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Eugène Massol

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Eugène Massol
Massol, de l’Académie Royale de Musique. Lithographie de Simonau sur un dessin de Joseph Schubert.
Fonction
Directeur
Théatre Royal de la Monnaie
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jean-Étienne-Auguste MassolVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Tessiture
Maître

Eugène Massol, né le à Lodève et mort le à Paris 17e, est un ténor puis baryton français, qui fut aussi directeur de théâtre.

Fils du perruquier Étienne Massol[1] et de Françoise Caumel[2], Massol entre, en 1823, au Conservatoire de Paris, où il suit les cours de Charles-François Plantade et en sort au bout de deux ans avec le premier prix de chant, puis débute comme ténor à l'Opéra de Paris en , dans le rôle de Licinius de La Vestale de Spontini. Peu à peu, il tient les rôles de barytons, peut-être pour se démarquer du répertoire d'Adolphe Nourrit.

Il crée notamment les rôles de Belial dans La Tentation de Fromental Halévy (1832), de Cossé dans Les Huguenots de Giacomo Meyerbeer (1836), de Fortebraccio dans Guido et Ginevra d’Halévy (1838), de Fieramosca dans Benvenuto Cellini de Berlioz (1838)[3], de Sévère (baryton) dans Les Martyrs de Donizetti (1840) et du Freischütz de Weber (1821), de Mocenigo (baryton) dans La Reine de Chypre d’Halévy (1841), de Jacob dans l’Enfant prodigue d’Esprit Auber (1850).

En 1848, il dirige pendant quelques mois le théâtre bruxellois de la Monnaie, en codirection avec Édouard Duprez.

Lors de sa dernière représentation, le , eut lieu l'attentat d'Orsini contre Napoléon III. Le souverain conçut, ce jour-là, le projet d'une nouvelle salle pourvue d'une entrée particulière surveillée : l'Opéra Garnier était en gestation. Il s'occupa ensuite d'affaires financières, puis se retira définitivement et, après avoir habité Versailles, il vint s’établir à Paris.

Ayant épousé Rose Deleuze, à Montpellier, le , il se remaria, après la mort de celle-ci, le à Paris 15e, avec la Belge Jeanne Henriette Joséphine Haranger, le à Paris 17e. Il était le père adoptif de Léon Massol (1843-1909), pionnier de la bactériologie à Genève.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 75)[4].

Références

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  1. Roquefort-sur-Soulzon, 2 mai 1753 - Lodève, 14 septembre 1813.
  2. Montpellier, 5 juin 1766 - Montpellier, 13 avril 1832
  3. Piotr Kaminski, Mille et un opéras, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », , 1819 p. (ISBN 978-2-213-60017-8), p. 100.
  4. Père-Lachaise.com

Liens externes

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