Aller au contenu

La Ballade des Dalton

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Lucky Luke : La Ballade des Dalton

Réalisation René Goscinny
Morris
Scénario René Goscinny
Morris
Pierre Tchernia
Musique Claude Bolling
Acteurs principaux

Pierre Trabaud
Jacques Balutin
Gérard Hernandez
Pierre Tornade
Daniel Ceccaldi

Sociétés de production Dargaud Films
Productions René Goscinny
Studios Idéfix
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Western
Animation
Durée 82 minutes

Série Lucky Luke

Série Studios Idéfix

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Lucky Luke : La Ballade des Dalton est un film d'animation français réalisé par René Goscinny et Morris, sorti le .

Il s’agit du deuxième film après Lucky Luke Daisy Town et aussi le second et dernier film des Studios Idéfix après Les Douze Travaux d’Astérix, en 1976.

Le film est également sorti au Québec le 22 décembre 1978[1].

L'oncle Henry des Dalton est mort pendu (comme affirme Joe : « Mort naturelle, c'est une consolation »), laissant à ses neveux tout son magot. Cependant, pour le toucher, les Dalton ont pour instruction de tuer les membres du jury et le juge qui l'ont condamné. Pour s'assurer que ce travail est bien fait, il demande qu'ils soient surveillés par Lucky Luke, le seul homme digne de confiance qu'il ait connu. Cependant, si les Dalton échouent, tout le magot d'Henry Dalton ira aux bonnes œuvres.

Après s'être évadés de façon explosive et flanqués de Rantanplan, les Dalton capturent Lucky Luke. Joe lui promet une part de l'héritage s'il accepte de témoigner en leur faveur (mais il a pour projet de le tuer à la fin), ce que Lucky Luke feint d'accepter. Celui-ci s'assure en fait de la survie de chacune des cibles tout en persuadant les Dalton de leur réussite.

Les jurés à abattre sont :

Fiche technique

[modifier | modifier le code]

Distribution

[modifier | modifier le code]

Certains comédiens interprètent les voix de plusieurs personnages secondaires.

Bande dessinée

[modifier | modifier le code]

Plusieurs ouvrages sont parus en relation avec ce film.

  • En 1978, sort un livre grand format de 60 pages avec l'histoire du film sous forme d'un texte rédigé par Guy Vidal et agrémenté des images du film. Cet ouvrage sera réédité en 1981 au format album venant intégrer la série standard (T17 La Ballade des Dalton).
  • En 1978 toujours, La Ballade des Dalton est adapté dans la collection 16/22, sous forme de bande dessinée par le studio Dargaud[3]. Les dessins sont de Pascal Dabère (non crédité). Cette BD sera rééditée au format album en 1986 venant intégrer elle aussi la série standard (T25 La Ballade des Dalton et autres histoires)

Références et clins d'œil

[modifier | modifier le code]

L'une des scènes présente le rêve commun et onirique des Dalton, sous forme de comédie musicale. Celle-ci les met en scène, faisant référence notamment à Chantons sous la pluie[4], à White Christmas, au Bal des sirènes[5], ou encore aux Ziegfeld Follies et au « Berkeley »[6].

Le docteur Aldous Smith ressemble beaucoup au capitaine Erasmus Mulligan déjà apparu dans l'album de bande dessinée de Lucky Luke Western Circus ; il s'agit en fait de caricatures du célèbre comique américain W. C. Fields[réf. nécessaire].

Le pianiste qui accompagne Bill est une caricature de Serge Gainsbourg[réf. nécessaire].

Parmi les portraits dans le bureau de Thaddeus Collins, on peut voir une caricature de Pierre Tchernia en prisonnier se faisant emmener par des gardiens[réf. nécessaire].

Autour du film

[modifier | modifier le code]
  • René Goscinny est mort en novembre 1977 alors que le film était quasiment terminé. Il ne manquait plus que la scène où les Dalton dansent et chantent sur Singin' in the rain. Le , la veille de sa mort, Goscinny participe à une séance de travail aux studios Idéfix sur le projet du film. Examinant des suites d'épreuves et de dessins, il donne son avis sur tel ou tel point à revoir, comme le menton d'Averell Dalton ou la selle de Jolly Jumper. Cette dernière séance, ayant fait l'objet d'un enregistrement audio pour les besoins des retouches à prévoir, est le dernier témoignage enregistré de la vie de Goscinny[7]. Pour la première fois, le public a pu écouter l'intégralité de cet enregistrement lors de l'exposition Goscinny et le cinéma à la Cinémathèque française en 2017-2018.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « BAnQ numérique », sur numerique.banq.qc.ca (consulté le )
  2. « http://www.goscinny.net/prog/fr_luke.htm »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  3. « La Ballade des Dalton », Schtroumpfanzine, no 25,‎ , p. 25.
  4. Documentaire René Goscinny, profession humoriste, 1998
  5. Claude Bolling et Jean-Pierre Daubresse, Bolling story, Monaco/Paris, Alphée-Jean-Paul Bertrand, , 329 p. (ISBN 978-2-7538-0272-8, lire en ligne), p. 156
  6. La Revue du cinéma : Numéros 335 à 340, Ligue française de l'enseignement et de l'éducation permanente, (lire en ligne), p. 37
  7. Marie-Ange Guillaume, 'Goscinny, éd. Le Club des Stars Seghers, collection Les Auteurs par la bande, 1987, page 14.

Article connexe

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]