Daniel Schintone
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
André Daniel Schintone |
Nationalité |
Française |
Activités | |
Autres activités | |
Formation | |
Enfant |
Jacques Schintone (professeur d'histoire) |
Distinction |
Peintre officiel de l'Armée de terre Chevalier de l'ordre des Arts et lettres |
Daniel Schintone, né le à Bort-les-Orgues (Corrèze) et mort le [1] à Toulouse[2], est un peintre français qui vivait et travaillait à Toulouse.
Biographie
[modifier | modifier le code]Dernier d'une fratrie de six enfants, il suit les déménagements de sa famille, son père travaillant à l'installation de lignes électriques. En 1932, la famille s'installe à Uzès (Gard), dans une maison qui comporte une chapelle paléochrétienne taillée dans le roc, où un christ et un saint gravés fascinent l'enfant. En 1937, les Schintone s'établissent à Toulouse. Daniel Schintone entre à l'école des beaux-arts. Il se passionne très vite pour l'art d'Extrême-Orient et achète des estampes japonaises qui l'influenceront durablement. En 1941, il remporte le premier prix de la Ville de Toulouse. En 1950, il fait partie des jeunes peintres qui se regroupent dans l'exposition Présence-1, constituant ce qu'on pourra appeler la jeune école toulousaine[3]. En 1953, il devient professeur à l'école des beaux-arts, poste qu'il occupe sans discontinuer jusqu'en 1991, formant et accompagnant de nombreux artistes tels Gérard Daran, Mehdi Qotbi et Eric Marsiam.
Œuvres
[modifier | modifier le code]La peinture de Daniel Schintone, figurative et en dehors des tendances du temps, se caractérise par son élégance et sa sensualité, aplats de couleurs, arabesques, présence de la femme, ainsi qu'une technique et un métier certains. Daniel Schintone, ouvert à de nombreux domaines, s'est intéressé aussi bien au tatouage et à la peinture corporelle, qu'au costume militaire (il est d'ailleurs peintre de l'Armée de terre). Il a réalisé des lithographies et des illustrations de livres[4].
La démarche de Daniel Schintone dans sa création picturale était la métamorphose de son propre style occidental avec celui de l'Orient (Vietnam) pays qui l'habitait en son for intérieur.
Publications
[modifier | modifier le code]- Silhouettes toulousaines, éditions Loubatières, Toulouse, (ISBN 2862661651 et 978-2862661650)
- Félix Napo, Pâques rouges, Toulouse, la bataille oubliée de l'Empire, 10 avril 1814, Toulouse, éditions Daniel Briand, 2003. Illustrations originales.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques Schintone, Femmes sur toile, Daniel Schintone, éditions Privat, Toulouse, 2006.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Centre France, « Né à Bort-les-Orgues, Daniel Schintone, peintre officiel des armées, est décédé » (consulté le )
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- « L’École toulousaine de 1950 », sur espritsnomades.com via Wikiwix (consulté le ).
- L'œuvre de Daniel Schintone Traversée du marigot sous la pluie (2000, coll. AR) illustre la couverture du roman "La nuit africaine" de Julien Eche (2014, L'Harmattan)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Peintre français du XXe siècle
- Peintre français du XXIe siècle
- Peintre toulousain
- Peintre de l'Armée de terre
- Étudiant de l'École supérieure des beaux-arts de Toulouse
- Enseignant à l'École supérieure des beaux-arts de Toulouse
- Naissance à Bort-les-Orgues
- Naissance en février 1927
- Décès en juin 2015
- Décès à Toulouse
- Décès à 88 ans