Il représente un cadre de cordage ovale, un « pied » noué à une de ses extrémités, et est translitéréšnw.
C'est un déterminatif du terme šn, « cercle, pourtour ou anneau (bijou, amulette) », et, à une époque plus tardive, un idéogramme du terme rn, « nom » (pour un roi). Mais son utilisation symbolique est la plus répandue en tant que délimitation graphique du nom hiéroglyphique du Pharaon, de la reine ou de certains dieux.
Il ne faut pas le confondre avec le hiéroglyphe V9
qui, lui, représente un cartouche mais circulaire et est déterminatif du terme šnw.
Il symbolise tout ce que le soleil entoure, c'est-à-dire l'univers, et a pour fonction de protéger le nom de Pharaon. Les cartouches étaient le plus souvent peints de jaune ou d'or (couleur du soleil) et étaient utilisés pour deux des cinq noms d'un pharaon :
Délimitant de façon visible le nom d'un pharaon dans une phrase, le cartouche fut un élément primordial dans le processus de déchiffrement des hiéroglyphes par Jean-François Champollion.
Le mot vient vraisemblablement du verbe šni[1] (verbe faible) qui signifie « encercler », de graphie :
Le mot « šnw », lui, s'écrit en hiéroglyphes de la façon suivante pour un cercle, etc. :