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Capinghem

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Capinghem
Capinghem
La mairie.
Blason de Capinghem
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Christian Mathon
2020-2024
Code postal 59160
Code commune 59128
Démographie
Gentilé Capinghemmois, Capinghemmoises
Population
municipale
2 474 hab. (2021 en évolution de +5,1 % par rapport à 2015)
Densité 1 330 hab./km2
Population
agglomération
1 058 474 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 38′ 42″ nord, 2° 57′ 46″ est
Altitude Min. 34 m
Max. 49 m
Superficie 1,86 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Armentières
Législatives 11e circonscription du Nord
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Capinghem
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Capinghem
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
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Capinghem
Géolocalisation sur la carte : Nord
Voir sur la carte administrative du Nord
Capinghem
Liens
Site web https://capinghem.fr/

Capinghem (prononcé [kapɛ̃ɡɛm] est une commune française, située dans le département du Nord (59) en région Hauts-de-France.

Géographie

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Localisation

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Capinghem se situe dans le pays des Weppes en Flandre romane à 7 km au nord-ouest de Lille (11,8 km par la route).

La commune se trouve dans l'aire d'attraction de Lille (partie française), ainsi que dans l'unité urbaine, dans la zone d'emploi et dans le bassin de vie de cette ville[I 1]

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Pérenchies, Ennetières-en-Weppes, Lille et Prémesques.

Communes limitrophes de Capinghem
Prémesques Pérenchies
Capinghem Lille
Ennetières-en-Weppes

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 1,86 km2 ; son altitude varie de 34 à 49 mètres[1].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Capinghem[Note 1].

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Becque du Corbeau, le Courant de Sequedin et un autre petit cours d'eau[2],[Carte 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Marque Deûle ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 120 km2 de superficie, délimité par les bassins versants de la Marque et de la Deûle, formant une vaste cuvette sédimentaire de 40 km de long et de 25 km de large, où la pente est très faible. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la Métropole européenne de Lille[3].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 688 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Capinghem est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].

Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant 60 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[11],[I 1].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,6 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54 %), zones urbanisées (35,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,8 %)[14].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Morphologie urbaine

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L'évolution de la population doit beaucoup au positionnement limitrophe de Capinghem avec une aire urbaine très bien équipée en infrastructure récentes de la Métropole Européenne de Lille (Périphérique nord de Lille 70-90, Métro 90, Hopital 70-90, Centre Commercial 85-00).

Ces atouts urbains, issus d'investissements massifs de la CUDL, ont entraîné des réflexions sur l'aménagement du secteur de « Tournebride ».

Sous l'impulsion de l'ICL (Institut Catholique de Lille) et sous la forme d'une expérience urbaine et sociale, la création du quartier Humanicité a connu une réussite très rapide.

Capinghem, historiquement village limitrophe de l'aire urbaine Lille, bénéficie ainsi d'une avantageuse dualité ville-campagne.

Pour tirer parti de cette exceptionnelle situation, des réflexions et des actions doivent maintenant permettre d'assurer la bonne prise en compte des évolutions en cours et à venir (comme notamment la connexion du « centre village » avec le secteur Humanicité-Tournebride ou l'intégration des voiries d'Humanicité dans le réseau routier de la Métropole Européenne de Lille).

Habitat et logement

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En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 1 286, alors qu'il était de 921 en 2016 et de 616 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 94,1 % étaient des résidences principales, 0,2 % des résidences secondaires et 5,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 49 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 50,6 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Capinghem en 2021 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (0,2 %) par rapport au département (1,8 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Capinghem en 2021.
Typologie Capinghem[I 3] Nord[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 94,1 90,9 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,2 1,8 9,7
Logements vacants (en %) 5,7 7,4 8,1

Voies de communication et transports

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La rocade nord-ouest de Lille (Route métropolitaine 652).

Directement raccordé au réseau autoroutier par la rocade Nord de Lille, Capinghem bénéficie au niveau du quartier « Humanicité », situé à cheval sur la commune de Lomme, d'un accès direct au terminus Saint-Philibert de la ligne 2 du métro de Lille.

La commune est desservie, en 2023, par la Liane 99, les lignes 61, 62, 64, 65, 80 et Corolle 2, et par les lignes de transport à la demande 22R, 61R, 62R, 64R et 65R du réseau Ilévia[15].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Campingehem en 1143 (bulle du pape Célestin II pour St-Pierre de Lille, Mirœus, IV, 16); Kampingeim en 1159 (titre de St-Aubert, de Cambrai, Carpentier, Preuves, 84); Campinghem en 1201 (diplôme de Bauduin, dénommant les chevaliers qui doivent l'accompagner dans son expédition de Terre-Sainte, à Valenciennes, Mir. III, 73).

