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Broderie chinoise

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Veste et jupe plissée. Soie brodée. Vers 1900. Chine du centre. Honolulu Academy of Arts.
La poétesse Su Hui brodant. Gravure sur bois, fin XVIIIe siècle, tirée du Baimei tupu (Catalogue des Cent Beautés).

La broderie chinoise, art artisanal traditionnel de la Chine, occupe une place importante dans l’histoire de l'art chinois, et, au sein de l'industrie textile, dans l'économie chinoise. Elle est pratiquée dans toute la Chine et porte des caractères distincts selon les lieux. Au cours de son histoire et encore aujourd'hui elle se perfectionne sur le plan technique et se renouvelle dans ses choix esthétiques.

Depuis quelques années un intérêt croissant se développe en Chine pour l'étude des broderies anciennes et modernes, chinoises et étrangères[1].

Caractères spécifiques à la broderie chinoise

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La Chine a été le premier pays à produire de la soie (au moins depuis le troisième millénaire avant notre ère) et la broderie sur soie a été dès l'Antiquité très recherchée au-delà du monde chinois. La Chine ancienne produisait aussi de magnifiques tissus de chanvre, de ramie, de coton et à partir du pueraria. Elle produisait de la gaze, des brocarts, des satins et des velours[2]. Nombre de ces supports textiles ont reçu des broderies. Dans la Chine ancienne, les soies se classaient en deux qualités : la soie épaisse, appelée lo, et la soie fine, appelée ling. Les principaux supports pour la broderie furent le textile de soie à armure carrée (taffetas), nommé tch'eou, et le satin, appelé touan.

La structure du dessin, dans la mesure où une part importante de la broderie chinoise se réfère à la peinture est un élément essentiel dans la broderie chinoise, de même que l'étude des méthodes propres à chaque point, le choix d'un effet de coloration d'ensemble, la combinaison des effets de matière et la composition des formes et des couleurs. Ceci concerne les techniques de broderie spécifiques à la représentation de figures, d'objets, d'animaux, des arrière-plans et des paysages et à la constitution des ornements géométriques.

L'art de la broderie fut pratiqué, en Chine, par des femmes, quel que soit leur rang au sein de la société chinoise, et par des hommes. Tous étaient nommés « les gens de la fenêtre verte »[3]. L'une des brodeuses les plus célèbres se nomme Han Ximeng, de l'école Gu. Ting Pei et Shen Zhou, qui vécurent au XIXe siècle, sont deux hommes très connus en Chine, dans cet art[4].

Points de la broderie chinoise

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Toute l'histoire de la broderie, en Chine, est liée à une recherche d'enrichissement de la palette des manières de broder[5],[N 1].

Les points les plus anciens à la broderie chinoise

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  • Points de chaînette ou suoxiu.
  • Points passés ou qizhenxiu. En Chine, avec le point passé plat les points sont proches les uns des autres pour donner un aspect satiné[6]

Points de remplissage ou puwenxiu

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Autres points de broderie

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  • Point de nœud ou huanzixiu, jiezixiu et dazixiu.
  • Broderie d'application, ou tiexiu, tiejuanxiu, tierongxiu et tieyuxiu.
  • Point de fixation ou dingxianxiu et dingxiu.
  • Point d'écaille ou kelinxiu.
  • Point de croix.

Sujets de broderie / usages des objets brodés

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Les œuvres de broderie se classent en séries différentes en fonction du sujet : fleurs, animaux "propices" (ou "de bon augure"), paysages, ornements non figuratifs etc. La broderie s'applique pour les articles d’usage courant comme les vêtements, les bourses et pochettes, les chaussures, les mouchoirs, les drapeaux, les décorations d'autel, les cartes de vœux et jusqu'au cache-poussière des appareils ménagers.

À l'origine les motifs étaient dictés par l'impératif de marquage de ces objets par des signes d'appartenance à un groupe et par l'inscription d'emblèmes et de symboles bénéfiques. Il y a donc une très grande richesse et complexité dans la lecture, aujourd'hui, de ces sujets et motifs selon leur époque et selon le lieu de leur exécution, comme toute œuvre d'art[7].

Les symboles impériaux

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Sous l'empire les vêtements officiels et de Cour se distinguaient en fonction de leur statut plus ou moins formel par des emblèmes et symboles[8],[9] brodés (ou sous forme de tapisserie) [10] selon un code fixé. Le nouveau rôle des femmes, sous les Qing dans les rituels de Cour, se manifeste ainsi dans les broderies de leurs vêtements.

