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"L'écartement systématique de la symphyse pubienne peu de temps avant la mise à bas est une particularité anatomique du cobaye. Cette disjonction peut se rencontrer accidentellement chez d'autres espèces (chez l'humain notamment)."
Cette affirmation est très étonnante au vu de ce dont fait état la version anglaise de l'article.
" In normal adults it can be moved roughly 2 mm and with 1 degree rotation. This increases for women at the time of child birth. "
" During pregnancy in the human, hormones such as relaxin remodel this ligamentous capsule allowing the pelvic bones to be more flexible for delivery. The non-pregnant gap of the symphysis pubis is 4-5 mm but in pregnancy there will be an increase of at least 2-3 mm, therefore, it is considered that a total width of up to 9 mm between the two bones is normal for a pregnant woman. The symphysis pubis separates to some degree during the birthing process. In some women this separation can become a diastasis of the symphysis pubis. The diastasis could be the result of a rapid birth[3] or a forceps delivery[4] or maybe even be prenatal.[5] A diastasis of the symphysis pubis is a symptom of pelvic girdle pain (PGP). Overall, about 45% of all pregnant women and 25% of all women postpartum suffer from PGP. "
Un article entier est consacré à la "diastasis of the symphysis pubis", qui est une distention anormale et débilitante de la symphyse pubienne, et qui est décrite comme étant relativement courante.
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S'il s'agit d'un étirement anormal, il est estimé que la symphyse pubienne subit un étirement systématique lors de ou avant l'accouchement.
Que celui-ci puisse être plus variable d'une femme à une autre peut s'expliquer par la diversité des morphologies au sein de l'espèce humaine, ainsi que par les diverses pratiques sportives pouvant nuire à la bonne morphologie du périnée, et donc des tissus conjonctifs l'entourant.
Néanmoins dire que l'étirement de la symphyse pubienne prénatale n'est qu'un phénomène occasionnel et anecdotique chez la femme en l'opposant à celui du "cobaye", qui lui, au moins, serait régulier, me paraît au mieux inintéressant, et au pire, faux.
Sans vouloir critiquer le travail fait, l'article semble au pire occulter toute une batterie de dysfonctions fréquentes, et non dépourvues de conséquences sur le quotidien des personnes affectées, au mieux manquer de quelques informations.
N'étant pas qualifiée pour le faire, je ne corrigerai pas l'article, mais je pense qu'il est nécessaire de le faire.