Canton de Ribemont
Canton de Ribemont | |
Situation du canton de Ribemont dans le département de l'Aisne. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement(s) | Saint-Quentin |
Circonscription(s) | Deuxième (35) Troisième (17) |
Bureau centralisateur | Ribemont |
Conseillers départementaux Mandat |
Véronique Lebeau Stéphane Linier 2021-2028 |
Code canton | 02 12 |
Histoire de la division | |
Création | 18 février 1790[1],[2] |
Modifications | 1 : 3 vendémiaire an X[a],[4] (25 septembre 1801) 2 : 22 mars 2015[3] |
Démographie | |
Population | 26 067 hab. (2021 ) |
Densité | 56 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 47′ 44″ nord, 3° 27′ 30″ est |
Superficie | 465,99 km2 |
Subdivisions | |
Communes | 52 |
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Le canton de Ribemont est une circonscription électorale française située dans le département de l'Aisne et la région Hauts-de-France.
À la suite du redécoupage cantonal de 2014, les limites territoriales du canton sont remaniées. Le nombre de communes du canton passe de 15 à 52.
Géographie
[modifier | modifier le code]Ce canton est organisé autour de Ribemont dans l'arrondissement de Saint-Quentin. Son altitude varie de 56 m (La Ferté-Chevresis) à 144 m (Parpeville) pour une altitude moyenne de 88 m.
Histoire
[modifier | modifier le code]Révolution française
[modifier | modifier le code]Le canton est créé le 18 février 1790 sous la Révolution française sous le nom de canton de Ribemont[5],[2].
Le canton a compté dix-sept communes avec Ribemont pour chef-lieu au moment de sa création : Chevresis-le-Meldeux[b], Chevresis-les-Dames[c], La Ferté-sur-Péron[d], Monceau-le-Vieil[e], Mont-d'Origny[f], Neuvillette[g], Origny-Sainte-Benoite[h], Parpeville[i], Pleine-Selve[j], Regny[k], Renansart[l], Ribemont[a], Séry-lès-Mézières[m], Sissy[n], Surfontaine[o], Thenelles[p] et Villers-le-Sec[q]. Il est une subdivision du district de Saint-Quentin qui disparait le 5 fructidor An III ()[6]. Le canton ne subit aucune modification dans sa composition communale pendant cette période.
Lors de la création des arrondissements par la loi du 28 pluviôse an VIII (), le canton de Ribemont est rattaché à l'arrondissement de Saint-Quentin.
1801-2015
[modifier | modifier le code]L'arrêté du 3 vendémiaire an X () entraîne un redécoupage du canton de Ribemont qui est conservé. Il ne subit pas de modifications dans la composition communale du canton[4].
De 1833 à 1848 les cantons de Ribemont et de Moÿ avaient le même conseiller général. Le nombre de conseillers généraux était limité à 30 par département.
Par ordonnance du , les communes de Chevresis-le-Meldeux[b] et de Monceau-le-Vieil[e] sont regroupées pour former la commune de Chevresis-Monceau[7],[r]. Par la même ordonnance, La Ferté-sur-Péron[d] et Chevresis-les-Dames[c] fusionnent et la nouvelle entité prend le nom de La Ferté-Chevresis[7],[s]. Le canton comprend dix-sept communes. Il ne connaît aucune modification dans sa composition communale jusqu'en mars 2015 et porte le code canton 0225.
Après le redécoupage de 2015
[modifier | modifier le code]Un nouveau découpage territorial de l'Aisne entre en vigueur en mars 2015, défini par le décret du 21 février 2014[3], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[8]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au premier tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure[9]. Dans l'Aisne, le nombre de cantons passe ainsi de 42 à 21. Le canton de Ribemont fait partie des treize cantons du département, dont les limites territoriales diffèrent. Les huit autres sont des nouveaux cantons. Avec ce redécoupage, les cantons de Moÿ-de-l'Aisne et Saint-Simon, à l'exception des communes de Contescourt, de Castres et de Grugies, sont regroupés avec celui de Ribemont. Le bureau centralisateur est fixé à Ribemont. Avec des limites territoriales différentes, le nouveau canton compte 52 communes, avec un nouveau code canton 0212.
Représentation
[modifier | modifier le code]Conseillers généraux de 1833 à 2015
[modifier | modifier le code]Conseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940)
[modifier | modifier le code]Conseillers départementaux depuis 2015
[modifier | modifier le code]Élections de mars 2015
[modifier | modifier le code]À l'issue du premier tour des élections départementales de 2015, trois binômes sont en ballottage : Christelle Lahire et Vincent Rousseau (FN, 39,01 %), Florence Bonnard Trevisan et Michel Potelet (Union de la Gauche, 35,4 %) et Julien Dive et Orane Gobert (Union de la Droite, 25,59 %). Le taux de participation est de 58,06 % (11 554 votants sur 19 901 inscrits)[17] contre 53,32 % au niveau départemental[18] et 50,17 % au niveau national[19].
Au second tour, Florence Bonnard Trevisan et Michel Potelet (Union de la Gauche) sont élus Conseillers départementaux de l'Aisne avec 39,95 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 60,77 % (4 687 voix pour 12 093 votants et 19 901 inscrits)[20].
Élections de juin 2021
[modifier | modifier le code]Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[21]. Dans le canton de Ribemont, ce taux de participation est de 40,64 % (8 036 votants sur 19 773 inscrits)[22] contre 34,94 % au niveau départemental[23]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Vincent Cool et Florence Trevisan (DVG, 37,25 %) et Véronique Lebeau et Stéphane Linier (Divers, 33,46 %)[22].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[24], 34,65 % dans le département[23] et 37,06 % dans le canton de Ribemont[22]. Véronique Lebeau et Stéphane Linier (Divers) sont élus avec 100 % des suffrages exprimés (5 056 voix pour 7 328 votants et 19 776 inscrits)[22],[25],[26].
