Côte de Nacre
Côte de Nacre | ||||||||
La Côte de Nacre à Luc-sur-Mer. | ||||||||
Pays | France | |||||||
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Région | Normandie | |||||||
Département | Calvados | |||||||
Coordonnées géographiques | 49° 19′ 29″ N, 0° 21′ 55″ O | |||||||
Étendue d'eau | Baie de Seine (Manche, océan Atlantique) | |||||||
Extrémités | Embouchures de la Seulles et de l'Orne | |||||||
Nature des rivages | Plages | |||||||
Principales plages | Juno Beach, Sword Beach | |||||||
Cours d'eau | Orne, Seulles | |||||||
Caps et péninsules | Cap Romain | |||||||
Îles | aucune | |||||||
Ports | Courseulles-sur-Mer, Ouistreham | |||||||
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Appelée Côte de Caen jusqu'en 1925, la Côte de Nacre est la partie de la côte normande située, dans le Calvados, entre l'embouchure de la Seulles, à Courseulles-sur-Mer, et celle de l'Orne, à Ouistreham.
Présentation
[modifier | modifier le code]Les villes et stations balnéaires de la Côte de nacre
- Courseulles-sur-Mer
- Bernières-sur-Mer
- Saint-Aubin-sur-Mer
- Langrune-sur-Mer
- Luc-sur-Mer
- Lion-sur-Mer
- Hermanville-sur-Mer
- Colleville-Montgomery
- Ouistreham
Histoire
[modifier | modifier le code]Jusqu'au XIXe siècle, la plupart des communes de la Côte de Nacre se déploient non pas au bord de la mer mais à l'intérieur des terres comme à Luc-sur-Mer (vieux Luc), Hermanville ou Langrune. À l'embouchure des cours d'eau toutefois se sont développés des ports : Courseulles sur la Seulles et Ouistreham sur l'Orne.
Avec la mode des bains de mer, qui semble apparaître pour la première fois à Luc dans les années 1840[1], la côte va s'urbaniser rapidement. Ce mouvement va être encouragé par la construction de lignes de chemin de fer :
- ligne de Caen à la mer entre la gare de Caen-Saint-Martin jusqu'à la gare de Luc-sur-Mer en 1875 puis jusqu'à la gare de Courseulles l'année suivante,
- ligne à voie étroite Caen - Luc des chemins de fer du Calvados ouverte en 1891-1892.
La Côte de Caen prend son nom de Côte de Nacre en 1925 sur la proposition de Daniel Lemanissier, alors maire de Luc-sur-Mer, par référence aux reflets des coquillages qui parsèment le sable de ses plages[1].
Lors du Jour J, les alliés ont débarqué sur les côtes du Calvados et de la Manche. Les plages du Débarquement les plus à l'est correspondent à la Côte de Nacre
- secteur canadien, baptisé Juno Beach (Courseulles – Saint-Aubin-sur-Mer)
- secteur britannique, baptisé Sword Beach (Saint-Aubin-sur-Mer – Ouistreham).
Dans la deuxième partie du XXe siècle, ce territoire a été transformé par le fort mouvement de périurbanisation. Toutes ces communes font partie de l'aire urbaine de Caen. À l'exception de Courseulles-sur-Mer, elles font également partie du pays de Caen. La côte compte quatre unités urbaines[2] :
- Courseulles-sur-Mer,
- Luc-sur-Mer (s'étendant sur les communes de Luc-sur-Mer, Bernières-sur-Mer, Douvres-la-Délivrande, Langrune-sur-Mer et Saint-Aubin-sur-Mer),
- Hermanville-sur-Mer (regroupant Hermanville-sur-Mer et Lion-sur-Mer),
- Ouistreham.
Les quatre communes de l'aire urbaine de Ouistreham font partie de la communauté d'agglomération Caen la Mer. Les cinq de l'aire urbaine de Luc-sur-Mer et Courseulles-sur-Mer appartiennent à la Communauté de communes Cœur de Nacre.
Références
[modifier | modifier le code]- Sandie Brémond, « La villégiature balnéaire sur la Côte de Caen au XIXe siècle : représentations à travers les guides touristiques et les journaux balnéaires », In Situ [En ligne], no 24-2014, mis en ligne le 09 juillet 2014 [lire en ligne]
- Liste des unités urbaines officielles en France avec les villes les composant, disponible en téléchargement au format texte (Insee)