Aller au contenu

Défilé de la Victoire

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Défilé de la Victoire
Image illustrative de l’article Défilé de la Victoire
Le Défilé de la victoire le 14 juillet 1919, place de l'Étoile, à Paris.

Type Défilé militaire
Pays Drapeau de la France France
Localisation Paris
Le Défilé de la Victoire devant l'Arc de Triomphe.
Vue aérienne de la porte Maillot et alentours lors du Défilé de la Victoire du avec les repérages des principaux édifices Lunapark.

Le Défilé de la Victoire du est le premier après la fin de la Première Guerre mondiale, l’armistice ayant été signée le . Le défilé passe sous l'arc de triomphe de l'Étoile, la tombe du Soldat inconnu n'étant été installée sous l'arc qu'en 1921. Ce défilé était voulu par Georges Clemenceau, chef du gouvernement de l'époque, qui désirait honorer ainsi le million et demi de soldats morts au combat au cours de la grande guerre[1].

Ce défilé du premier jour de la fête nationale française après la Première Guerre mondiale part de la porte Maillot jusqu'à la place de la République en passant par l'avenue de la Grande-Armée, sous l'arc de Triomphe, les Champs-Élysées, la place de la Concorde, la rue Royale et les Grands boulevards[2]. À sa tête, défilent mille soldats français mutilés menés par André Maginot, lui-même amputé d'une jambe[2]. Ils sont suivis par les maréchaux vainqueurs Joffre, Foch et Pétain à cheval, les armées alliées par ordre alphabétique (les Américains avec le général Pershing à leur tête, les Belges, les Britanniques avec les Anglais menés par Sir Douglas Haig, les Écossais en kilt, les Grecques, les Indiens, les Italiens, les Japonais, les Polonais, les Portugais, les Roumains, les Serbes, les Siamois et les Tchéquoslovaques[3]), sans oublier bien sûr l'armée française (l'armée d'Afrique, les zouaves et les différents corps de l'armée). Les chars d'assaut Renault FT ferment le défilé.

Un cénotaphe doré de 30 tonnes et d'une hauteur de 17,5 mètres pour une largeur de 8 mètres, réalisé sous la direction du sculpteur Antoine Sartorio, avait été installé initialement sous l'Arc de Triomphe puis avait été déplacé et déposé à l’entrée de l’avenue des Champs-Elysées afin de permettre au défilé de passer sous l’arche. Chaque face de ce monument présente une victoire portant dans le dos des ailes d’avion. Il a été ensuite détruit en raison de sa structure à caractère provisoire, construit comme un décor de théâtre. Il se composait d’une charpente en bois, assez sommaire, où s’accrochaient des plaques de staff d’environ 3 centimètres d’épaisseur. Près du cénotaphe, se trouvait une pyramique composée de canons allemands entassés et surmontés d'un coq gaulois vainqueur et fier.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Le défilé de la victoire le 14 juillet 1919 - Paris 8e Le Quartier des Champs Elysées », sur lartnouveau.com (consulté le )
  2. a et b Claude Quétel, Le mythe du 14 juillet, Jean-Claude Lattes, , 430 p. (ISBN 978-2-7096-4498-3, lire en ligne)
  3. Marie-Aude Bonniel, « Le défilé du 14 juillet 1919 : le sacre de la Victoire », sur www.lefigaro.fr, (consulté le )

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]