Germano Celant
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Cimetière de Lambrate (d) |
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Quartier Prada (d) |
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Eugenio Battisti (d) |
Germano Celant (né à Gênes le et mort à Milan le ) est un critique d'art italien, célèbre notamment pour être à l'origine en de l'expression « Arte Povera », « art pauvre », pour désigner un groupe d'artistes italiens - Alighiero Boetti, Mario Merz, Gilberto Zorio, Michelangelo Pistoletto, Giuseppe Penone, Luciano Fabro, Jannis Kounellis, Pino Pascali.
Carrière
[modifier | modifier le code]Commissaire invité, Germano Celant organisa l'exposition Arte & Ambiente dans le Pavillon italien de la 37e Biennale de Venise en 1976[1]. Depuis Off media (à Bari en 1977), il commença à collaborer avec le musée Guggenheim de New York, pour lequel il devint par la suite senior curator. Toujours au Guggenheim, il prépara en 1994 l’exposition Italian Metamorphosis 1943-1968. Il organise ensuite d’autres expositions au Centre Pompidou de Paris (1981), à Londres (1989) et au Palazzo Grassi à Venise (1989). Pour le même Palazzo Grassi en 1986, il organisa la grande rétrospective Futurismo e Futurismi. En 1996, il organisa la première édition de la Biennale de Florence Arte e Moda. En 1997, il fut nommé directeur de la 47e Biennale de Venise puis directeur artistique de la Fondation Prada à Milan[2],[3].
Pour l'organisation de La mostra Art & Food dans le cadre de l'Exposition universelle de Milan 2015, le critique d'art Philippe Daverio écrit :
« Stimo la capacità di Celant di farsi dare soldi, la sua cupidigia è pari ai suoi non meriti e al suo ruolo nelle lobby dell’arte». »
« J'apprécie la capacité de Celant à gagner de l'argent, sa cupidité est égale à son manque de mérite et son rôle dans les lobbies de l'art. »
Germano Celant est mort le à l'âge de 80 ans, à l'hôpital San Raffaele de Milan, en raison de complications causées par le COVID-19[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Germano Celant: Sharing a Dream », sur www.domusweb.it (consulté le )
- (it) Massimo Mattioli, « Miuccia Prada e Germano Celant premiati a New York dall’Independent Curators International.... », sur Artribune, (consulté le ).
- « Rencontre avec Germano Celant - Musée d'art contemporain de Lyon », sur .mac-lyon.com (consulté le ).
- (it) Oriana Liso, « Milioni di euro per mostre e curatori: su Expo 2015 si abbatte una nuova tempesta », sur Repubblica.it, (consulté le ).
- (it) Dario Papalardo, « È morto Germano Celant, padre dell'arte povera - la Repubblica », sur la Repubblica, Repubblica, (consulté le ).
Liens
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Martine Béguin, « Le renouveau de la scène artistique milanaise », sur rts.ch, (consulté le ).
- (it) Lara Conte, « Germano Celant: l'archivio come pratica. Da una dimensione curatoriale transnazionale a una visione planetaria e globale », dans Massimo Maiorino, Maria Giovanna Mancini, Francesca Zanella (dir.), Archivi esposti: teorie e pratiche dell'arte contemporanea, Quodlibet, coll. « Quaderni dell'Accademia », (ISBN 9788822908193), p. 49-56.
- « Venise : le cabinet des merveilles de la Fondation Prada », Les Échos, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Laura Petican, Arte povera and the baroque : building an international identity, Berne, : P. Lang, , 275 p. (ISBN 9783034304771).
- Giuliano Sergio (trad. James Gussen), « Arte povera, une question d’image. Germano Celant et la représentation critique de la néo-avant-garde », Études photographiques, no 28, , p. 120-142 (lire en ligne ).
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :