Kurt Fluri
Kurt Fluri | |
Portrait officiel, 2019. | |
Fonctions | |
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Conseiller national | |
– | |
Législature | 47e à 51e |
Groupe politique | libéral-radical (RL) |
Commission | CIP et CTT (de 2003 à 2011: CAJ) |
Successeur | Simon Michel |
Membre de l’exécutif de la ville de Soleure | |
– | |
Député au Grand Conseil du canton de Soleure | |
– | |
Législature | 1989-1993 à 2001-2005 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Soleure |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Parti libéral-radical |
Profession | Avocat-notaire |
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Kurt Fluri, né le à Soleure (originaire du même lieu et de Herbetswil), est une personnalité politique suisse, membre du parti libéral-radical. Président de Soleure à partir de 1993, il est conseiller national de 2003 à 2023.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né d'une mère couturière et d'un père horloger qu'il perd très jeune[1], il étudie le droit aux universités de Bâle et de Berne. Il passe ensuite le brevet d'avocat et de notaire dans son canton d'origine et exerce comme avocat-notaire pendant neuf ans avant d'être élu président de commune.
Il est marié et père de cinq enfants. Il a le grade de colonel à l'armée, et a servi dans la justice militaire[2].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Son intérêt pour la politique commence lorsqu'il rejoint une société d'étudiants à 16 ans. Deux ans plus tard, il fonde la section cantonale des jeunes libéraux-radicaux. En 1985, il est élu au Conseil communal (exécutif) de la ville de Soleure. Il intègre ensuite le Grand Conseil soleurois en 1989. Il prend la présidence de la ville en 1993, marquant le début d'un règne long de sept mandats[3].
Il est élu au Conseil national en 2003 et renonce alors à son siège au législatif cantonal. Réélu en 2007, il échoue face à Pirmin Bischof pour le poste de conseiller aux États lors des élections fédérales de 2011. Au National, il siège dans la Commission des transports et des télécommunications (CTT) et dans la Commission des institutions politiques (CIP), après avoir siégé de 2003 à 2011 dans la Commission des affaires juridiques (CAJ).
Il annonce en qu'il ne se présentera pas pour un sixième mandat aux élections fédérales d'octobre 2023[4].
Profil politique
[modifier | modifier le code]Homme discret et très travailleur, il se fait remarquer[5] lors du débat sur la mise en œuvre de l'initiative contre l'immigration de masse. Tenant d'une application plus souple, il réussit à imposer sa vision et devient la bête noire de l'UDC[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Gabriel Sassoon, « L’éternel président est l’ennemi juré de l’UDC », 24Heures, (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
- (de) « Portrait », sur site personnel (consulté le )
- (de-CH) « Rekordverdächtig: Kurt Fluri (FDP) wird zum siebten Mal Stadtpräsident », Solothurner Zeitung, (lire en ligne, consulté le )
- (de) rio, « «Endlich wieder mehr Bücher lesen»: Solothurner FDP-Nationalrat Kurt Fluri hört auf », sur ArgoviaToday, (consulté le )
- Sandrine Hochstrasser, « Kurt Fluri, la bête noire de l’UDC », ArcInfo, (lire en ligne)
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Profil Smartvote 2019
- Naissance en août 1955
- Naissance à Soleure
- Personnalité politique soleuroise
- Personnalité du Parti libéral-radical
- Député au Grand Conseil du canton de Soleure
- Chef d'un exécutif communal en Suisse
- Conseiller national suisse de la 47e législature
- Conseiller national suisse de la 48e législature
- Conseiller national suisse de la 49e législature
- Conseiller national suisse de la 50e législature
- Conseiller national suisse de la 51e législature
- Avocat suisse du XXIe siècle
- Étudiant de l'université de Bâle
- Étudiant de l'université de Berne