L'Empereur avait seul le droit de porter une robe jaune éclatant[9] ornée de neuf dragons, à partir de la dynastie Qing[11], (souvent inscrits dans de grands médaillons)[12] et d'une série de douze symboles. Le dragon étant l'emblème impérial par excellence, il dit la capacité universelle du souverain et sa faculté d'adaptation à toutes situations; quant au chiffre neuf, il traduit la virilité et le pouvoir. Sur ces vêtements d'autres symboles apparaissent régulièrement[N 2]. Le soleil, la lune et les étoiles (en constellations) : la sagesse de l'empereur inspirée par le ciel. Les Montagnes sacrées[N 3]. (des volumes en forme de prismes emboîtés, superposés ou juxtaposés) enveloppées de nuées pluvieuses : la Terre et la pluie qui la fertilise. La mer Primordiale par des bandes ondoyantes. Le double caractère fu : l'empereur et ses ministres travaillant ensemble. La hache : aptitude à trancher dans les situations difficiles. Le vase rituel : faire respecter les rites… Lors des anniversaires impériaux et dans les occasions jugées « semi-formelles » le manteau aux insignes n'était pas porté et la robe se présentait dans l'intensité pure de sa couleur jaune.

Les symboles des fonctionnaires

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Le manteau des fonctionnaires[13] pouvait être marqué sur la poitrine et sur le dos d'un insigne carré cousu après avoir été brodé (le « carré de mandarin ») qui indiquait le grade du fonctionnaire, sur une échelle de neuf classes. Les fonctionnaires civils se distinguaient par des motifs d'oiseaux, les militaires par des quadrupèdes, brodés sur le manteau uni. Ce carré de broderie était simplement cousu afin de pouvoir être remplacé en fonction de l'avancement ou de la rétrogradation du fonctionnaire. Il fut aussi, exceptionnellement, tissé.

Les signes prophylactiques sur les vêtements d'enfants

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Des signes prophylactiques brodés apparaissent sur les vêtements des nouveau-nés et sur ceux des enfants[14]. Selon l'ancienne tradition l'âme de l'enfant risque d'être chassée de son enveloppe corporelle par des fantômes de morts insatisfaits, gui. Divers accessoires comme des grelots servent à les écarter, mais aussi des figures de chats, de chiens ou de tigres, voire de crapaud [N 4], brodés sur les chaussures, sur les chapeaux ou sur une collerette, en épousant les formes de l'animal, évoquées parfois par des éléments en relief quasi-sculpturaux. Ces broderies censées effrayer les fantômes, sont en fait tout à fait réjouissantes pour les hommes, avec de grands yeux en relief, de petites oreilles saillantes et toutes rondes, contenant des petits pompons à figures… et cela dans les couleurs les plus vives.

Histoire de la broderie en Chine

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Depuis la plus haute Antiquité : points de chaînette et passé plat

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Sous les Zhou le tissu était généralement coloré avant d'être brodé. En 1982, au cours de fouilles à Jiangling sur une tombe datant de la dynastie Zhou, à l'époque des Royaumes Combattants, vingt et une pièces brodées de motifs variés ont été découvertes. Les couleurs sont en parfait état. Des motifs de dragons et des animaux symboliques sont ainsi réalisés au point de chaînette en jouant (comme sur l'exemple du tigre reproduit dans la galerie d'images, ci-dessous) sur l'alternance de chaînette rouge et noire. Leur astucieuse disposition exprime la courbure de l'animal et l'énergie qui circule dans toute cette composition comme c'était aussi le cas dans d'autres médiums à cette époque, en particulier dans les laques, qui, comme la broderie d'alors, servaient de modèles aux autres pratiques artistiques et surtout aux bronziers[N 5]

L'époque de la dynastie Han de l'Ouest nous a laissé de nombreux textiles dans les tombes de Mawangdui [N 6]. Ces 50 pièces de soie (dont l'une est reproduite ci-dessous) sont brodées au point de chaînette et au point passé à effet de satin sur un dessin tracé à l'encre noire[N 7], avec des formes contournées et tendues, qui se replient sur elles-mêmes, quasi abstraites, à tel point que le sujet n'est plus identifiable aujourd'hui : fleurs, oiseaux, nuages ou vagues[15]?

