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Joop Brandes

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Joop Brandes
Image illustrative de l’article Joop Brandes
Joop Brandes avec l'équipe nationale face à la France, premier rang au centre
Biographie
Nom Petrus Leendert Brandes
Nationalité Néerlandais
Naissance
La Haye (Pays-Bas)
Décès (à 67 ans)
La Haye (Pays-Bas)
Période pro. 1950-1955
Poste Attaquant puis entraîneur
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1938-1942 DUNO
19421944 VUC
SC 't Gooi
1946-1950 Feyenoord Rotterdam 60 (34)
1950-1951 Nîmes Olympique 13 0(3)
1951-1955 SO Montpellier 69 (13)
1955-1956 Be Quick 1887
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1949 Pays-Bas 03 0(1)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1956-1957 Enschedese Boys
1957-1961 VV Zwartemeer
1962-1964 Zwolsche Boys
1964-1967 SC Helmondia
1967-1968 Zwolsche Boys
1968-1969 PEC Zwolle
1969-1970 Eindhoven VV
1970-1972 VV Gemert
1974 Zwolsche Boys
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.
2 Matchs officiels.

Petrus Leendert Brandes, dit Joop ou Joep, est un footballeur puis entraîneur néerlandais né le à La Haye et mort le dans la même ville. Il évolue au poste d' attaquant du début des années 1940 au début des années 1950. Il joue notamment au Feyenoord Rotterdam, au Nîmes Olympique et au SO Montpellier. Il compte trois sélections pour un but inscrit en équipe nationale.

Devenu entraîneur, il dirige principalement des clubs de troisième division néerlandaise, notamment le VV Zwartemeer et les Zwolsche Boys.

Joep Brandes rejoint la quatrième équipe de DUNO à l'âge de 18 ans. Remarqué par ses capacités physiques par les entraîneurs de VUC (nl), il intègre cette équipe en 1942[1]. Coéquipier de Bertus de Harder, il termine vice-champion des Pays-Bas en 1944. Il quitte ensuite le club et joue occasionnellement avec le club de SC 't Gooi[1].

Employé de bureau au ministère de la Marine[1], il rejoint, le , le Feyenoord Rotterdam et débute en équipe première, le contre le VSV Velsen, rencontre remportée sur le score de quatre buts à un[2]. Attaquant physique et agressif[1], il s'impose comme titulaire et remporte, en 1948 avec son club, le Zilveren Bal. Il connaît, le , sa première sélection avec les Pays-Bas pour une rencontre face aux Belges, disputée au stade olympique d'Amsterdam. Auteur du deuxième but néerlandais, les deux sélections se séparent sur un match nul trois buts partout[3]. Il connaît deux autres sélections lors de cette saison, face à la France puis au Danemark. Opéré du genou en début de saison suivante[4], il retrouve les terrains à l'automne et est observé par les recruteurs français[5].

Comme de nombreux autres joueurs amateurs néerlandais, il signe un contrat professionnel en France et rejoint, pour la saison 1950-51, le Nîmes Olympique alors tout juste promu en D1[6]. Il quitte le club du Feyenoord après avoir disputé soixante rencontre pour 34 buts inscrits. Titulaire lors de la première rencontre de championnat, lors d'un déplacement chez le RC Strasbourg, une défaite deux buts à un[7], il ne parvient cependant pas à s'imposer en équipe première et quitte le club en fin de saison. Il se dirige alors vers le voisin régional du SO Montpellier. Il y reste quatre saisons et alterne D1 où il est souvent sur le banc, et D2 où il est titulaire.

Joep Brandes retourne en aux Pays-Bas, au Be Quick 1887, club de deuxième division[8], où il retrouve son ancien coéquipier du Feyenoord, Arie de Vroet, devenu entraîneur. Gêné par des problèmes aux talons d’Achille, il joue peu et met fin à sa carrière de joueur en fin de saison 1956[9].

En , il devient entraîneur des Enschedese Boys, club de troisième division[10]. Après une saison avec ce club terminée à la quinzième et dernière place du groupe A, il est recruté par le VV Zwartemeer, quatorzième de ce même groupe[11]. Huitième puis quatrième de son groupe les deux premières saisons, le club termine treizième et dernier en 1960, mais garde sa place en troisième division en barrages. Informé en avril que son contrat ne sera pas renouvelé, il reçoit le soutien de ces joueurs et reste en place[12]. Septième du championnat en 1960-1961, il est démis de ses fonctions, en , par le conseil d'administration du club qui ne lui fait plus confiance[13].