Il s'agit d'un type toponymique germanique spécifique au flamand, car on y note une double suffixation -ing-hem. L'élément -hem est le produit de la monophtongaison du vieux bas francique *haim « foyer, maison » postulé par ces correspondants germaniques occidentaux : allemand heim « foyer, maison », vieil anglais hām « foyer, maison, village » qui se poursuit dans l'ancien français ham « village », d'où hamel > hameau. Hem est une forme spécifiquement flamande que l'on rencontre également en Picardie occidentale. Le suffixe -ing est aussi caractéristique du germanique occidental, qui latinisé en -ingos a abouti en domaine roman parfois à la terminaison -an(s) (cf. chambellan, paysan, cormoran), -ain(s) ou encore -ein(s), voire -in. -inga(s) a donné -ange(s). -ing dénotait un ensemble de personnes, une famille lorsqu'il était précédé par un anthroponyme. L'élément Cap- représente le nom de personne germanique Kampo, d'où *Kamping « la famille, la parentèle de Kampo ».

Le forme actuelle Capinghem montre que le toponyme s'est fixé sous une forme d'ancien flamand, car il a cessé d'être parlé au profit du picard, alors que dans les régions où seul le flamand est la langue usuelle, il aurait évolué en *Kampegem (cf. toponymes belges en -egem).

La commune est dominée en néerlandais : Campinghem et en flamand occidental : Kampingem)

Le premier acte connu remonte à 1124. Il s'agit de la donation de la dîme à Saint-Pierre de Lille. L'église de la paroisse est été offert au chapitre de St-Pierre par Simon, évêque de Tournai, donation confirmée par le pape Célestin II, en 1143.

Au Moyen Âge, la seigneurie de Capinghem ou fief de la Vichte compte comme l'une des plus importantes du secteur. Elle passe ensuite à la famille Vilain de Gand dont l'illustre Maximilien, comte d'Isenghien, est connu pour avoir sévèrement réprimé les ravages des Gueux (iconoclastes) en 1566.

Temps modernes

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En 1646, lors du siège d'Armentières, les maréchaux de Gassion et de Rantzau, dirigeant l'armée française contre Lomme, assiègent la paroisse.

Un dénombrement daté de 1543 donnait 33 feux (maisons). On en compte aujourd'hui plus de 850.

Le village qui appartenait aux Pays-Bas espagnols est rattaché à la France en 1668.

Au XVIIIe siècle, la seigneurie de Capinghem est détenue par la famille Rouvroy, originaire de Lille.

Jacques-François-Alexandre Rouvroy (1697-1776), chevalier, seigneur de Fournes, Capinghem, Treupignies, est le fils de Jacques, seigneur de Fournes, receveur de l'hôpital de la présentation Notre-Dame (Hospice Comtesse) à Lille, bourgeois de Lille, trésorier de France au bureau de la généralité de Lille, et de Marie-Madeleine Aronio. Il nait à Lille le , devient bourgeois de Lille le , succède à son père dans le poste de trésorier de France au bureau de la généralité de Lille le , exerce la charge plus de vingt ans jusqu'au , ce qui lui vaut l'anoblissement pour lui et sa descendance. Il meurt à Lille le , à 78 ans, est inhumé dans l'église Saint-Maurice de Lille. Il épouse à Lille le Marie-Claire-Joseph-Bonne Jacops, fille de Martin, écuyer, seigneur d'Ascq, et de Marie-Albertine Diedeman. Elle nait à Lille en mars 1706 (baptisée le ) et meurt le , à 75 ans[16], ou le , à 81 ans[17].

Louis-Joseph-Anaclet de Rouvroy (1744-1820), écuyer, fils de Jacques-François-Alexandre, est le dernier seigneur de Capinghem. Il nait à Lille en juillet 1744 (baptisé le ), devient officier au régiment des gardes de la reine, exempt des gardes du comte d'Artois (futur Charles X), puis lieutenant-colonel, chevalier de Saint-Louis, prévôt royal héréditaire de Lille, marguillier de l'église Saint-Maurice de Lille. Il émigre en 1793 (pendant la Terreur dans le Nord-Pas-de-Calais), est amnistié par le décret du 4 thermidor an X (), et meurt à Lille le , à l'âge de 76 ans. Il épouse Robertine-Joseph Le Comte de Bus (1758-1857), fille de Joseph-Auguste, écuyer, prévôt héréditaire de Lille, et de Robertine-Joseph Imbert. Elle nait à Lille en janvier 1758 (baptisée le ) et meurt à Lille le , à 99 ans[18].

Philippe-Louis-Joseph Rouvroy (1782-1851), écuyer, fils de Louis-Joseph-Anaclet, nait à Fournes-en-Weppes le . Il est commissaire du roi près la Monnaie de Lille, conseiller municipal de Lille (décret impérial du ), démissionne le (à la suite de la Révolution de 1830 ?), et meurt le . Il s'est marié à Lille le avec Louise-Sophie-Aronio de Romblay(1788-1868). Elle nait à Lille en décembre 1788 (baptisée le ) et meurt le , à l'âge de 79 ans. Elle était la fille de Michel-Eugène-Joseph, écuyer, seigneur de Le Vigne, bourgeois de Lille, adjoint au maire de Lille (arrêté du Premier consul Napoléon Bonaparte du 13 thermidor an VIII -), conseiller de préfecture sous le Premier Empire, chevalier de la Légion d'honneur, et de Marie -Philippine-Théodore Bruneau, dame de Beauffremez, La Rive[19].