L'époque de la dynastie Han de l'Est, époque de constitution de la Route de la soie, voit se développer la commercialisation de ces soies brodées au point de chaînette[N 8] et au point passé plat d'égale et d'inégale longueur pour leur aspect satiné et pour la représentation de feuillages, plumes d'oiseaux et la reproduction de la peinture religieuse, comme ce fut surtout le cas plus tard, sous les dynasties Tang, puis Song[N 9] et Yuan[N 10].

Sous la dynastie Ming : la broderie de l'école Gu

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Ce type de broderie tient son nom de la famille Gu[16] dont les femmes excellaient dans la broderie et dont les innovations furent beaucoup reprises ensuite. Leur haute qualité réside dans la combinaison de la peinture sur soie et de la broderie. Le choix des points et des matières intégrées à la soie dépendant des tons et des valeurs donnés aux parties du tableau de broderie. Han Ximeng, de cette famille Gu, serait la première brodeuse à avoir utilisé de véritables cheveux, enroulés autour du fil de soie, pour reproduire les cheveux des personnages. La paille de certains végétaux a été aussi utilisée de la même façon, ainsi que des fils d'or et d'autres métaux découpés dans de fines plaques de métal.

Les styles locaux principaux sous la dynastie Qing

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Héritant des styles de broderie de la dynastie Song, des inventions des brodeuses Ming, la broderie sous les Qing prend une ampleur comparable à l'essor de la céramique, celle produite pour un usage local et celle destinée à l'exportation. En Chine, les quatre styles locaux suivants se développent au XIXe siècle [17] sont les plus connus depuis le XIXe siècle :

La broderie du Hunan (XiangXiu) vient des régions qui se trouvent autour de Changsha, chef-lieu de la province du Hunan. Elle se distingue par ses colorations austères et élégantes avec le noir, le blanc et les gris clairs et foncés. Insistant sur les contrastes de valeur, de lumière et d'ombre, elle met en valeur le réalisme du motif et ses effets de représentation des trois dimensions. Excellant dans la combinaison des vides et des pleins et l'utilisation de l'espace "blanc", les broderies de Xiangxiu se présentent avec la qualité simple et de bon goût du lavis chinois.

La broderie de Canton (YueXiu ou GuangXiu) est celle de Chaozhou. Elle est composée de motifs intriqués mais symétriques, des couleurs vibrantes, de points variés et de textures définies. Sa préférence pour les couleurs primaires et les variations de lumière et d'ombre est évocatrice des tableaux de l'Ouest.

La broderie de Suzhou (SuXiu) désigne la région dont le centre est la ville de Suzhou, chef-lieu de la province du Jiangsu. Elle est connue pour ses beaux motifs, ses couleurs élégantes, sa variété de points (de couture) et son art consommé. Elle prend l'aiguille comme pinceau pour exécuter l'image sur le tissu, les points sont adroits et méticuleux, la coloration subtile et raffinée. Elle est fortement "influencée" par l'école de Gu qui s'est développée au sein du mouvement de l'art sous les Ming.

La broderie du Sichuan (ShuXiu) est l'appellation des produits brodés des régions axées sur Chengdu, chef-lieu de la province du Sichuan. Ses matières premières sont du satin et de la soie de couleurs. Elle est connue pour la dextérité soigneuse et raffinée du travail, la recherche dans les points de couture, la coloration délicate et le goût local. En général, la broderie du Sichuan est utilisée pour décorer les dessus de couverture, les taies d'oreiller, les vêtements, les chaussures et les paravents ornés de peintures, etc.

La broderie dans les groupes ethniques

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Les costumes des ethnies minoritaires en Chine (surtout dans le sud-ouest[18]) constituent un espace de manifestation identitaire par des signes culturels forts dans le contexte de l'intrusion massive d'autres cultures dans leur univers. Si pour les hommes le costume traditionnel a pratiquement disparu de la vie quotidienne, les femmes portent encore leur culture sur elles, dans le costume habituel et dans les costumes de cérémonies plus ornés. C'est un ensemble de réalisations où les matériaux étaient, en général, produits et façonnés par elles, et à la main. Les teintures naturelles sont encore utilisées pour les tissus "simples" qui sont décorés au "batik" ou décorés d'appliques et brodés. Mais les produits de l'industrie des colorants et des textiles chinois occupent une place importante aujourd'hui.

