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Ingelheim am Rhein

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Ingelheim am Rhein
Ingelheim am Rhein
Blason de Ingelheim am Rhein
Armoiries
Drapeau de Ingelheim am Rhein
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Land Drapeau de la Rhénanie-Palatinat Rhénanie-Palatinat
Arrondissement
(Landkreis)
Mayence-Bingen
Bourgmestre
(Bürgermeister)
Ralf Claus
Partis au pouvoir CDU
Code postal 55218
Code communal
(Gemeindeschlüssel)
07 3 39 030
Indicatif téléphonique 06132
06130 (Großwinternheim)
06725 (Sporkenheim)
Immatriculation MZ
Démographie
Population 36 390 hab. ()
Densité 730 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 58′ 29″ nord, 8° 03′ 23″ est
Altitude 110 m
Min. 80 m
Max. 247 m
Superficie 4 986 ha = 49,86 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Voir sur la carte topographique d'Allemagne
Ingelheim am Rhein
Géolocalisation sur la carte : Rhénanie-Palatinat
Voir sur la carte topographique de Rhénanie-Palatinat
Ingelheim am Rhein
Liens
Site web www.ingelheim.de
Église fortifiée à Ingelheim am Rhein.

Ingelheim am Rhein (sur le Rhin) est une ville allemande située sur la rive gauche du Rhin. Elle est la capitale de l'arrondissement de Mayence-Bingen dans l'État de Rhénanie-Palatinat.

Ingelheim est connue pour être un des palais favoris de Charlemagne. La ville est aujourd'hui fameuse pour sa production de vin rouge. À l'automne a lieu la « Fête du vin rouge » avec l’élection de sa « reine des vins ». C'est aussi le siège de l'entreprise pharmaceutique Boehringer Ingelheim, qui compte plus de 50 000 employés.

Ingilinhaim, Ingilinheim (782), Ingilenhaim, Engelheim, Hengilonheim, Engilonheim (822), Engilinheim (826), Hingilinheim (855), Ingilunheim (874), Ingulinheim (889), Ingelesheim (891), Ingelenheim (940), Ingilheim et Ingelnheim (1286).
Ingilenheim, Ingilinheim et Ingilunheim dans les Annales regni Francorum[1] (IXe siècle).
Nom composé de Ingel, peut-être dérivé du nom d'homme germanique Ingo, et de heim (« maison, foyer »).

Appartenances historiques

Drapeau du Palatinat du Rhin Palatinat du Rhin 1376-1797
Drapeau de la République cisrhénane République cisrhénane (Mont-Tonnerre) 1797-1802
Drapeau de la France République française (Mont-Tonnerre) 1802-1804
Drapeau de l'Empire français Empire français (Mont-Tonnerre) 1804-1813
Drapeau du Grand-duché de Hesse Grand-duché de Hesse 1816-1918
Drapeau de la république de Weimar République de Weimar 1918-1933
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand 1933-1945
Drapeau de l'Allemagne occupée Allemagne occupée 1945-1949
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1949-présent

Une assemblée générale de l'empire carolingien à Ingelheim. Nominoë est nommé comte de Vannes après la mort de Morvan, vaincu par les troupes franques[2].

Au VIIIe siècle Charlemagne fit édifier une résidence d’été, appelée le Kaiserpfalz, à Ingelheim. On dit que c’était son idée de planter le cépage bourguignon à Ingelheim que l’on cultive encore aujourd’hui. Beaucoup d’édifices à Ingelheim évoquent le passé historique de la ville. Parmi eux sont la Burgkirche, une église fortifiée, de vieilles portes de la ville comme Uffhubtor, Heidesheimer Tor, Allegässer Tor et Ohrenbrückertor, ainsi que l’église Remigius dédiée à Remi de Reims avec sa tour romane. Dans son « récit de la vie de Charlemagne (Vita Caroli Magni) », le biographe, Eginhard (770 – 840), mentionne, outre Aix-la-Chapelle, uniquement Nimègue et Ingelheim comme étant des édifices magnifiques.

