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Jean Cailluyer

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Jean Cailluyer, né le à Valenciennes et mort le à Lucbardez-et-Bargues, est un professeur d'histoire et syndicaliste français. Il est notamment l'auteur de Regards sur l'histoire sociale des Landes (1983).

Jean Cailluyer naît à Valenciennes. Il est le fils d'un cheminot[1] et d'une militante communiste. Il adhère au parti communiste français et aux jeunesses communistes en 1934 à Lille[2]. Maître d'internat au lycée de Valenciennes, il s'inscrit à la faculté de lettres de l'université de Lille, où il obtient une licence ès lettres en 1939. Il est professeur adjoint au lycée de Béthune à partir de l'année suivante, puis au lycée de Saint-Quentin de 1942 à 1950[1]. Il effectue son service militaire au . Au début de l'occupation, il vit dans les Landes avec ses parents et participe à la résistance. Dès sa création en 1941, il intègre le Front national de résistance, puis devient membre, en 1944, du comité d'épuration de Saint-Quentin. Le , il y épouse Paule Vaillant (d), elle aussi enseignante communiste. Il est membre du comité de la fédération communiste de l'Aisne de 1944 à 1949, au poste de responsable à l’éducation de 1948 à 1949[2].

Il quitte les Hauts-de-France pour l'île-de-France, où il devient professeur d'histoire-géographie : au lycée Chaptal (1950-1958) et au lycée de Sézanne (1958-1963). En parallèle, il étudie à l'université Panthéon-Sorbonne. Il obtient un diplôme d'études supérieures de géographie et le certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré en 1958[1]. Syndiqué depuis 1937, il es membre de la commission administrative du bureau parisien du syndicat national des enseignements de second degré de 1950 à 1960[2].

En 1963, il s'installe dans les Landes, d'où il est originaire et où sa mère s'est retirée. Il est nommé au lycée Charles-Despiau de Mont-de-Marsan, où il enseigne jusqu'en 1972, année de sa retraite[3]. Il est trésorier du SNES à Mont-de-Marsan, puis secrétaire de la section départementale jusqu'en 1971[2]. Il se dédie alors à l'étude de la géographie et à l'histoire des Landes. Il fait des recherches sur le terrain ou dans les archives, ce qui lui permet de rassembler une importante documentation. Spécialisé en histoire sociale, est l'auteur de nombreux articles dans le bulletin de la Société de Borda et de Regards sur l'histoire sociale des Landes[3].

Membre de la cellule communiste de Roquefort, il est membre du comité de la fédération communiste des Landes de 1964 à 1977, année où il demande à ne pas être réélu à cause de son âge. Il est notamment responsable fédéral à l'éducation. Il est candidat aux élections cantonales de 1976 dans le canton de Roquefort. Le conseiller général sortant, socialiste est réélu dès le premier tour[2]. En 1983, il est élu conseiller municipal de Roquefort, où il est adjoint au maire. Il meurt le dans un accident de voiture à Lucbardez-et-Bargues à 71 ans[3].

Publications

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Jean Cailluyer a donné son nom à deux rues :

  • L'impasse Jean Cailluyer, à Saint-Pierre-du-Mont[4];
  • L'avenue Jean Cailluyer, à Mont-de-Marsan[5].

Notes et références

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  1. a b et c Papy 1991, p. 63-64.
  2. a b c d et e Jacques Girault, « Cailluyer Jean », Le Maitron,‎ (lire en ligne).
  3. a b et c Papy 1991, p. 64.
  4. « Impasse Jean Cailluyer, Saint-Pierre-du-Mont », sur data.gouv.fr.
  5. « Avenue Jean Cailluyer, Mont-de-Marsan », sur data.gouv.fr.

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [Papy 1991] Louis Papy, « Cailluyer (Jean) », dans Bernadette Suau, Mémoire des Landes : dictionnaire biographique, Mont-de-Marsan, Comité d'étude sur l'histoire et l'art de la Gascogne, , 346 p. (ISBN 2-9501584-2-0), p. 64-65. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes

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