Les festivals entre jeunes gens à marier sont l'occasion de porter des costumes conçus et réalisés avec art. Le choix des matériaux (lourds bijoux d'argent, soie) signalant la richesse de la famille. Les textiles sont ainsi marqués de signes, souvent brodés, en fonction de chaque pièce : le costume de mariage, mais aussi les bonnets de nourrisson qui célèbrent sa survie, le couvre-lit qui favorise la fertilité, le porte-bébé qui éloigne les "esprits" néfastes.

Il semble que les broderies se sont généralisées au détriment des techniques de tissage entre 1900 et 1950. Aux motifs anciens géométriques se sont substitués, de plus en plus, des éléments figuratifs que permettaient les techniques de broderie. Les tissus découpés et appliqués en font partie. Tous ces motifs, géométriques et autres, se retrouvent dans le batik, technique inventée par les Hmong (Miao en chinois) avant d'être apprise par les Chinois[19]. Le batik est souvent incorporé à des zones brodées dans une composition plus ou moins complexe.

Quelques motifs sont particulièrement caractéristiques. Tout d'abord les motifs anciens ou dérivés, autrefois sous forme de tissages mais qui peuvent se retrouver adaptés aujourd'hui sous forme de broderie. L'étoile à huit branches, chez les Hmong, les Tujia et les Dong, symbolise l'étoile, le soleil, les huit crochets, les huit directions. Le papillon évoque les métamorphoses, la "Mère de l'Est". Les animaux affrontés semblent venir de l'art des steppes (de la Mongolie, de l'Asie centrale et orientale). La paire d'oiseaux ou paire de phénix, animaux de bon augure, se retrouve souvent sur les porte-bébés du Sud-ouest. Le motif de la légende du "Roi des hommes-grenouilles" s'y trouve aussi, comme une protection contre les "esprits" malfaisants. Le motif "Tête de tigre blanc" (l'un des Quatre animaux totem de la Chine) est censé protéger le nouveau-né, on le trouve sur une bande tissée entourant le berceau.

Quant aux motifs inspirés de la culture Han, les plus répandus sont le dragon, la chauve-souris, certains caractères chinois, le "Nœud sans fin" (d'origine bouddhiste) ou "Nœud de la chance", et enfin la svastika, probablement importée elle aussi avec le bouddhisme depuis l'Inde.

Exemples de broderies chinoises

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  • Costumes impériaux. Ces costumes "formels", d'apparat, pouvaient être brodés ou tissés[N 11].
  • Se jouer de la broderie
  • Composer avec la forme de la pièce

Notes et références

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  1. Dessins représentant les points de broderie dans l'article de Laurence Tiard (Indiqué dans la bibliographie) page 54.
  2. Aurélie Samuel 2010, p. 58 sq. Article de Myrna Myers La robe dragon, notre modèle qui développe, p. 64, ce résumé : "La mer Primordiale, située en bas, est couverte de vagues qui se jettent contre les Montagnes sacrées, qui symbolisent la Terre. Dans les cieux nuageux les dragons peuvent se saisir des perles enflammées, symboles des vertus à poursuivre." Et p. 60 : "Le schéma axial de la composition exprime la place centrale de l'empereur, au sein du cosmos et au sommet du gouvernement."
  3. Voir à propos des Monts sacrés, les monts des Immortels, dans les brûle-parfums de la dynastie Han.
  4. Voir à propos des figures prophylactiques les représentations accompagnant les morts sur la bannière Han de Mawangdui Mawangdui.
  5. Ces relations entre les pratiques artistiques se manifestent particulièrement dans l'art chinois à l'époque des Royaumes Combattants, sous toutes ses formes, et l'art de la laque à côté de la broderie est un couple tout à fait singulier, propre à la culture chinoise.
  6. Plusieurs textiles d'époque Han de l'Ouest à Mawangdui, Loulan au Xinjiang, et de Mongolie sont reproduites et analysées par Krishna Riboud dans le catalogue « Chine antique. Voyage de l'âme » indiqué en bibliographie, aux numéros 128, 129, 130, 147 à 150, (bonnes reproductions sur Wikimedia Commons à la catégorie « Mawangdui », lien ci-dessus encadré)
  7. Traduction du cartel du musée photographié par Gary Todd (198 sur 275)[1].
  8. La broderie au point de chaînette, de Mongolie et d'époque Han (sans précision de l'Ouest ou de l'Est) est reproduite et analysée par Krishna Riboud dans le catalogue « Chine antique. Voyage de l'âme » indiqué en bibliographie, au numéro 149.
  9. Voir aussi: Culture sous la dynastie Song.
  10. Voir les broderies (dont : Textile with Animals, Birds, and Flowers ; Eastern Central Asia ; late 12th–14th century . Silk embroidery on plain–weave silk) exposée à l'occasion de The world of Khubilai Khan, Metropolitan Museum of Art, New York 2010, à la page de : (en) Jill Krementz, « Jill Krementz visits The world of Khubilai Khan / New York », sur newyorksocialdiary.com, (consulté le ).
  11. Un exemple de robe de cours semi formelle datant de la deuxième moitié du XVIIIe siècle de la collection Krishna Riboud, en taffetas, est analysé dans Costumes d'enfants, miroir des grands (p. 64) indiqué en bibliographie. Dans le même volume des exemples de costumes semi formels de la famille impériale, brodés, sont présentés dans le texte, pages 58 à 63.
  12. Voir détails du costume sur :[2] orientalsilk.com, Ceremonial Costumes, Hand-Embroidered, museum quality, historical reproductions.
  13. Voir :[3] China Institute/ NOBLE TOMBS AT MAWANGDUI (exhibition). Voir aussi : [4] Archaeology, a publication of the Archaeological Institute of America. Gary Todd [5] : de très nombreuses photos annotées, sur Picasa.
  14. Voir aussi Asian Art Museum of San Francisco (en)
  15. Deux exemples de chaussures pour pieds bandés sont présentés dans Costumes d'enfants, miroir des grands (p. 107) indiqué en bibliographie, dans l'article consacré à "La pratique du bandage des pieds (p. 106-108).