Louis le Pieux est mort le sur une île du Rhin, mais il fut enterré dans l’église de Saint Arnulf à Metz où repose également sa mère Hildegard. Le démembrement de l’empire par le Traité de Verdun octroie la province de Worms – et donc Ingelheim – à Louis le Germanique. Pendant le Moyen Âge, l'importance de Ingelheim disparaît. Dans les documents, il est dégradé à l’état d’une « cour royale ». Le moine Eginhard IV. du Saint-Gall, à l’époque directeur de l’école cathédrale de Mayence, relate l’une des dernières fêtes de Pâques impériales célébrée le (donc sous Conrad II).

Henri de Bavière, chassé par les Lorrains, est impliqué dans une tentative d'assassinat contre son frère Otton Ier qui doit avoir lieu le jour de Pâques 941. Le complot est découvert, Otton fait enfermer son frère à Ingelheim et décapiter ses complices. Le comte Otton de Verdun est investi du duché de Lotharingie[3]. Un synode des évêques de France, de Lotharingie et de Germanie est ouvert en 948 à Ingelheim (synode d'Ingelheim), présidé par le légat pontifical, Marin, en présence des rois Otton Ier et Louis IV. Hugues le Grand est condamné pour avoir envahi le territoire du roi de Francie Louis d'Outremer et Artaud confirmé définitivement comme archevêque de Reims[4]. Les évêques danois de Slesvig, Ribe et Århus sont présents à Ingelheim[5].

Otton Ier, qui s'apprête à célébrer Pâques 953 à Ingelheim, échappe à une embuscade dressée par son fils Ludolphe de Souabe et Conrad le Roux révoltés contre lui. Il se rend à Mayence où l'archevêque Frédéric, qui fait partie de la conjuration, hésite à le faire entrer. Luidolphe et Conrad arrivent à leur tour à Mayence, déclarant qu'ils n'en veulent pas au roi mais à son frère Henri. Un accord est négocié avec la médiation de l'archevêque et le traité doit être ratifié à Aix-la-Chapelle pour Pâques[6].

Henri II de Bavière, venu célébrer Pâques 974 auprès de son neveu Otton II, est fait prisonnier. Il est enfermé à Ingelheim où il reste jusqu'au printemps 976. Le Léon, légat du pape Jean XV convoque un concile à Ingelheim. Gerbert d'Aurillac y participe peut être. Au milieu de février, il se joint à la suite qui accompagne Otton III à Rome pour son couronnement.

Le , l'empereur Henri III épouse Agnès d'Aquitaine à Ingelheim[7].

Sebastian Münster, l'auteur de la Cosmographia Universalis et recteur de l’université de Bâle, naquit en 1488 à Ingelheim.

Pendant le Blocus de Mayence, Merlin de Thionville avait son quartier-général à Ober-Ingelheim.

Manifestations culturelles et festivités

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  • Ingelheimer Rotweinfest, la fête viticole et fête foraine centrale
  • Eurofolk-Festival
  • Fête du port du quartier Frei-Weinheim directe au bord du Rhin
  • Les journées internationales, un engagement culturel et exposition artistique de Boehringer Ingelheim par François Lachenal
  • Musée près du palais impérial[8]

Personnalités

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La ville d'Ingelheim am Rhein est jumelée avec[9] :

Liens externes

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Notes et références

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  1. (la) « Annales regni Francorum », sur thelatinlibrary.com
  2. Bibliothèque de l'École des chartes Librairie Droz, 1864.
  3. Johann Christian Pfister, Amedée Paquis Histoire d'Allemagne Beauvais, 1837.
  4. Ferdinand Lot, Naissance de la France, Librairie Arthème Fayard, , 864 p. (lire en ligne).
  5. Gwyn Jones A history of the Vikings Oxford University Press, 2001 (ISBN 0192801341 et 9780192801340).
  6. Heinrich Luden Histoire d'Allemagne, Volume 3 Impr. de Béthune et Plon, 1844.
  7. Instituto Luis de Salazar y Castro Estudios genealógicos, heráldicos y nobiliarios en honor de Vicente de Cadenas y Vicent con motivo del XXV aniversario de la revista Hidalguía Ediciones Hidalguia, 1978 (ISBN 8400037871 et 9788400037871).
  8. Museum bei der Kaiserpfalz.
  9. Städtepartnerschaften.
  10. « Jumelage », Ville d'Autun (consulté le ).