Révolution française et Empire

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À la Révolution française, sous l'impulsion d'Augustin François Tirant, premier maire, un nouvel essor économique complète l'activité agricole grâce au développement du travail du lin, du cuir et du petit artisanat.

Époque contemporaine

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La population de Capinghem était, en 1830, de 323 habitants dont 49 indigents secourus et 3 mendiants. À cette époque, le principal genre d'industrie, dans cette commune était l'agriculture et le tissage des toiles. Les principales cultures agricoles étaient le blé, le lin et le colza, les autres cultures étaient l'avoine, le trèfle, les fèves et, en moindre part, le tabac et les légumes. Sur la superficie de 184 ha couvrant la commune, en 1830, il y avait 145 ha de terres labourables, 4 ha en prés, 26 ha en superficies plantées, 2 ha en propriétés bâties et 6 ha en routes, rivières, etc[20].

Pendant tout le XIXe siècle, la population ne cesse d'augmenter au rythme des constructions nouvelles. L'implantation de la brasserie Fréteur (1890) provoque même un boum démographique.

Pendant la Première Guerre mondiale, le village situé à proximité de la ligne de Front est détruit à plus de 95 %, ce qui entraînera un net ralentissement de son essor. Il faudra attendre les années 1930 pour voir un renouveau économique et social.

Aujourd'hui, Capinghem qui a vu sa population doubler en trente ans, présente deux aspects. Le cœur du village ancien autour de l'église a gardé son caractère rural. Par opposition, les nombreuses constructions autour des grands axes routiers lui donnent un aspect plus urbain.

Un nouveau quartier, le laboratoire social «Humanicité »[21], a été créé dès le début des années 2000 sous l'impulsion de l'Université catholique de Lille[22],[23].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Lille du département du Nord[I 1].

Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Armentières [1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton d'Armentières[I 1] porté de 8 à 15 communes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la onzième circonscription du Nord.

Intercommunalité

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Capinghem est membre de la Métropole européenne de Lille[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2015 par transformation de Lille Métropole Communauté urbaine (LMCU) créée en 1966 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[24]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1794 Augustin François Tirant    
1794 1799 Pierre François Chombart    
1799 1800 Augustin François Tirant    
1800 1804 Antoine Joseph Tirant[25],[26]    
1804 1807 Alexandre Joseph Facon    
1807 1813 Augustin François Tirant    
1813 1815 Alexandre Joseph Facon    
1815 1840 Auguste Denoyelle    
Les données manquantes sont à compléter.
1863 1865 Louis François Pollet    
1865 1871 Pierre François Delpierre[27]    
1871 1887 Désiré Barette    
1887 1888 Carolus Lhermitte   Maire intérimaire
1888 1889 Victor Versme    
1889 1905 François Denoyelle    
1905 1914 Charles Fallet    
1914 1919 Louis Coigne   Maire intérimaire
1919 1926 Charles Fallet    
1926 1939 Jules Forestier    
1939 1944 Henri Candeille    
1945 1945 Adrien Laporte    
1945 1947 Marcel Vermeulen    
1947 octobre 1947 Eugène Leclaire    
octobre 1947 mai 1953 Rémi Turbé    
mai 1953 1960 Vincent Bultell    
1960 mars 1977 Rémi Turbé    
mars 1977 juin 1995 Robert Ghesquière    
juin 1995 septembre 2011 Dominique Verfaillie DVD[28] Assistant de direction
Démissionnaire
novembre 2011[29] décembre 2024 Christian Mathon DVD Vice-président de la MEL (2020 → )
Démissionnaire[30]

Équipements et services publics

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La salle Gesquière.

Justice, sécurité, secours et défense

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La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].

En 2021, la commune comptait 2 474 habitants[Note 5], en évolution de +5,1 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
317289290288318328305263255
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
250287290270298291306270313
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
327357353283351459582630722
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
9819969271 1301 1701 5241 5961 6171 695
2018 2021 - - - - - - -
2 5652 474-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 245 hommes pour 1 320 femmes, soit un taux de 51,46 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
4,3 
75-89 ans
6,0 
15,6 
60-74 ans
15,8 
20,4 
45-59 ans
19,8 
20,2 
30-44 ans
15,2 
25,1 
15-29 ans
27,8 
13,8 
0-14 ans
13,9 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Vaast, reconstruite en 1928 sur les ruines de l'église néogothique de 1852 détruite lors de la première Guerre Mondiale.


Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Capinghem Blason
De sable au lion d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lille (partie française) comprend une ville-centre et 59 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Capinghem » sur Géoportail (consulté le 20 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Fiche communale de Capinghem », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  3. « SAGE Marque Deûle », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Capinghem et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  8. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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