Références

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  1. Monique Crick 2004, p. 18
  2. Claudine Delecourt 2001, p. 221
  3. Laurence Tiard 1988, p. 221
  4. Claudine Delecourt 2001, p. 222
  5. Gao Hanyu 1987, p. 30
  6. Martine Parcineau, Fibres, fils, tissus de l'artisanat à l'industrie : Mémento à l'usage des futurs designers textiles - Nouvelle édition augmentée, Paris, Eyrolles, , 238 p., 26 cm (ISBN 978-2-416-00807-8, SUDOC 27019407X), p. 192.
  7. Laurence Tiard 1988, p. 50-52
  8. Danielle Elisseeff 2010, p. 281
  9. a et b Monique Crick 2004, p. 21 sq. Article de Jérôme Ducor La griffe du Dragon
  10. Monique Crick 2004, p. 62 sq. notices 8 et 9…
  11. Aurélie Samuel 2010, p. 58 sq. Article de Myrna Myers La robe dragon, notre modèle
  12. Danielle Elisseeff 2010, p. 192
  13. Monique Crick 2004, p. 21 sq. Article de Antoine Gournay Le vêtement en Chine sous la dynastie Qing, p. 27 sq. et notices 17, sq.
  14. Aurélie Samuel 2010, p. 58 sq. Article de Pauline Le Moigne, "La fonction prophylactique du costume d'enfant en Chine", p. 96 sq.
  15. Gao Hanyu 1987, p. 31
  16. Gao Hanyu 1987, p. 34
  17. Gao Hanyu 1987, p. 35
  18. Guy Blazy 2002
  19. Guy Blazy 2002, p. 14
  20. Base de données du musée : très nombreux détails vestimentaires peints avec la plus extrême minutie, visibles en très gros plan.

Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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Art et art textile chinois

