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Coturniculture

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La coturniculture (du latin coturnix, -icis, caille) est l'élevage de cailles.

Les espèces concernées sont la caille du Japon, la seule espèce de caille domestiquée[réf. nécessaire], la caille peinte (aussi dite naine ou de Chine) - dont les variétés sélectionnées par l'homme sont considérées domestiques -[1], et de la caille des blés, élevée à des fins cynégétiques. C'est une des branches de l'aviculture. Elle est pratiquée par le coturniculteur ou la coturnicultrice.

Il y a très longtemps que les cailles sont élevées pour leur chair et pour leurs œufs. Cet élevage peut se faire simplement, sans trop d’infrastructures.

Les connaissances liées à cette technique sont d'ordre architectural et alimentaire et touchent les techniques d'incubation artificielle, de génétique et de prophylaxie. Dans certaines exploitations, les courbes de ponte peuvent atteindre 90 % et les courbes de fertilité, 87 %[2].

Pays d'origine de la caille domestique, celle-ci y est élevée depuis plusieurs siècles.

On élève des cailles au Québec depuis les années 1950[3].

En 2016 on comptait 400 000 cailles pondeuses élevées chaque année produisant 83 millions d’œufs et 38 millions de cailles de chair, élevées pour leur viande[4].

Fin 2020, les cailles d'élevage, vendues vivantes à des fédérations de chasse ou des organisations privées en vue du repeuplement du territoire de chasse, représentaient 8 433 000 têtes[5].

La production Label Rouge de cailles de chair augmente régulièrement : elle a connu une hausse de 4,4 % depuis 2004, passant à 2,7 millions de têtes aujourd'hui. La DLC est de onze jours maximum après abattage[6]. Ce label n’existe pas pour les cailles pondeuses.

  1. https://nacinfo.wordpress.com/caille-de-chine/#:~:text=L%C3%A9gislation%20et%20conseils%20d'achat,cas%20d'une%20vari%C3%A9t%C3%A9%20domestique.
  2. « Généralités à propos des cailles », URGASAT
  3. « La Caille de la Ferme Kégo-Cailles »
  4. Marie-Noëlle Delaby, « Œufs de cailleUn mode de production peu reluisant », sur UFC Que Choisir,
  5. Angélique Toulon et Fatima Bouhaddi, Statistique agricole annuelle 2020, Agreste - Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, (lire en ligne), page 20
  6. source Synalaf, Bergerie Nationale, ONCFS