Diahot
le Diahot Fleuve du Diahot | |
Le Diahot en aval de Ouegoa | |
le Diahot sur OpenStreetMap. | |
Caractéristiques | |
---|---|
Longueur | 55 km [1] |
Bassin | 248 km2 [1] |
Bassin collecteur | Lagons de Nouvelle-Calédonie |
Débit moyen | 4 m3/s (Bondé Sainte Anne) [1] |
Organisme gestionnaire | DAVAR - service de l'eau[2] |
Régime | pluvial tropical |
Cours | |
Source | source |
· Coordonnées | 20° 30′ 06″ S, 164° 39′ 32″ E |
Embouchure | Océan Pacifique |
· Localisation | Ouegoa |
· Altitude | 0 m |
· Coordonnées | 20° 17′ 20″ S, 164° 18′ 08″ E |
Géographie | |
Principaux affluents | |
· Rive gauche | Pwe Run |
· Rive droite | Parari, Paroua, Tâdé, Bubwa, Pwé Bwadu |
Pays traversés | France |
Province | Province Nord |
Régions traversées | Nouvelle-Calédonie |
Principales localités | Ouegoa |
Sources : davar.gouv, OpenStreetMap | |
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Le Diahot est le plus long fleuve de Nouvelle-Calédonie. C'est également le seul à avoir une orientation sud-nord. Il s'écoule sur la commune de Ouegoa Province Nord et se jette dans le lagon calédonien.
Géographie
[modifier | modifier le code]Ce cours d'eau possède une longueur de 55 km[1] et s'écoule du sud au nord entre les deux parties de la Chaîne Centrale : Le massif du Panié à l'est et la partie avançant jusqu'à Poum à l'ouest.
Bassin versant
[modifier | modifier le code]Le bassin versant possède une altitude moyenne de 430 m et une pente moyenne de 26 %. Il est recouvert à 43 % de savanes fruit de l'écobuage et de l'élevage. Les surfaces restantes sont recouvertes de végétation dense caractéristique de la cote est (37 %) et de broussailles (19 %).
Le sous-sol du bassin versant est composé quasi exclusivement de schistes et de micaschiste (98,9 %).
Organisme gestionnaire
[modifier | modifier le code]L'organisme gestionnaire est la DAVAR ou Direction des Affaires Vétérinaires, Alimentaires et Rurales, par son service de l'eau créé en 2012, avec deux pôles le PPRE pôle de protection de la ressource en eau et le PMERE pôle mesures et études de la ressource en eau[2],[note 1].
Affluents
[modifier | modifier le code]- Parari (rd[note 2]),
- Paroua (rd),
- Tâdé (rd),
- Bubwa (rd),
- Pwé Bwadu (rd)
- Pwe Run (rg),
Hydrologie
[modifier | modifier le code]Son régime hydrologique est dit pluvial tropical.
Climat de la Nouvelle-Calédonie
[modifier | modifier le code]Le Diahot à Bondé Sainte-Anne
[modifier | modifier le code]Le Diahot a été observé sur une période cumulée de 43 ans entre 1955 et 2008. L'embouchure étant très influencée par les marées les débits sont mesurés au lieu-dit « Bondé Sainte-Anne ». Son bassin versant y est de 248 km2[1].
Le débit moyen annuel ou module du fleuve à cet endroit est de 4 m3/s[1]. Cependant, étant donné la grande variabilité des débits journaliers et la forte influences des épisodes de crue sur les valeurs moyennes, cette grandeur est peu représentative de ce que l’on observe fréquemment dans les cours d’eau. Ainsi, c'est le débit médian, moins sensible aux valeurs extrêmes, qui est utilisé pour caractériser les débits habituels des cours d’eau : le débit journalier médian caractérise la valeur de débit qui est dépassée en moyenne un jour sur deux et vaut pour le Diahot 2,3 m3/s[1].
Le Diahot présente des variations saisonnières de débit bien marquées, avec des crues durant la saison humide (décembre-avril) et un pic important de 11 m3/s au mois de mars. Les basses eaux ont lieu lors de la saison sèche (juillet - novembre)en été (juillet à septembre), entraînant une baisse du débit moyen mensuel jusqu'au niveau de 1,1 m3/s au mois de septembre.
Étiage ou basses eaux et DCE
[modifier | modifier le code]Les valeurs d'étiage peuvent descendre très bas avec un DCE médian de 0,59 m3/s et un DCE centennal sec de 0,2 m3/s.
Crues et temps de concentration
[modifier | modifier le code]Le débit de la crue annuelle s'élève à 500 m3/s et la crue décennale à 1 906 m3/s.
La crue centennale, quant à elle, est comprise entre 3 375 m3/s et 5 400 m3/s selon les évaluations des maxima de crue observés.
Le maximum de crue observé l'a été lors de la dépression tropicale du . Son débit a alors été évalué à 3 720 m3/s.
La taille réduite des bassins versants calédoniens leur confère une réactivité aux aléas très importantes. Ainsi le temps de concentration qui reflète la durée qui sépare le maximum de pluie d'un épisode avec la maximum de débit correspondant n'est que de 4 h 25 pour le Diahot.
Lame d'eau et coefficient d'écoulement
[modifier | modifier le code]Le bassin du Diahot reçoit annuellement une lame d'eau précipitée moyenne de 1 097 mm alors que la lame d'eau écoulée est de 796 mm. Le coefficient d'écoulement moyen interannuel est ainsi de 50 %.
Aménagements et écologie
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Renaud ALRIC, Recueil des débits caractéristiques de la Nouvelle-Calédonie, Nouméa, DAVAR, , 314 p. (lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les cours d'eau de la Nouvelle-Calédonie ne sont donc pas gérés, ni connus du SANDRE et de la Banque Hydro.
- rd pour rive droite et rg pour rive gauche.
Références
[modifier | modifier le code]- [PDF] ALRIC 2009, p. 195-209.
- « Présentation du service de l'eau », sur davar.gouv.nc (consulté le ).