Jean-Louis Seconds
Député de la Convention nationale Aveyron | |
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Jean-Louis Seconds est un homme politique français né le à Rodez (Aveyron) et mort le à Paris.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est le dernier fils de Jean-Antoine Seconds, docteur en médecine et lieutenant en la maîtrise des eaux et forêts du Quercy et du Rouergue, et de Marie-Anne de Villaret. Il a une sœur religieuse et trois frères prêtres, qui tous seront réfractaires au serment exigé du clergé sous la Révolution [1]. Notamment Jean-Antoine sera tué avec d'autres ecclésiastiques à la prison des Carmes lors des massacres de septembre 1792.
En 1789, Jean-Louis Seconds, alors cadre des eaux et forêts, fait paraître un Essai sur les droits des hommes, des citoyens et des nations ou adresse au roi sur les États généraux et les principes d’une bonne constitution[2]. Homme de loi, il est député de l'Aveyron à la Convention, siégeant à la Montagne et vote la mort de Louis XVI. Il est ensuite commissaire du directoire exécutif.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Jean-Louis Seconds », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Yves Roucaute, « « Surtout, surtout » : Jean-Louis Seconds, théoricien de la Terreur », dans Les déclarations de l'an I : colloque, Poitiers, 2 et 3 décembre 1993, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Publications de la Faculté de droit et des sciences sociales de Poitiers » (no 28), , 255 p. (ISBN 2-13-047225-7, BNF 36688226), p. 15-35.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Liens externes
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