiant à l'origine un espace non cultivé, à vocation pastorale ou forestière commune. La racine subsiste par l'allemand Wald, le néerlandais woud, l'anglo-américain wood au sens de « bois » ou de « forêt », mais aussi par l'anglais wold au sens de « pays de collines » ou du suédois vall au sens de pâturage. L'allemand Holz (vieux allemand holt, de la racine indo-européenne skelt* ou skelg*) au sens de bois (espace forestier délimité et matière à fendre) exprime bien par une autre racine une segmentation, une brisure très semblable à l'idée visuelle de lisière.
- Ainsi les noms propres « Hollande » (pays et région au sens français) et « Holland » (espace forestier et province-nation pour les Néerlandais), venus respectivement des langues gallo-romanes et germaniques, diffèrent par la prononciation, mais nullement par le sens premier. Une interprétation populaire et poétique, devenue pseudo-savante vers 1890, fondée sur une correspondance phonétique avec « enne alande » soit une hirondelle en patois vosgien, stipule qu'il s'agit d'un « lieu des hirondelles ». Les « hirondelles de ferme » étaient alors presque partout communes dans la montagne vosgienne et aux abords des prairies et lieux humides, alors qu'elles sont aujourd'hui irrémédiablement en voie d'extinction.
- Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
- Église de l'Assomption.
- Croix, calvaires, oratoires dans les Vosges
- a Voivre, Haut du Rouau, croix de Béchamps, Grand Aulnois, chêne Cieux, la Hollande, croix Bigon
- Du calvaire de Béchamps en Lorraine
- Monument aux morts
- « Maisons et fermes », notice no IA88000257, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Établissements d'enseignements
- Médecins proches
- Pharmacies les plus proches
- Centres hospitaliers
- Hôpitaux du Massif des Vosges
- Paroisse Sainte-Odile
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- « maisons et fermes des 16e au 19e siècles », notice no IA88000258, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture enquête thématique régionale (architecture rurale des Hautes-Vosges).
- L’Atelier le Vitrail
- La fabrication des vitraux de la chapelle St-Roc à Saint-Dié-des-Vosges.