Aller au contenu

Famille de Reilhac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

de Reilhac
Image illustrative de l’article Famille de Reilhac
Armes de la famille.

Blasonnement D'argent au lion de sable, écartelé de gueules à l'aigle d'argent.
Devise « Nec aspera terrent »
Branches Reilhac-Brigueuil
Période Du XIIIe siècle au XXe siècle
Pays ou province d’origine Limousin
Allégeance Royaume de France
Fiefs tenus Vicomté de Mérinville et de Brigueuil et Montrollet
Montry
Demeures Château de Montry

La famille de Reilhac, est une famille de la noblesse française, originaire de Reilhac (actuellement Champniers-et-Reilhac) en Dordogne.

La famille trouve son origine à Reilhac, situé sur l'actuelle commune de Champniers-et-Reilhac, en Dordogne[1].

La filiation la plus ancienne remonte au XIIIe siècle où Pierre de Reilhac[2] fut conseiller du roi Jean Le Bon. Il meurt après 1369, avec le titre de chanoine séculier de l'église de Chartres.

Dans la branche aînée, son arrière petit-fils Jean de Reilhac (1430-1505), secrétaire général des Finances et ambassadeur des rois Charles VII, Louis XI et Charles VIII. En 1466, il épouse Marguerite de Chanteprime, dame de La Queue-en-Brie, et devient le seigneur, baron des terres de la Queue, Pontault, les Bordes et Bonneuil. Son arrière petit fils, Claude II, obtient le domaine du château des Hautes-Maisons de Montry[3]. Le dernier descendant mâle fut le comte Albert de Reilhac décédé en 1923. Sa fille Marie, décédée en 1929, est la dernière descendante de la branche aînée établie à Montry[4].

La branche cadette (dénommé Reilhac-Brigueuil) se développe à partir de Clément, fils de Pierre II de Reilhac. Vers 1401, le roi lui attribue la seigneurie de Brigueuil, puis le titre de vicomte. Le dernier descendant fut François, décédé en 1581 sans postérité.

Personnalités

[modifier | modifier le code]
Gravure de Claude de Reilhac, seigneur de Montry (vers 1550).
  • Pierre de Reilhac (??? - 1324), abbé de Saint-Pierre de Brantôme.
    • Pierre II de Reilhac (??? - 1369), conseiller de Jean II le Bon.
      • Pierre III (??? - 1402), conseiller de Charles VI en 1388
        • Guillaume de Reilhac (??? - v.1465), au service de Louis le Bon dauphin d'Auvergne
          • Jacques de Reilhac, conseiller au Parlement de Paris de 1458 à 1471
          • Jean de Reilhac (1430 - 1505), secrétaire de Charles VII, secrétaire général des Finances sous Louis XI[5].
            • Tristan de Reilhac, seigneur de Pontault.
            • 2 filles : Louise et Marie
            • Jean II, baron de la Queue en Brie, secrétaire général des Finances.
              • Claude, baron de Reilhac (1516 - 1559), maréchal des logis et page de l'Amiral de Brion.
                • Claude II (1553 - 1595), décédé lors des Guerres de la Ligue.
                  • Henri (1579 - 1613)
                  • Jean III, seigneur des Carreliers (1586 - 1665), participe à la guerre de Trente Ans.
                    • Gabriel (??? - 1684).
                      • Joseph (??? - 1706).
                        • 1 garçon
                        • Claude Augustin (1697 - 1787)
                          • François Claude (1738 - 1787)
                          • Augustin Philippe (1734 - 1810), participe à la bataille de Fontenoy, à la guerre de Sept Ans en tant que commandant dans le régiment du Dauphin et à l’élection du député noble du bailliage de Meaux lors des États généraux de 1789[6].
                            • Alphonse Emmanuel (1797 - 1813)
                            • Antoine, comte de Reilhac (1794 - 1875), garde du corps de Louis XVIII.
                              • Albert Alphonse, comte de Reilhac (1846 - 1923)
                                • Françoise (1874 - 1929)
      • Clément, vicomte de Brigueuil (??? - 1399)[7]

Armes et devise

[modifier | modifier le code]
  • La Famille de Reilhac porte : Écartelé, aux 1 et 4 d'argent au lion de sable, aux 2 et 3 de gueules à l'aigle d'argent.[10]
  • Alias, au XVIIe siècle : Écartelé, aux 1 et 4 de sable au lion d'argent, aux 2 et 3 de gueules à l'aigle d'or.[10]
  • Devise : « Nec aspera terrent »[10]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]