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Fernand-Alexandre Curmer

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Fernand-Alexandre Curmer
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Fernand Alexandre CurmerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
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Grade militaire
Conflit
Distinctions
Archives conservées par

Fernand-Alexandre Curmer, né à Paris le et mort le à Paris, est un général français.

Général commandant le secteur de Toul au début de la Première Guerre mondiale, puis attaché au Grand quartier général des armées de l'Est, président de la commission des gaz asphyxiants, il est blessé en 1915. Il commande l’École polytechnique de 1916 à 1919.

Fernand Alexandre Curmer est le fils d'Édouard Nicolas Curmer (1803-1876), receveur principal des contributions indirectes, et d'Émélie Louise Warmé (1818-1871)[2]. Il est le neveu du célèbre éditeur Léon Curmer (1801-1870). Il réussit en 1874 le concours de l'École polytechnique, il est reçu 75e. À sa sortie de l'École en 1876, classé 183e sur 252, il choisit le Génie[2]. Il passe alors par l'École d'application de Fontainebleau et en sort en 1878 lieutenant dans le génie. Capitaine en second en 1881, capitaine en premier en 1887, il sert en Tunisie de 1888 à 1891. Il est ensuite détaché au ministère de la guerre, puis devient chef de la commission technique du génie en 1906, Colonel en 1907, il prend en 1909 le commandement du 5e régiment du génie, puis en 1910 celui du 3e régiment du génie[3].

Général de brigade en 1912, il est à la mobilisation de 1914, le 2 août, nommé commandant du secteur de Toul, puis commandant du génie de la 5e armée en octobre 1914. Le mois suivant, il est nommé en mission au Grand quartier général des armées de l'Est, puis y est attaché définitivement en février 1915, et devient conseiller technique du génie et inspecteur des fortifications[3]. Comme inspecteur général du génie, il prend part aux premières études sur les gaz asphyxiants, préside la commission sur le sujet et rend « de nombreux avis négatifs »[4],[5]. À Satory en 1915, lors d'une expérience, il est gravement blessé à la jambe, avec de multiples fractures[2].

Le général Gallieni lui confie le commandement de l'École polytechnique à la réouverture de l'École, de 1916 à 1919[6]. Il est Commandeur de la Légion d'honneur[3]. Il passe dans la section de réserve en 1919[7].

Il meurt en 1937.

Distinctions

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Notes et références

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  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. a b et c Bibliothèque de l'École polytechnique, Famille polytechnicienne, « Curmer, Fernand Alexandre » : notice, registre matricule, fiche matricule.
  3. a b c d e et f Ministère de la Culture, base léonore, « Curmer, Fernand Alexandre ».
  4. Charles Moureu, Les leçons de la guerre: la chimie et la guerre, science et avenir, Masson, , 384 p. (OCLC 459699990), p. 32.
  5. Luce Giard, Jean-François Picard, Elisabeth Pradoura, Cahiers pour l'histoire du CNRS, 1939-1989, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, 1990, p. 34.
  6. Jean-Pierre Callot et Philippe Journau, Histoire de l'École polytechnique, Paris, C. Lavauzelle, , 497 p. (ISBN 2702500129), p. 473
  7. La Revue scientifique, volume 57, 1919, p. 633.

Liens externes

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