Composition
[modifier | modifier le code]Composition avant 2015
[modifier | modifier le code]Le canton de Ribemont regroupait 15 communes et comptait 8 549 habitants en 2012[Note 1].
Nom | Code Insee |
Codepostal | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Ribemont (chef-lieu) |
02648 | 02240 | 26,91 | 1 966 (2012) | 73
|
Chevresis-Monceau | 02184 | 02270 | 16,85 | 370 (2012) | 22 |
La Ferté-Chevresis | 02306 | 02270 | 23,92 | 582 (2012) | 24 |
Mont-d'Origny | 02503 | 02390 | 13,52 | 877 (2012) | 65 |
Neuvillette | 02552 | 02390 | 6,44 | 189 (2012) | 29 |
Origny-Sainte-Benoite | 02575 | 02390 | 23,30 | 1 706 (2012) | 73 |
Parpeville | 02592 | 02240 | 15,82 | 237 (2012) | 15 |
Pleine-Selve | 02605 | 02240 | 6,05 | 175 (2012) | 29 |
Regny | 02636 | 02240 | 11,89 | 207 (2012) | 17 |
Renansart | 02640 | 02240 | 8,71 | 170 (2012) | 20 |
Séry-lès-Mézières | 02717 | 02240 | 11,51 | 639 (2012) | 56 |
Sissy | 02721 | 02240 | 10,76 | 482 (2012) | 45 |
Surfontaine | 02732 | 02240 | 6,38 | 102 (2012) | 16 |
Thenelles | 02741 | 02390 | 6,99 | 555 (2012) | 79 |
Villers-le-Sec | 02813 | 02240 | 10,57 | 292 (2012) | 28 |
Composition à partir de 2015
[modifier | modifier le code]Le nouveau canton de Ribemont regroupe 52 communes[3].
Démographie
[modifier | modifier le code]Démographie avant le redécoupage de 2015
[modifier | modifier le code]Démographie après le redécoupage de 2015
[modifier | modifier le code]En 2021, le canton comptait 26 067 habitants[Note 2], en évolution de −2,5 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
- Bernard Gaudillère, Atlas historique des circonscriptions électorales françaises, Genève, Librairie Droz SA, , 839 p. (ISBN 978-2-600-00065-9 et 2-600-00065-8, lire en ligne)
- Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au , millésimée 2012, définie dans les limites territoriales en vigueur au , date de référence statistique : .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d’aujourd’hui (http://cassini.ehess.fr/), sur le site de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), mis à jour en 2007
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale de Ribemont », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale de Chevresis-le-Meldeux », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale de Chevresis-les-Dames », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale de La Ferté-sur-Péron », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale de Monceau-le-Vieil », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale de Mont-d'Origny », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale de Neuvillette », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale d'Origny-Sainte-Benoite », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale de Parpeville », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale de Pleine-Selve », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale de Regny », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale de Renansart », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale de Séry-lès-Mézières », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale de Sissy », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale de Surfontaine », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale de Thenelles », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale de Villers-le-Sec », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale de Chevresis-Monceau », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale de La Ferté-Chevresis », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Autres références
- Louis Marie Prudhomme (1798), p. 76
- René Hennequin, La Formation du département de l'Aisne en 1790, Soissons, Imprimerie de G. Nougarède, (lire en ligne), p. 266.
- Décret no 2014-202 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de l'Aisne.
- Bernard Gaudillère (1995), p. 788.
- Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
- Constitution de la République française du 5 Fructidor an III, p. 9.
- Archives départementales de l'Aisne, « Liste de communes n'existant plus ou ayant changé de nom » [PDF] (consulté le ).
- « LOI no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le ).
- Le nombre total de cantons d'un départements doit obligatoirement être impair.
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- « Ministère de la culture - Base Léonore », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
- http://www.culture.gouv.fr/LH/LH149/PG/FRDAFAN84_O19800035v0578775.htm
- http://www.culture.gouv.fr/LH/LH103/PG/FRDAFAN84_O19800035v0058566.htm
- http://www.genealogie-aisne.com/old_genealogie/newpersos/fiche_soldat.php?id=1666
- Julien Gris, « Möy-de-l’Aisne: engagé sur tous les terrains, Frédéric Martin n’est plus : Au conseil municipal depuis 1995, ancien conseiller départemental, président du club de football durant 14 ans, Frédéric Martin s’est éteint au terme d’une longue maladie », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « En 1995, il était entré au conseil municipal (...) Frédéric Martin a également présidé jusqu’en 2018, durant quatorze ans, le S.A.S. Möy-de-l’Aisne ».
- « Résultats du 1er tour pour le canton de Ribemont », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Résultats du 1er tour pour le département de l'Aisne », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Résultats du 1er tour pour la France entière », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Résultats du second tour pour le canton de Ribemont », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- Erwan Alix, « CARTES. Abstention record : où a-t-on le moins voté aux élections régionales et départementales ? », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- « Résultats pour le canton de Ribemont », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Résultats pour le département de l'Aisne », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Résultats des élections départementales 2021 : la liste des départements qui ont basculé », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Professions de foi des binômes en lice au premier tour des élections départementales de 2021 dans le canton de Ribemont. », sur programme-candidats.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Professions de foi des binômes en lice au second tour des élections départementales de 2021 dans le canton de Ribemont. », sur programme-candidats.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
- Fiches Insee - Populations légales du canton pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011 et 2012.
- Fiches Insee - Populations légales du canton pour les années 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.