Aller au contenu

Heliotropium amplexicaule

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Heliotropium amplexicaule
Description de l'image Heliotropium amplexicaule 1DS-II 1-1531.jpg.
Classification
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Lamiales
Famille Boraginaceae
Genre Heliotropium

Espèce

Heliotropium amplexicaule
Vahl, 1794[1]

Classification phylogénétique

Ordre aucun
Famille Boraginaceae

Synonymes

  • Cochranea anchusifolia (Poir.) Gürke[1]
  • Heliotropium anchusifolium (Poir.) DC[1]

Heliotropium amplexicaule, de nom commun héliotrope bleu, herbe bleue, verveine marron[2], est une espèce de plante de la famille des Boraginaceae et du genre Heliotropium.

Description

[modifier | modifier le code]

Heliotropium amplexicaule est une plante herbacée vivace touffue qui pousse des tiges ramifiées et velues jusqu'à environ 50 cm. Elle a un feuillage abondant de feuilles vertes oblongues au bord ondulé de 4 à 9 cm de long. Les inflorescences en épi terminal incurvé contiennent plusieurs minuscules fleurs violet vif avec des lobes arrondis et des gorges tubulaires jaunes. Les fruits sont des nucules appariées à surface rugueuse.

Répartition

[modifier | modifier le code]

Heliotropium amplexicaule est originaire d'Amérique du Sud, particulièrement de l'Argentine. Elle est une espèce introduite dans tous les continents.

Elle est considérée comme une mauvaise herbe nuisible en Australie[3].

Écologie

[modifier | modifier le code]

Elle est une plante hôte de la chenille de Crombrugghia distans[4], du Petit monarque, Tirumala hamata et Utetheisa elata.

La lutte biologique est à l'étude pour réduire la propagation de cette plante en Nouvelle-Galles du Sud et dans les régions avoisinantes en Australie. Les expériences ont montré un intérêt particulier pour Deuterocampta quadrijuga et les altises.

Toxicité

[modifier | modifier le code]

Heliotropium amplexicaule contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques[5]. Elle est toxique pour le bétail[2].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. ↑ a b et c GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 18 juin 2021.
  2. ↑ a et b Novy, « Heliotropium amplexicaule », sur fleurs-fruits-feuilles-de.com, (consulté le )
  3. ↑ (en) William Thomas Parsons, Eric George Cuthbertson, Noxious Weeds of Australia, Inkata Press, , 692 p. (lire en ligne), p. 333
  4. ↑ (en) « Crombrugghia distans », sur Plant Parasites of Europe (consulté le )
  5. ↑ Vincent Delpech, Substances toxiques d'origine végétale présentes dans le miel à partir de deux exemples : les alcaloïdes pyrrolizidiniques et les grayanotoxines, , 103 p. (lire en ligne), p. 34

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Heliotropium_amplexicaule&oldid=206261317 ».