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Ferdinand von Westphalen

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Ferdinand von Westphalen
Illustration.
Ferdinand Otto Wilhelm Henning von Westphalen
Fonctions
Ministre de l'Intérieur de Prusse

(7 ans, 9 mois et 18 jours)
Prédécesseur Otto Theodor von Manteuffel
Successeur Eduard Heinrich von Flottwell
Ministre de l'Agriculture de Prusse

(3 ans, 9 mois et 27 jours)
Prédécesseur Otto Theodor von Manteuffel
Successeur Karl Otto von Manteuffel
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lübeck
Date de décès (à 77 ans)
Lieu de décès Berlin
Père Johann Ludwig von Westphalen
Fratrie Jenny von Westphalen

Ferdinand Otto Wilhelm Henning von Westphalen (, Lübeck - , Berlin), est un homme politique prussien.

Fils de Johann Ludwig von Westphalen, il fait ses études au lycée de Salzwedel. Il étudie de 1816 à 1819 dans les universités de Halle, Göttingen et Berlin. De 1826 à 1830, il est administrateur de l'arrondissement de Bitburg, en 1830 membre du gouvernement d'Erfurt et huit ans plus tard, il est haut fonctionnaire et chef du département de l'intérieur du gouvernement à Trèves et en 1843, il est vice-président du district de Liegnitz. En 1844, il devient vice-président du gouvernement à Stettin et en 1849 président du district de Liegnitz.

Après la Révolution allemande de 1848/1849 et la mort inattendue de Frédéric-Guillaume de Brandebourg, Westphalen est nommé le 15 décembre 1850 ministre prussien de l'intérieur et ministre intérimaire des affaires agricoles à la suggestion de Leopold von Gerlach de Frédéric-Guillaume IV dans le gouvernement Manteuffel[1] (1850-1858).

Lors de la première audience, le roi le loue comme "aussi excellent qu'il ne l'aurait pas espéré". Ferdinand von Westphalen rétablit les parlements provinciaux, abrogés en 1848, pour exercer temporairement les pouvoirs des assemblées provinciales. Il contre toutes les attaques selon lesquelles il s'agit d'une violation de la Constitution par un mémorandum daté du 16 janvier 1852, et oralement, étouffant toute autre discussion publique sur la question.

En dépit de leurs divergences politiques, il est resté en termes amiables avec le couple formé par le mariage de sa demi-sœur Jenny von Westphalen avec Karl Marx[2].

Conformément à sa "demande répétée", Westphalen est libéré de son poste de ministre de l'Intérieur par le décret suprême de 7 octobre 1858 , tout en conservant le titre et le rang de ministre d'État et en percevant sa pension légale[3].

Ferdinand von Westphalen décède en 1876 à l'âge de 77 ans à Berlin et est enterré dans l'ancien cimetière Saint-Matthieu à Schöneberg La tombe n'est pas préservée[4].

Jugements sur Ferdinand von Westphalen

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Oskar Meding commente à son sujet: «Personnellement très honorable, mais politiquement complètement rétrograde»[5].

Karl Marx le qualifie d'aristocrate exemplaire dans une lettre à Arnold Ruge en 1842 (via Bruno Bauer): «Comme j'apprends ici de mon futur beau-frère, un aristocrate comme il faut, on est plus en colère à Berlin à propos de la bonne foi."[6]

Hajo Holborn, un historien ayant une expérience de travail pour le Bureau des services stratégiques, pensait que Ferdinand von Westphalen est le principal conspirateur de toute la camarilla du gouvernement prussien. Son réseau d'espionnage surveille les amis et les ennemis, même le prince Guillaume, l'héritier prussien du trône, lorsqu'il critique la guerre de Crimée[7] .

