Joachim Rønneberg
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Nom de naissance |
Joachim Holmboe Rønneberg |
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Activités | |
Période d'activité |
- |
Fratrie |
Erling Rønneberg (en) |
Conjoint |
Liv Foldal (d) (de à ) |
Parentèle |
Anton Johan Rønneberg (en) (grand-oncle) |
Arme |
Armée de terre norvégienne (en) |
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Unité |
Norwegian Independent Company 1 (en) |
Grade militaire | |
Conflits |
Bataille de l'eau lourde Fieldfare Cabin (en) |
Distinctions |
Joachim Holmboe Rønneberg (né à Alesund le et mort dans la même ville le [1]) est un officier de l'armée norvégienne.
Il est connu pour son rôle de résistant contre le nazisme lors de la Seconde Guerre mondiale. Il a notamment supervisé l'opération Gunnerside dans le cadre de la bataille de l'eau lourde.
Biographie
[modifier | modifier le code]Joachim Rønneberg naît à Alesund en 1919 ; il est le fils d’Alf Rønneberg et Anna Sandberg[2] ; son frère Erling s’engagera aussi dans la résistance[3]. Il grandit à Alesund, puis étudie à Oslo ; il termine ses études de commerce en 1939 et part travailler dans une entreprise d’export de poisson[2].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Lors de l'occupation de la Norvège par l’Allemagne nazie, Joachim Rønneberg s’enfuit sur un bateau de pêche avec huit de ses amis, en direction de l’Angleterre[4]. Rønneberg prend ensuite contact avec un recruteur du Special Operations Executive (SOE), rejoint leurs rangs et s’entraîne entre autres au combat rapproché, à la survie et à la manipulation d’explosifs[4]. En , il est parachuté avec cinq autres hommes à proximité de la centrale de Vemork, servant à la production d’eau lourde[4]. Ils parviennent à saboter des éléments de production d’eau lourde à l’aide d’explosifs et à quitter la station de production sans problème majeur[4].
Joachim Rønneberg s’enfuit alors avec cinq hommes de l’équipe de sabotage via la Suède[5].
En , il participe à la destruction toujours par explosifs du pont de Stuguflåt[2].
Après la guerre
[modifier | modifier le code]Joachim Rønneberg devient journaliste pour la station d’Alesund de la NRK, où il travaille jusqu’à sa retraite en 1988[2].
Il épouse le Liv Muriel Foldal[2]. À partir des années 1970, il commence à raconter son histoire, notamment dans les écoles[6].
En 2014, une statue à son effigie est érigée devant la mairie d’Alesund pour son 95e anniversaire[6]. Il meurt le à Alesund[1].
Postérité
[modifier | modifier le code]Joachim Rønneberg est incarné par l'acteur Tobias Santelmann dans la série télévisée The Heavy Water War : Les Soldats de l'ombre.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (no) « Krigsveteranen Joachim Rønneberg er død, 99 år gammel », Avisen Agder, (lire en ligne, consulté le )
- (no) Ivar Kraglund, « Joachim Rønneberg », dans Norsk biografisk leksikon, (lire en ligne)
- (en) « Joachim Ronneberg, Leader of Raid That Thwarted a Nazi Atomic Bomb, Dies at 99 », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- (en-GB) Paul Kendall, « A new mission for the hero of Telemark », The Telegraph, (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
- (no) Per Voksø, 1923 et John Berg, 1938, Krigens dagbok : Norge 1940-1945, Det Beste, (ISBN 82-7010-245-8 et 9788270102457, OCLC 224331373, lire en ligne), p. 311
- (en) « WWII Hero Credits Luck and Chance in Foiling Hitler’s Nuclear Ambitions », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- (no) « Krigskorset », sur www.krigskorset.no (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (no) Arnfinn Moland, Sabotasje i Norge under 2. verdenskrig, Oslo, musée de la Résistance norvégienne, (ISBN 82-991026-4-2)
- (no) Per Voksø, Krigens Dagbok – Norge 1940–1945, Oslo, Forlaget Det Beste, (ISBN 82-7010-245-8)
- (no) Gunnar Myklebust, Tungtvannssabotøren : Joachim H. Rønneberg, Linge-kar og fjellmann, Oslo, Aschehoug, , 345 p. (ISBN 978-82-03-29306-1)
- (en) Damien Lewis, Hunting Hitler's Nukes : The Secret Race to Stop the Nazi Bomb, Quercus Publishing, (ISBN 978-1-78648-208-2)
Article de presse
[modifier | modifier le code]- (en-US) « WWII Hero Credits Luck and Chance in Foiling Hitler’s Nuclear Ambitions », NY Times, (lire en ligne, consulté le )