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  1. Jean-Yves Cozan, Jin Zegong, Annie Roger, Xiong Chuanxin, Alain Thote, Gao Zhixi, Fu Ju You, Michelle Pirazzoli-T'Serstevens, Serge Franzini et Krishna Riboud, Chine antique. Voyage de l'âme. Trésors archéologiques de la province du Hunan, XIIIe siècle avant J.C.-IIe siècle après J.C., Daoulas, Centre culturel Abbaye de Daoulas, , 160 p. (ISBN 2-9501437-8-4).
  2. Monique Crick (dir.), Sous la griffe du dragon : costumes de cour de la dynastie Qing (1644-1911) : [exposition] des collections Baur, musée des Arts d'Extrême-Orient et du Musée ethnographique de Genève, aux Collections Baur du 5 novembre 2004 au 20 février 2005 , Milan, 5 continents éditions, , 144 p. (ISBN 88-7439-173-0).
  3. Claudine Delecourt, Costumes et textiles d'Asie. Ouvrage collectif, Paris, Skira, , 291 p. (ISBN 88-8491-021-8).
  4. Danielle Elisseeff, Art et archéologie : la Chine du Néolithique à la fin des Cinq Dynasties (960 de notre ère), Paris, École du Louvre, Éditions de la Réunion des Musées Nationaux (Manuels de l'École du Louvre), , 381 p. (ISBN 978-2-7118-5269-7) Ouvrage de référence, bibliographie et Sites Internet.
  5. Danielle Elisseeff, Histoire de l'art : De la Chine des Song (960) à la fin de l'Empire (1912), Paris, École du Louvre, Éditions de la Réunion des Musées Nationaux (Manuels de l'École du Louvre), , 381 p. (ISBN 978-2-7118-5520-9) Ouvrage de référence, bibliographie et Sites Internet.
  6. Gao Hanyu, Soieries de Chine, Paris, Nathan, , 256 p. (ISBN 2-09-290039-0).
  7. Aurélie Samuel (dir. scientifique), Costumes d'enfants, Miroir des grands : [exposition, Paris], Établissement public du Musée des arts asiatiques Guimet, 20 octobre 2010-24 janvier 2011, Paris, Réunion des musées nationaux, , 198 p. (ISBN 978-2-7118-5759-3). Costumes asiatiques pour enfants.
  8. (en) Janet Harvey, Traditional textiles of Central Asia., New-York, Thames & Hudson, , 160 p. (ISBN 0-500-01670-4).
  9. Vincent Lefèvre (trad. de l'anglais), Lumières de soie : soieries tissées d'or de la collection Riboud, Paris, Réunion des musées nationaux, , 207 p. (ISBN 2-7118-4816-7). Soieries asiatiques.
  10. Zang Yingchun (trad. de l'anglais), Costumes et ornements chinois, Paris, You-Feng, , 200 p. (ISBN 978-2-84279-303-6).
  11. Zhou Xun, Le Costume chinois, Paris, Vilo, , 256 p. (ISBN 2-7191-0234-2).
  12. Catherine Bourzat (photogr. Thierry Arensma et Philippe Fatin), Les chants du fil : textiles tribaux du Sud-Ouest de la Chine, Genève, Éditions Olizane, , 257 p. (ISBN 978-2-88086-440-8).

Broderie chinoise

[modifier | modifier le code]
  • Collectif : Institut central des nationalités (Chine). Groupe de travailleurs de l'art des nationalités, Motifs de broderies de la nationalité Miao de Chine, Pékin, Editions des beaux arts du peuple, .
  • (en) Collectif Page One Publishing, Chinese Embroidery Motifs, Singapour, Page One Publishing Pte Ltd, cop., , 207 p. (ISBN 978-981-24-5925-1). Livré avec CD-ROM.
  • (en) Josiane Bertin-Guest, Chinese embroidery : Traditional Techniques, Londres, B.T. Batsford Ltd., , 128 p. (ISBN 0-7134-8779-8).
  • Guy Blazy (Musée des tissus de Lyon, du 19 avril au 13 octobre 2002), Costumes traditionnels de la Chine du Sud-Ouest , , 98 p. (ISSN 1253-9139).
  • Annie Reffet, Brodeurs de brume : les Miao de la Chine secrète, Courbevoie, Editions Soline, , 176 p. (ISBN 2-87677-379-1).
  • Krishnā Riboud, « Les textiles trouvés à Changsha », dans Chine antique : Voyage de l'âme : trésors archéologiques de la province du Hunan, XIIIe siècle avant J.C.-IIe siècle après J.C, [organisée par le] Centre culturel Abbaye de Daoulas [et par le] Musée provincial du Hunan (Changsha), Abbaye de Doualas, (ISBN 2-9501437-8-4), p. 116-125.
  • « La soie », dans Filippo Salviati et Sergio Basso, La Chine, La grande histoire de l'art, Lionel Rabier, (ISBN 978-2-8150-0152-6), p. 92-93.
  • Laurence Tiard, Charme des broderies chinoises. L'Estampille-l'Objet d'Art, Dijon, Faton, (ISSN 0998-8041), p. 49-53. Laurence Tiard, responsable du laboratoire Conservation textile de la maison Chevalier [6].
  • (en) Verity Wilson, Chinese dress, Londres, Victoria and Albert Museum, , 135 p. (ISBN 1-85177-184-0).