Eugène Milliès-Lacroix
Eugène Milliès-Lacroix | |
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Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (8 ans, 11 mois et 21 jours) |
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Circonscription | Landes |
Prédécesseur | Raphaël Milliès-Lacroix |
Conseiller général des Landes | |
– (7 ans) |
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Prédécesseur | Raphaël Milliès-Lacroix |
Successeur | Joseph de Laurens (indirectement) |
– (12 ans) |
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Prédécesseur | Camille Despujols |
Successeur | Camille Dussarthou |
Maire de Dax | |
– (11 ans, 7 mois et 1 jour) |
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Prédécesseur | Joseph de Laurens |
Successeur | Pierre Prunetti |
– (7 mois et 14 jours) |
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Prédécesseur | Charles Richard |
Successeur | Paul Puyo |
– (1 an, 11 mois et 15 jours) |
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Prédécesseur | Paul Puyo |
Successeur | Henri Carrère |
– (9 ans, 4 mois et 27 jours) |
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Prédécesseur | Henri Carrère |
Successeur | Max Moras |
Président de l'Union sportive dacquoise omnisports | |
– | |
Prédécesseur | Léon Gischia |
Successeur | Abel Guichemerre |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Dax (Landes) |
Date de décès | 7 février 186a |
Lieu de décès | Dax (Landes) |
Nationalité | Français |
Père | Raphaël Milliès-Lacroix |
Profession | Négociant |
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Maires de Dax | |
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Eugène Milliès-Lacroix est un homme politique français né le à Dax (Landes) et décédé le dans la même ville.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils de Raphaël Milliès-Lacroix, maire de Dax, président du conseil général des Landes de 1922 à 1924, sénateur et ancien ministre des Colonies, c'est tout naturellement qu'Eugène Milliès-Lacroix entre en politique, tout d'abord conseiller municipal de Dax en 1907.
En 1919, il choisit de s'éloigner un temps de la vie politique[1], jusqu'en 1925[2], se consacrant à d'autres activités dont l'activité thermale de la commune. Il s'investit également dans le milieu du sport : il est le deuxième président de l'Union sportive dacquoise, club omnisports de la ville, à partir de [3],[4],[note 1].
De retour en politique, il est élu conseiller général en 1928, puis devient maire de Dax le [7]. Étant donné ses nouvelles fonctions à la mairie, il quitte ses fonctions de président de l'Union sportive dacquoise vers -, au profit d'Abel Guichemerre[8],[9],[note 2].
Il succède à son père au Sénat en 1932.
Quelques semaines après les élections municipales de 1935, il organise un scrutin réservé aux femmes de Dax afin d'élire six conseillères municipales adjointes[11].
Le 10 juillet 1940, il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, ce qui lui vaut d'être déclaré inéligible à la Libération, même s'il a été révoqué de ses mandats par le régime de Vichy en 1941. Il se représente toutefois à la mairie de Dax en 1945, son élection est cassée par le Conseil d'État. Il se représente et est de nouveau élu en 1947 et 1949, deux élections à nouveau cassées par le Conseil d’État. À la suite de l'amnistie de 1953, il retrouve son fauteuil de maire de 1953 à 1959. Il reprend également son siège de conseiller général qu'il conserve jusqu'à sa mort.
En 1947, sa fille Marcelle (1909-1960), épousa en secondes noces le romancier Pierre Benoit.
Il est inhumé auprès de son père et de son grand-père au cimetière Saint-Pierre de Dax[12].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- ↑ Ou à partir de 1913 suivant d'autres sources[5],[6].
- ↑ Selon d'autres sources, son beau-frère Robert Biraben lui succède par la suite à ce poste[10] en 1925 d'après Dussarrat, Bordenave et Dussarrat 2003, p. 189 ; dans le même ouvrage, Dussarrat, Bordenave et Dussarrat 2003, p. 26, la présidence de Guichemerre après celle de Milliès-Lacroix est néanmoins évoquée. La présence d'Eugène Milliès-Lacroix à la présidence de l'US Dax est encore attestée par de nombreuses sources de presse entre 1925 et 1929.
Références
[modifier | modifier le code]- « Eugène Milliès-Lacroix », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- ↑ Delpont 2011, p. 136-137.
- ↑ Delpont 2011, p. 150.
- ↑ « La réorganisation de l'Union Sportive Dacquoise », L'Auto, no 6768, , p. 3 (lire en ligne).
- ↑ « Dans la région | Dax », L'Athlète, no 81, , p. 3 (lire en ligne).
- ↑ Delpont 2011, p. 140.
- ↑ Delpont 2011, p. 168.
- ↑ « Tuyaux de Pipelets », L'Athlète moderne, no 629, , p. 2 (lire en ligne).
- ↑ « L'Ovale dans le Sud-Ouest | À l'U.S. Dacquoise : La nouvelle commission est élue », L'Athlète moderne, no 629, , p. 2 (lire en ligne).
- ↑ « Tombeau de la famille Biraben », sur patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr (consulté le ).
- ↑ Claire Burckel, « L'histoire des pionnières dacquoises, aux urnes neuf ans avant les autres Françaises »
, Sud Ouest, (consulté le ).
- ↑ Cimetières de France et d'ailleurs
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code] : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [Cabannes 1945] Gabriel Cabannes, Galerie des landais, t. 7, Mont-de-Marsan, Lacoste, , 348 p. (lire en ligne), p. 271-272
- [Delpont 2011] Hubert Delpont (préf. Jean Peyresblanques), Dax et les Milliès-Lacroix : L'Aventure thermale, Narrosse, Éditions d'Albret, , 287 p. (ISBN 978-2-913055-38-4, BNF 42542822).
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Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :