Glénat (Cantal)
Glénat | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Aurillac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne | ||||
Maire Mandat |
Claude Prat 2020-2026 |
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Code postal | 15150 | ||||
Code commune | 15076 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
171 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 54′ 07″ nord, 2° 10′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 534 m Max. 747 m |
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Superficie | 24,27 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Paul-des-Landes | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Glénat est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune de Glénat se trouve dans le Massif central, à l'ouest du département du Cantal. Elle comprend les lieux-dits Espinadel, Lavaysse, Estreps, Lavialle Verte, Clamagirand, Glenadel et les Mestries.
Le bourg de Glénat, à l'intersection des routes départementales (RD) 32 et 33, se situe, en distances orthodromiques, vingt kilomètres à l'ouest d'Aurillac.
Le territoire communal est également desservi par les RD 7 et 220.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Glénat est limitrophe de six autres communes. Au nord, son territoire communal est distant de moins de cinq cents mètres de celui de Laroquebrou.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 245 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sousceyrac »sur la commune de Sousceyrac-en-Quercy à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 505,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Glénat est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,3 %), forêts (37,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %), zones urbanisées (1,2 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 183, alors qu'il était de 189 en 2013 et de 178 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 51,4 % étaient des résidences principales, 27,9 % des résidences secondaires et 20,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,4 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Glénat en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (27,9 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,8 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Glénat[I 2] | Cantal[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 51,4 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 27,9 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 20,8 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Glénat est un lieu très ancien, mentionné dans la charte de Clovis. Il y est dit : « À Glénat, sont deux métairies occupées par les serfs Imbert et Dodon, qui font des charrois, donnant une mesure de blé et deux sous ».
L'église est ancienne, mais a été mal restaurée. Le clocher date de 1624.
Glénat était le siège d'une justice seigneuriale sur ressort au bailliage d'Aurillac et en appel de la prévôté de Maurs.
Il y avait à Glénat une communauté de prêtres richement dotée, qui fit hommage en 1540 au roi.
Il y a un château qui faisait partie, en 1650, de ceux qui étaient considérés comme importants à la défense du pays. Il appartenait alors à plusieurs seigneurs qui coopéraient en commun à son entretien. À son origine, il consistait en une grosse tour entourée de constructions crénelées et ayant des mâchicoulis. C'était une forteresse ceinturée en outre de fossés. Il est alors appelé le château supérieur. Au XVe siècle, Le bourg était fortifié par une muraille de défense se rattachant au château.
En 1502, Philippe de la Grillère était le seigneur propriétaire du château bas auquel il laissa son nom qui devint château de La Grillère.
En 1562, M. de Brezons, gouverneur d'Aurillac y plaça une garnison de soldats.
En 1632, Anne de la Grillière, seigneuresse de Glénat, fit donation devant le notaire Sarraute (lui-même protestant) au pasteur Lafon et à Antoine Deboyer, d'une des salles de son château pour servir la célébration du culte réformé. Le pasteur décède quelques années plus tard. Le culte est alors épisodiquement assuré par des pasteurs venant du département voisin.
En 1829, Spinadel fusionne avec Glénat[11].
Le bourg de Glénat a un groupe scolaire édifié en 1880.
Glénat en 1912
- Superficie de la commune : 2 428 hectares
- Population : 609 habitants - électeurs : 202
- Contributions indirectes : 13 742,02 F
- Mairie : M. Cordonnier Clément - adjoint : M. Brugnes Ovide
- Curé : M. Puéchavy
- Instituteur : M. Lassus
- Institutrice : Mme Lassus
- Bureau téléphonique
- Foire :
- Fête patronale :
- Distance du chef-lieu du canton : 9 kilomètres
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2021, la commune comptait 171 habitants[Note 3], en évolution de −5,52 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sports
[modifier | modifier le code]Le terrain de football est situé route de Siran et reçoit les rencontres de l'AS Omps-Glénat.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le château de La Grillère[17] date du XIIIe siècle et a été remanié au XVIIe siècle. Il possède un corps de logis flanqué à l'arrière de deux tours romanes à mâchicoulis. En 1987, les façades et toitures du château et de la grange, ainsi que son escalier du XVIIe siècle et un plafond peint sont inscrits au titre des monuments historiques. Aujourd'hui, ce château a été aménagé en chambres d'hôtes.
- Église Saint-Blaise avec clocher-mur.
-
Le château de La Grillère et sa grange. -
L'église Saint-Blaise. -
Nef de l'église Saint-Blaise.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'or aux trois gerbes de blé de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Démissionnaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Glénat » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Glénat - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Glénat - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Glénat et Sousceyrac-en-Quercy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Sousceyrac », sur la commune de Sousceyrac-en-Quercy - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Sousceyrac », sur la commune de Sousceyrac-en-Quercy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Aurillac », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Claude Prat, nouveau maire de Glénat, La Montagne, 23 juin 2017.
- « Claude PRAT », sur PCF.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Château de la Grillière », notice no PA00093517, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture