HMS R4
HMS R4 | |
Profil d'un sous-marin de classe R | |
Type | Sous-marin |
---|---|
Classe | R |
Fonction | militaire |
Histoire | |
A servi dans | Royal Navy |
Commanditaire | Royal Navy |
Constructeur | Chatham Dockyard |
Chantier naval | Chatham (Kent) Royaume-Uni |
Fabrication | acier |
Quille posée | |
Lancement | |
Commission | |
Statut | Vendu le |
Équipage | |
Équipage | 2 officiers, 20 marins |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 49,91 m |
Maître-bau | 4,80 m |
Tirant d'eau | 4,64 m |
Déplacement | 410 tonnes en surface 503 tonnes en plongée |
Propulsion | 1 moteurs Diesel 8 cylindres 2 moteurs électriques |
Puissance | 480 ch en surface aux Diesel 1 200 ch en plongée aux électriques |
Vitesse | 9,5 nœuds en surface 14 nœuds en plongée |
Profondeur | 75 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 6 tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm |
Électronique | Hydrophone |
Rayon d'action | 2 400 nautiques (km) à 9 nœuds (km/h) en surface 15 nautiques à 9,5 nœuds en plongée 13 tonnes de carburant |
Pavillon | Royaume-Uni |
modifier |
Le HMS R4[Note 1] est l’un des 10 sous-marins britanniques de Classe R construits pour la Royal Navy pendant la Première Guerre mondiale. Le bateau n’a pas été achevé avant la fin de la guerre et a été vendu à la ferraille en 1934.
Conception
[modifier | modifier le code]Les sous-marins de classe R ont été conçus pour répondre à une exigence de l’Amirauté portant sur un sous-marin « chasseur-tueur » spécialisé, en mettant l’accent sur les performances en immersion. Les navires avaient une longueur hors-tout de 49,9 m, une largeur de 4,6 m et un tirant d'eau moyen de 3,5 m. Leur déplacement était de 420 tonnes en surface et 511 tonnes en immersion. Les sous-marins de classe R avaient un équipage de 2 officiers et 20 matelots[1]. Ils pouvaient plonger jusqu’à une profondeur de 150 pieds (45,7 m)[2].
Pour la navigation en surface, les navires étaient propulsés par un seul moteur Diesel à huit cylindres[3] de 240 chevaux-vapeur (179 kW) qui entraînait l’unique arbre d'hélice. Une fois immergés, ils étaient propulsés par un moteur électrique de 1 200 chevaux (895 kW). Ils pouvaient atteindre 9,5 nœuds (17,6 km/h) en surface et 15 nœuds (28 km/h) sous l’eau. La classe R avait un rayon d'action de 2400 milles marins (4 400 km) à 9 nœuds (17 km/h) en surface et 60 milles marins (110 km) à 5 nœuds (9,3 km/h) en immersion[4].
Les navires étaient armés de six tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm) à l’avant. Ils transportaient six torpilles de rechargement, soit un total d’une douzaine de torpilles. Ils étaient équipés d’un réseau de cinq hydrophones à l’avant pour leur permettre de localiser et d’engager des cibles lorsqu’ils étaient en immersion[4].
Engagements
[modifier | modifier le code]Le HMS R4 fut construit par Chatham Dockyard. Sa quille fut posée le , il est lancé le et mis en service le . Comme la plupart des autres sous-marins de classe R, il est arrivé trop tard pour participer aux combats de la Première Guerre mondiale. Sa forme lui a valu d’être surnommé « La Limace »[5].
Le , le R4 s’échoua à Exmouth, dans le Devon, en Angleterre. Il a été renfloué 10 heures et demie plus tard[6].
Le R4 a été le seul navire de sa classe à survivre jusqu’aux années 1930. Des ajouts à sa coque extérieure ont permis d’améliorer légèrement sa tenue à la mer, au prix d’une vitesse en immersion réduite de 15 nœuds à 13 nœuds. Il a été utilisé comme cible sous-marine rapide à l’école de lutte anti-sous-marine de Portland jusqu’en 1934, puis vendu le à Young, de Sunderland.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « HMS R4 » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]- Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin
Références
[modifier | modifier le code]- Gardiner & Gray, p. 93
- Harrison, chapitre 19
- Harrison, chapitre 25
- Harrison, chapitre 10
- J.J Tall et Paul Kemp, HM Submarines in Camera An Illustrated History of British Submarines, Sutton Publishing, (ISBN 0-7509-0875-0), p. 71
- (en) « Submarine aground », The Times, Londres, no 44421,
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Paul Akermann, Encyclopaedia of British Submarines 1901–1955, Penzance, Cornwall, Periscope Publishing, , reprint of the 1989 éd. (ISBN 1-904381-05-7).
- (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN 978-1-86176-281-8).
- Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships: 1906–1921, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-85177-245-5).
Liens internes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- A. N. Harrison, « The Development of HM Submarines From Holland No. 1 (1901) to Porpoise (1930) (BR3043) » [archive du ], Submariners Association: Barrow in Furness Branch, (consulté le ).