Il dirige ensuite pendant deux ans les Zwolsche Boys, toujours un club de troisième division, qu'il quitte en à la suite de divergences avec sa direction sur la rémunération des joueurs[14]. Quelques jours après, il s'engage avec le SC Helmondia, autre club de troisième division[15]. Deuxième du groupe B en fin de saison, le club termine troisième des barrages d'accession et ne parvient pas à monter. Après avoir fini douzième puis quatorzième, il s'engage pour la saison 1967-1968 avec de nouveau les Zwolsche Boys[16]. Après une dix-neuvième et avant-dernière place en championnat, il rejoint le PEC Zwolle[17]. Là aussi, il ne reste qu'une saison[18].

En , il s'engage pour une durée d'un an avec le Eindhoven VV qui vient d'être relégué[19]. En février, il est remplacé à la tête de l'équipe première par Bram Appel mais reste au club pour s'occuper des amateurs et des jeunes[20].

En , il rejoint le VV Gemert, club de Derde klasse, le quatrième niveau néerlandais[21]. Il reste une saison et demie dans ce club[22]. En , il retourne au Zwolsche Boys, redevenu club amateur[23].

Notes et références

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  1. a b c et d (nl) Jen Vliestra, « Zo is Joep Brandes », Het vrije volk : democratisch-socialistisch dagblad, no 1034,‎ , p. 10 (lire en ligne).
  2. (nl) « Joek Brandes », sur armandsfeyenoordpagina.nl (consulté le ).
  3. (nl) « Nederland - België 3 -3 (13/03/1949) », sur voetbalstats.nl.
  4. (nl) « Hermes en Xerxes krijgen het zwaar », Het vrije volk : democratisch-socialistisch dagblad, no 1320,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  5. (nl) « Frans prof-aanbod aan Brandes Scout miste Steenbergen bij 't Gooi-SVV », De Volkskrant, no 7771,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  6. (nl) « Ook Brandes naar Nimes? », De Volkskrant, no 7564,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  7. « STRASBOURG - NIMES 2-1 », sur footballstats.fr (consulté le ).
  8. (nl) « Be Quick had tegen Ajax aan een treffer voldoende Brandes gaf Groningse aanval vertrouwen », Het Parool, no 3132,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  9. (nl) « 25STE SEIZOEN BETAALD VOETBAL (1) », Het Parool, no 193,‎ , p. 37 (lire en ligne).
  10. (nl) « TRAINER. — Enschedese Boys heeft », De Telegraaf, no 21401,‎ , p. 11 (lire en ligne).
  11. (nl) « Nieuwe trainer voor Zwartemeer », Nieuwsblad van het Noorden, no 112,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  12. (nl) « Moeilijkheden rondom trainer Brandes Zwartemeer-spelers stelden ultimatum », De Telegraaf, no 22660,‎ , p. 9 (lire en ligne).
  13. (nl) « Moeilijkheden bij Zwartemeer? Trainer Brandes ontslagen », Nieuwsblad van het Noorden, no 262,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  14. (nl) « Brandes niet meer bij Zwolse Boys », Nieuwsblad van het Noorden, no 117,‎ , p. 15 (lire en ligne).
  15. (nl) « Brandes trainer van Helmondia », De Tijd De Maasbode, no 38719,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  16. (nl) « RCH zonder trainer », De Telegraaf, no 24683,‎ , p. 25 (lire en ligne).
  17. (nl) « Joep Brandes nu trainer bij PEC », Friese koerier : onafhankelijk dagblad voor Friesland en aangrenzende gebieden, no 216,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  18. (nl) « Brandes weg bij PEC », Trouw, no 7650,‎ , p. 9 (lire en ligne).
  19. (nl) « Brandes trainer bij Eindhoven », Algemeen Handelsblad, no 46060,‎ , p. 10 (lire en ligne).
  20. (nl) « Bram Appel trainer bij Eindhoven », Het vrije volk : democratisch-socialistisch dagblad, no 7484,‎ , p. 16 (lire en ligne).
  21. [PDF] (nl) « Seizoen 1970-1971 », sur tkwebdiensten.nl (consulté le ).
  22. [PDF] (nl) « Seizoen 1971-1972 », sur tkwebdiensten.nl (consulté le ).
  23. (nl) « terug », De Telegraaf, no 26809,‎ , p. 14 (lire en ligne).
  24. (en) « Fiche de Joop Brandes », sur eu-football.info
  • Marc Barreaud, Dictionnaire des footballeurs étrangers du championnat professionnel français (1932-1997), l'Harmattan, 1997.

Liens externes

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