Front national de libération (Syrie)
Front national de libération | ||
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Idéologie | Nationalisme syrien Islamisme sunnite (en partie) |
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Objectifs | Renversement du régime baasiste de Bachar el-Assad | |
Fondation | ||
Date de formation | ||
Pays d'origine | Syrie | |
Dissolution | ||
Causes | Ralliement à l'Armée nationale syrienne en octobre 2019 | |
Actions | ||
Zone d'opération | Gouvernorats d'Idleb, Hama, Alep et Lattaquié | |
Organisation | ||
Chefs principaux | • Fadil Allah al-Hajji • Souhaib Layyouch |
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Membres | 30 000 à 75 000[1],[2] | |
Fait partie de | ![]() |
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Soutenu par | Turquie | |
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Le Front national de libération (arabe : جبهة الوطنية للتحرير, al-Jabhat al-Wataniya al-Tahrir) est un groupe rebelle de la guerre civile syrienne fondé le . Il rallie l'Armée nationale syrienne en octobre 2019.
Logos et drapeaux
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Premier logo du Front national de libération.
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Drapeau du Front national de libération.
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Drapeau de l'Armée syrienne libre, également utilisé par le Front national de libération.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le Front national de libération est fondé le par la fusion de onze groupes de l'Armée syrienne libre actifs dans le gouvernorat d'Idleb et le nord du gouvernorat de Hama[1],[3] :
- La 1re division côtière[1]
- La 2e division côtière[1]
- La 23e division[1]
- Al-Forqat al-Wasti[1]
- L'Armée libre d'Idleb[1]
- La Brigade Al-Hurriyat[1]
- Faylaq al-Cham[1]
- Jaych al-Nasr[1]
- Jaych al-Nokhba[1]
- Jaych al-Thani[1]
- Liwa Shuhada al-Islam[1]
Le , d'autres groupes rebelles annoncent leur ralliement au Front national de libération[4],[5] :
- Jabhat Tahrir Souriya[4],[5], qui lui-même regroupe Ahrar al-Cham et le Harakat Nour al-Din al-Zenki
- Suqour al-Cham[5]
- Jaych al-Ahrar[4],[5]
- Tajamu Dimashq[5]
Selon le chercheur Charles Lister : « La Turquie cimente encore un peu plus son influence à Idleb, au moment où les groupes armés de l'opposition — à l'exception de HTS — cherchent à dissuader le régime »[4].
Le , le Front national de libération rallie l'Armée nationale syrienne[6],[7].
Organisation
[modifier | modifier le code]À sa fondation, Fadlallah al-Hajji, chef de Faylaq al-Cham, est désigné comme le commandant du Front national de libération et Suhaib Layyouch, de Jaych al-Nasr, comme le commandant en second[1]. Le groupe compterait 30 000 combattants selon l'Agence Anadolu[1]. Le FNL revendique pour sa part 50 000 combattants en juin 2018[3], puis 75 000 en octobre 2018[2].
Actions
[modifier | modifier le code]Le , le groupe arrête 45 personnes, pour avoir tenté de négocier des « accords de réconciliation » avec le régime[8].
Le 27 novembre 2024, il se joint à l'Offensive d'Alep lancé par Hayat Tahrir al-Cham
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Burak Karacaoglu, Esref Musa, « 11 Syrian opposition groups form new front in Idlib », Agence Anadolu,
- Luc Mathieu, « A Idlib, «les plus chanceux n’ont perdu que leur maison» », Libération,
- « La Syrie en une journée : le 7 juin 2018 », Syrie News,
- AFP, « Syrie: nouvelle coalition de rebelles à Idleb, dans le viseur du régime », Le Point,
- Charles Lister, « BREAKING - #JTS (Ahrar al-Sham & #Zinki) have merged into the #FSA-run National Liberation Front (NLF), alongside Suqor al-Sham, Jaish al-Ahrar & Tajamu Dimashq. #Turkey cements its influence in #Idlib yet further - as non-#HTS armed opposition groups seek to deter regime »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Twitter,
- ↑ Eşber Ayaydın,Tuncay Çakmak, « En Syrie, "l’Armée Nationale" et "Le Front National de Libération" se sont unifiés », Anadolu Agency,
- ↑ Benjamin Barthe, « Face aux Kurdes, la Turquie envoie combattre des rebelles syriens avides de revanche », Le Monde,
- ↑ AFP, « Syrie : les rebelles arrêtent 45 personnes pour complicité avec le régime », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )