Cimetière Saint-Baudile de Nîmes
Adresse | |
---|---|
Coordonnées |
Sauvons nos tombes |
---|
Le cimetière Saint-Baudile est un des cimetières de la ville de Nîmes dans le Gard[1].
Histoire et description
[modifier | modifier le code]Ce cimetière ancien est l'un des plus connus de la ville après le cimetière protestant de Nîmes. Consacré en 1836, il abrite dans sa partie ancienne de nombreux monuments funéraires intéressants d'un pont de vue artistique avec des statues (surtout de pleureuses et d'anges), des médaillons, des stèles ou obélisques de personnages notables du XIXe siècle, des sépultures entourées de grilles, quelques chapelles familiales ouvragées (famille Cornet, famille Jacques-Thierry, famille Fleury-Roulle, famille Martin-Monier, famille Mazoyer, famille Rieutord avec un buste, famille Sugier, famille Teraube...), etc. Il est ombragé dans sa partie ancienne[2], souvent de cyprès et de cèdres[3].
Personnalités inhumées
[modifier | modifier le code]Célébrités
[modifier | modifier le code]- Henry Bauquier (1873-1952), historien et numismate, cofondateur du musée du Vieux Nîmes
- Mgr Jean-François-Marie Cart (1799-1855), évêque de Nîmes (monument avec gisant)
- Melchior Doze (1827-1913), peintre
- Charles-Étienne Durand (1762-1840), architecte
- Michel Durrmeyer (1916-1945), Compagnon de la Libération
- Mgr Alfred Gilly (1833-1896), évêque de Nîmes (bas-reliefs)
- Georges-Alfred Gizolme (1840-1912), préfet du Gard de 1876 à 1879
- Marie-Josèphe Juhel (épouse d'Alexandre Colin, 1796-1837), peintre (gisant par Paul-Hubert Colin)
- Yves Jullian, Compagnon de la Libération
- Marguerite Long (1874-1966), pianiste
- Commandant Pierre-Henri Marmet (1859-1892), officier qui combattit au Sénégal
- Général-baron Pierre Hugues Victoire Merle (1766-1830), officier napoléonien (médaillon et blason)
- Nimeño II (né Christian Montcouquiol, 1954-1991), matador français
- Bernard Nut (1935-1983), officier français de renseignement (DGSE) assassiné dans le sud-est de la France
- Jean Pourtal de Ladevèze (1898-1976), poète
- Jean Reboul (1896-1954), poète (médaillon)
- Louis Roumieux (1829-1894), poète provençal
Militants politiques
[modifier | modifier le code]Une stèle réalisée par Maxime Real del Sarte et inaugurée le 18 avril 1920[4] rend hommage aux quarante-trois jeunes nîmois d'Action française morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale (bordure MN)[5],[6].
En 1934, Auguste Héral, ligueur d'Action française, membre du cercle Saint-Charles et conseiller municipal de Nîmes y est également enterré[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Informations municipales
- Cimetières de France et d'ailleurs
- Midi libre, article du 1er novembre 2021
- La Croix, (lire en ligne)
- Bertrand Beyern, Guide des tombes d'hommes célèbres, Cherche Midi, (ISBN 978-2-7491-2169-7, lire en ligne), p. 69
- Félix Annequin, Martin d'Arnal, Augustin Barbier, François Bay, Alexandre Bay, Auguste Bérard, Claude Bérard, Albert Bertrand-Mistral, Georges Blache, Pierre Blachère, Joseph brunel, Pierre Castelnau, Raymond Chauvet, Louis Daudet, François Daudet, Louis Domergue, Henri Fajon, Louis Faucon, Alphonse Ferry, Joseph Frasse, Alfred Gabourdès, François Gaidet, Emmanuel de Grasset, Alexandre Goudet, Armand Janin, Robert Julian, Léon Jouvenel, Henri Léhona, François Marcellin, Jean Mierigue, Joanin Mouret, Joseph Nerly, René Pellat, Paul Perrier, Alphonse Poinso, Henri Sanguinède, François Servelly, Julien Servelly, Georges Thomas, Marius Thomas, Jean Toubas, Justin Valencin, Jean-Antonin Vigouret.
- L’Action française, (lire en ligne)