  • Philipp von Westphalen: Geschichte der Feldzüge Herzog Ferdinands von Braunschweig-Lüneburg, hrsg. von Ferdinand von Westphalen. 6 Bände. Decker, Berlin 1859–1872 (Digitalisat: Band 1, Band 2, Band 3, Band 4, Band 5, Band 6)
  • Westphalen, der Secretär des Herzogs Ferdinand von Braunschweig-Lüneburg. Decker, Berlin 1866 Digitalisat

Bibliographie

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  • (de) Friedrich Thimme, « Westphalen, Ferdinand von », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 42, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 221-226
  • Lagai: Westphalen, Ferdinand Otto Wilhelm Henning v. In: Pierers Universal – Conversations -Lexikon. Neuestes encyklopädisches Wörterbuch aller Wissenschaften Künste und Gewerbe. Sechste, vollständig umgearbeitete Aufl., Achtzehnter Band. Vacarins – Zywilst, Oberhausen und Leipzig 1879, S. 462.
  • Rudolf Herrnstadt: Die erste Verschwörung gegen das internationale Proletariat. Zur Geschichte des Kölner Kommunistenprozesses 1852. Rütten & Loening, Berlin 1958.
  • Jürgen Reetz: Vier Briefe von Jenny Marx aus den Jahren 1856 – 1860. Trier 1970. (Schriften aus dem Karl-Marx-Haus Heft 3)
  • Zur Persönlichkeit von Marx´ Schwiegervater Johann Ludwig von Westphalen. Heinz Monz, Politische Anschauung und gesellschaftliche Stellung von Johann Ludwig von Westphalen; Konrad von Krosigk, Ludwig von Westphalen und seine Kinder. Bruchstücke familiärer Überlieferungen. Georg Eckert (de), Jenny Marx und die Familie Florencourt. Zufallsfunde aus Braunschweiger Archiven. Trier 1973. (Schriften aus dem Karl-Marx-Haus Heft 9)
  • Horst Romeyk: Westphalen, Otto Wilhelm Henning Ferdinand v. In Heinz Monz (Hrsg.): Trierer biographisches Lexikon. Landesarchivverwaltung, Koblenz 2000, (ISBN 3-931014-49-5), S. 504.
  • Ernst Block: Jurist, Beamter und Staatsminister in Preußen. Bedeutende altmärkische Persönlichkeiten: Leben und Wirken von Ferdinand Otto Wilhelm Henning von Westphalen. Geb. 23. April 1799 in Lübeck; gest. 2. Juli 1876 in Berlin. In: Gardelegener Volksstimme. Amtlicher Anzeiger des Altmarkkreises Salzwedel. Gardelegener Kreisanzeiger, Kalbe-Rundschau. Magdeburger Verlag, Magdeburg 25. April 2002.
  • Heinrich Gemkow: Aus dem Leben einer rheinischen Familie im 19. Jahrhundert. Archivalische Funde zu den Familien von Westphalen und Marx. In: Jahrbuch für westdeutsche Landesgeschichte. 34. Jg. 2008 Sonderdruck, S. 497–524.

Notes et références

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  1. Auguste Cornu, Karl Marx ; l'homme et l'œuvre : De l'hégélianisme au matérialisme historique (1818-1845), Paris, Impr. des Presses universitaires de France, (lire en ligne), p. 36.
  2. (de) Jürgen Reetz, « Vier Briefe von Jenny Marx aus den Jahren 1856-1860 », Schriften aus dem Karl-Marx-Haus, Trèves, no 3,‎ , p. 1-16.
  3. GStA PK I. HA Rep. 89 Nr. 3693, fol. 90 r
  4. Hans-Jürgen Mende: Lexikon Berliner Grabstätten. Haude & Spener, Berlin 2006. S. 310.
  5. Friedrich Thimme, S. 225.
  6. MEGA, Dietz 1975, Dritte Abteilung Briefwechsel Band 1, S. 25
  7. Hajo Holborn: A History of Modern Germany 1840-1945, Princeton University Press 1982, S. 110

Liens externes

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