Kippel
Kippel | ||||
Vue du village de Kippel. | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Valais | |||
District | Rarogne occidental | |||
Président | Reinhard Tannast[1] | |||
NPA | 3917 | |||
No OFS | 6197 | |||
Démographie | ||||
Population permanente |
324 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 28 hab./km2 | |||
Langue | Allemand | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 23′ 57″ nord, 7° 46′ 21″ est | |||
Altitude | 1 376 m |
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Superficie | 11,66 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
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Liens | ||||
Site web | www.kippel.ch | |||
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Kippel est une commune suisse du canton du Valais, située dans le demi-district de Rarogne occidental.
Géographie
[modifier | modifier le code]Kippel se trouve dans le haut-Lötschental[2]. Son territoire s'étend sur 11,66 km2[3]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 1,6 % de sa superficie, les surfaces agricoles 21,7 %, les surfaces boisées 36,9 % et les surfaces improductives 39,7 %[4].
Toponymie
[modifier | modifier le code]L'origine du nom de la commune n'est pas connue. Il est attesté comme « Kypill » ou « Kypil » en 1437, puis « koͮpil » en 1440, « kipūl » en 1445, « kippil » en 1482, « kuppuel » en 1508 et « chipill » en 1628[5].
Histoire
[modifier | modifier le code]Des tombes gallo-romaines suggèrent un habitat permanent depuis cette période. Pendant des siècles, Kippel est le centre temporel et spirituel du Lötschental. On y trouve l'église de la paroisse qui, jusqu'en 1899, rassemble toutes les communes de la vallée. L'abbaye d'Abondance (Savoie) en possède la collation depuis 1233. La première église est attestée en 1233. L'archéologie permet de la dater du XIIe siècle. L'église gothique, avec la tour (conservée) et l'ossuaire de Roman Ruffiner, remonte à 1556 ; la nef baroque et le chœur à 1740 (entièrement rénovés en 1977, l'arc qui marquait l'entrée de l'enceinte sacrée a alors été détruit). Autre institution supracommunale, la forge, qui est détruite par une avalanche en 1923. Le tourisme débute avec la construction de l'hôtel Lötschberg (1908) et de l'auberge Ebener (1910). Le télésiège et le téléski Kippel-Hockenalp sont exploités de 1960 à la fin des années 1970. Le peintre bernois Albert Nyfeler, établi à Kippel, et le prêtre Johann Siegen (1886-1982), bourgeois de Kippel, font connaître la vallée, et plus spécialement Kippel, et ses coutumes (processions avec « grenadiers du Seigneur » en uniforme ancien, courses de masques). Depuis 1960, Kippel est le siège de l'école secondaire (cycle d'orientation) de la vallée et, depuis 1982, du musée du Lötschental. Le centre du village est caractérisé par des maisons en rondins typiques (construites entre 1550 et 1750), dont le nombre et la qualité sont exceptionnelles. L'autarcie paysanne qui prédomine jusqu'en 1950 (élevage, produits laitiers, cultures) a disparu en l'espace de trente à quarante ans. Depuis les années 1980, on enregistre à Kippel 35 000 à 45 000 nuitées par an dans les hôtels et la para-hôtellerie. Plus de la moitié des habitants actifs travaillent à l'extérieur du village[2].
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution de la population
[modifier | modifier le code]Kippel compte 324 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 28 hab/km2[6]. Sur la période 2010-2019, sa population a diminué de −15,2 % (canton : 10,5 % ; Suisse : 9,4 %)[3].
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 23,4 %, au-dessous de la valeur cantonale (31,7 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 42,8 %, alors qu'il est de 26,6 % au niveau cantonal[8].
La même année, la commune compte 151 hommes pour 159 femmes, soit un taux de 46,6 % d'hommes, inférieur à celui du canton (48,4 %)[8].
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Patrimoine bâti
[modifier | modifier le code]Le village de Kippel est inscrit à l'inventaire fédéral des sites construits à protéger en Suisse[9].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement : |
Les armoiries de Kippel sont attestées au milieu du XVIIe siècle sur un drapeau de la vallée[11].
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Références
[modifier | modifier le code]- « Commune de Kippel », sur www.vs.ch (consulté le )
- Werner Bellwald (trad. Marie Ellenberger-Leuba), « 2008-10-16 » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- « Kippel » , sur toponymes.ch (consulté le ).
- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Inventaire suisse des biens culturels d’importance nationale » [PDF], sur www.bevoelkerungsschutz.admin.ch (consulté le ).
- « Kippel », sur www.aveg.ch (consulté le ).
- Armorial valaisan, Zurich, Orell Fuessli, , 304 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 141.