David Choquehuanca
David Choquehuanca | ||
David Choquehuanca en 2020 (Portrait officiel). | ||
Fonctions | ||
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Vice-président de l'État plurinational de Bolivie | ||
En fonction depuis le (4 ans et 26 jours) |
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Élection | 18 octobre 2020 | |
Président | Luis Arce | |
Gouvernement | Arce | |
Prédécesseur | Álvaro García Linera (indirectement) | |
Secrétaire général de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques | ||
– (2 ans, 8 mois et 10 jours) |
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Prédécesseur | Bernardo Álvarez Herrera | |
Successeur | Vacant | |
Ministre bolivien des Affaires étrangères | ||
– (11 ans et 1 jour) |
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Président | Evo Morales | |
Prédécesseur | Armando Loaiza | |
Successeur | Fernando Huanacuni | |
Biographie | ||
Nom de naissance | David Choquehuanca Céspedes | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Huarina, Province d'Omasuyos, Département de La Paz (Bolivie) | |
Nationalité | Bolivienne | |
Parti politique | Mouvement vers le socialisme | |
Religion | Catholicisme | |
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Vice-présidents de l'État plurinational de Bolivie | ||
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David Choquehuanca Céspedes, né le à Huarina (département de La Paz), est un homme d'État bolivien, vice-président de l'État depuis le 8 novembre 2020, sous la présidence de Luis Arce.
Il est également ministre des Relations extérieures durant onze ans, de 2006 à 2017, lors de la présidence d'Evo Morales ainsi que secrétaire général de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques de 2017 à 2019.
Biographie
[modifier | modifier le code]Premières années
[modifier | modifier le code]D'origine indigène, paysan aymara issu des hauts plateaux de la province d’Omasuyos, David Choquehuanca grandit dans son village non loin du lac Titicaca. Il apprend d'ailleurs l'aymara comme langue maternelle[1], puis n'apprend l'espagnol qu'à l'âge de sept ans[2]. Il poursuit d'ailleurs ses études secondaires dans sa région, avant de ne déménager à La Paz que durant les années 1970[1].
Parallèlement à ses études en philosophie, en histoire et anthropologie et en droit, Choquehuanca s'implique dans la vie étudiante, politique et syndicale des établissements scolaires qu'il fréquentait, notamment au sein de la Confédération syndicale unie des travailleurs ruraux de Bolivie (es). C'est d'ailleurs durant les années 1980 qu'il rencontre pour la première fois, Evo Morales, alors un dirigeant cocalero de la région de Cochabamba[1].
Vie politique
[modifier | modifier le code]David Choquehuanca défend les populations indigènes et les droits de la nature à travers le concept de « buen vivir » (bien vivre). Il participe aux mobilisations en faveur de la reconnaissance des droits des communautés indiennes, qui aboutissent à la création de l’État plurinational en 2009[3].
David Choquehuanca est ministre des Affaires étrangères de la Bolivie de 2006 à 2017. Il est secrétaire général de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques depuis le .
Il est désigné candidat à la vice-présidence par le Mouvement vers le socialisme pour les élections générales boliviennes de 2020[4]. Il a été initialement annoncé candidat avec comme colistier le jeune syndicaliste Andrónico Rodriguez, qui avait les faveurs de Morales pour être candidat à la présidence[5]. Le ticket remporte le scrutin au premier tour avec 55,1 % des suffrages, contre 28,8 % pour celui de l'ancien président Carlos Mesa[6],[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) XTOTVEnlaceBolivia, « LVNHL entrevista al Canciller David Choquehuanca », sur youtube.com, (consulté le )
- (es) Esteban Ticona Alejo, « El “racismo intelectual” en el Pachakuti. Connotaciones simbólicas de la presidencia de Evo Morales », sur web.archive.org, Revista número 18, (consulté le ), p. 97
- Vadim Kamenka, « Amérique du sud. Luis Arce, candidat de la gauche bolivienne », sur L'Humanité,
- « Présidentielle en Bolivie: Morales adoube un ancien ministre, Luis Arce », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
- « Bolivie: Morales, en exil, annonce les candidats socialistes aux élections ».
- « Bolivie: Arce s'engage à "reconstruire" le pays », sur challenges.fr, .
- « Bolivie : Luis Arce, candidat socialiste, élu président dès le premier tour », Le Monde, (lire en ligne).
Liens externes
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