François Pierre Olivier de Rougé
Député français | |
---|---|
Maire |
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 60 ans) Bouray-sur-Juine |
Nationalité | |
Activités |
Homme politique, officier, militaire |
Père | |
Mère |
Julie de Coëtmen (d) |
Enfant |
Augustin Charles Camille de Rougé, Comte de Rougé et de Plessis-Bellière (d) |
Distinction | |
---|---|
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 7 YD 930)[1] |
François Pierre Olivier de Rougé, dit le « comte du Plessis-Bellière » et le « marquis du Fay », né le à La Bellière (Maine-et-Loire) et mort le à Bouray-sur-Juine (Essonne), est un officier général français du XVIIIe siècle.
Biographie
[modifier | modifier le code]Issu de la famille de Rougé, François Pierre Olivier de Rougé est le fils de Pierre François de Rougé, seigneur de la Bellière, dit le « marquis de Rougé » et de Marie Claude Jeanne Julie de Coëtmen.
Il entreprend une carrière militaire, qu'il débute en 1772 comme sous-lieutenant au régiment de Flandres. En 1777, il est promu capitaine.
En 1780, il est nommé mestre de camp en second au régiment de Flandres, puis en 1788 mestre de camp du régiment de Bresse.
En 1789, il est élu député suppléant de la noblesse de Paris aux États généraux mais n'est pas appelé à siéger.
Il émigre avec sa famille dès le mais regagne la France au printemps 1790.
Nommé maréchal de camp le , il se réfugie en 1792 en Suisse, à Fribourg, avec sa famille. Il sert dans l'Armée des Princes. Son épouse suit la princesse de Condé à Vienne, puis en Ukraine et à Varsovie. Tous regagnent la France après l'amnistie des émigrés, en 1803.
De 1809 à 1816, il est maire de Bouray-sur-Juine, où se trouve le château de Mesnil-Voisin, dont son épouse a hérité.
Le , Louis XVIII le fait lieutenant-général.
Il meurt le à Bouray-sur-Juine.
Mariage et descendance
[modifier | modifier le code]Le , il épouse à Paris, Marie Josèphe Vincente de Robert de Lignerac de Caylus ( - ), fille d'Achille Joseph Robert de Lignerac, marquis de Lignerac, 1er duc de Caylus, grand d'Espagne, grand bailli héréditaire d'Auvergne, lieutenant général des armées du Roi et de Marie de Lévis de Châteaumorand, sa première épouse[2]. Tous deux ont quatre enfants :
- Catherine Innocente de Rougé (Paris, - ), mariée en 1816 avec le comte César René de Choiseul Praslin (1779-1846) ;
- Adolphe François Joseph de Rougé, père jésuite (Paris, - Rome, ) ;
- Augustin Charles Camille de Rougé (Paris, - ), colonel, officier de la Légion d'honneur, démissionnaire en 1830. Ayant pris part à la guerre de Vendée en 1832, il est emprisonné à La Flèche. Il vit ensuite dans la retraite au château des Rues, dont il a hérité en 1808. Marié en 1808 avec Charlotte de La Porte de Riantz (1790-1852), ils sont les parents de l'égyptologue Emmanuel de Rougé, les grands-parents d'Olivier de Rougé, sénateur du Maine et Loire et les arrière-grands-parents d'Alain de Rougé, député de la Sarthe ;
- Herminie Louise Joséphine Mélanie de Rougé, religieuse (Paris, - )[3],[4].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1790.
Références
[modifier | modifier le code]- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- Grand Armorial de France, tome VI, page 74.
- Comte de Chastellux, Notes prises aux archives de l'état-civil de Paris, Paris, Librairie Jean-Baptiste Dumoulin, , 634 p. (lire en ligne), p. 536
- Vicomte Olivier de Rougé, Histoire généalogique de la Maison de Rougé, Vendôme, Henri Chartier, , 522 p. (lire en ligne), p. 457-481
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Famille de Rougé
- Personnalité bretonne du XVIIIe siècle
- Personnalité bretonne du XIXe siècle
- Commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Général français du XVIIIe siècle
- Maire de l'Essonne
- Maire du Premier Empire
- Député français de la noblesse en 1789-1791
- Naissance en janvier 1756
- Décès en septembre 1816
- Décès à 60 ans