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Bram

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Bram
De haut en bas, de gauche à droite: vue aérienne de Bram, une des rues du village circulaire, l'ancien pigeonnier du château de Lordat, le port sur le Canal du Midi.
Blason de Bram
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère
(siège)
Maire
Mandat
Claudie Faucon-Méjean
2020-2026
Code postal 11150
Code commune 11049
Démographie
Gentilé Bramais
Population
municipale
3 239 hab. (2021 en évolution de −0,46 % par rapport à 2015)
Densité 183 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 14′ 37″ nord, 2° 06′ 55″ est
Altitude Min. 119 m
Max. 165 m
Superficie 17,72 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Bram
(ville isolée)
Aire d'attraction Carcassonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Piège au Razès
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Bram
Liens
Site web Site officiel

Bram [bʁam] Écouter est une commune française, située dans le nord-ouest du département de l'Aude en région Occitanie, sur l'axe Toulouse-Méditerranée entre Castelnaudary et Carcassonne.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, baptisée « le grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel et les ruisseaux de la Preuille et de Rigal. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Bram est une commune rurale qui compte 3 239 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Bram et fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Bramais ou Bramaises.

Elle est labellisée Petites Cités de Caractère depuis [1],[2].

Géographie

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Localisation

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Bram est une commune moyenne de l'Aude située précisément dans l'ancienne province du Lauragais, sur le Fresquel. Son centre-ville est constitué en partie par un village ecclésial de forme circulaire. Il est situé à mi-chemin de Carcassonne (20 km) et de Castelnaudary (18 km) et culmine à 134 mètres d'altitude. C'est un lieu de passage de tous temps entre l'Aquitaine et la mer Méditerranée[3].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Alzonne, Montréal, Saint-Martin-le-Vieil, Villasavary, Villepinte et Villesiscle.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Géologie et relief

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Bram se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[5].

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[6], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[7]. Elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel, le ruisseau de la Preuille et le ruisseau de Rigal, constituant un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Le canal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le XVIIe siècle[9].

Le Fresquel, d'une longueur totale de 63 km, prend sa source dans la commune de Baraigne et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Carcassonne, après avoir traversé 22 communes[10].

Le ruisseau de la Preuille, d'une longueur totale de 16,2 km, prend sa source dans la commune de La Cassaigne et s'écoule vers l'est puis se réoriente vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le canal du Midi sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[11].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 683 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 5,1 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fanjeaux à 9 km à vol d'oiseau[14], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 625,0 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Au , Bram est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bram, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[19],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,1 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %), zones urbanisées (10,2 %), mines, décharges et chantiers (3,4 %), eaux continentales[Note 2] (3,4 %), cultures permanentes (1,7 %)[22].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Hameaux, et lieux-dits de la commune

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Liste de ceux situés sur la commune :

  • Baichère
  • Bordeneuve
  • la Brossal
  • las Brougues
  • Buzerens
  • le Cagné
  • Cap de Porc
  • la Carla
  • le Gabachou
  • la Gabache haute
  • la Gabache basse
  • la Gabache vieille
  • Sainte Gemme
  • Saint Jean
  • la Leude
  • les Magasins
  • Montpénéry
  • Mon Plaisir
  • le Mortier
  • la Moulin de l'eau
  • Portoï
  • la Prade ouest
  • la Seignoure
  • Rigaud
  • Rouzilles
  • Valgros
  • Villarzens

Voies de connexions et transports

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La ville de Bram est desservie par plusieurs voies de communication:

Connexions routières

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Elle dispose d'un échangeur Sortie 22 sur l'autoroute A61. L'accès se fait également par les départementales 33, 6113 (ancienne route nationale 113) et 4 (intitulée à l'origine, « de Mirepoix au canal des Deux-Mers en passant par Bram »). Elle est desservie en autocars par la ligne B « Carcassonne - Bram » de la régie des Transports de Carcassonne Agglo[23] et la ligne 411, soutenue par la région Occitanie, effectuant la liaison « Bram - Limoux ». Deux aires de covoiturages sont disponibles sur la commune. Une depuis 2019, à proximité de l'autoroute et des points de fort trafic, et à l'entrée Est en bordure du rond-point de « la Gabache » depuis janvier 2024[24]. Une aire d'accueil pour les campings-cars et les vans existe depuis novembre 2021 près du lac de Buzerens[25].

Connexions ferroviaires

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Elle possède une gare desservie par les TER Occitanie faisant la liaison de la ligne 10 entre Toulouse et Narbonne. Quatre passages à niveau sont situés sur son territoire. Bram fut desservie entre 1905 et 1933 par trois lignes des tramways de l'Aude.

Connexions aériennes

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L'aéroport de Carcassonne est situé à 20 minutes de route, celui de Toulouse-Blagnac à 1 h, l'aérodrome de la Montagne Noire à 30 minutes et l'aérodrome de Castelnaudary à 19 minutes.

Canal du Midi

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Son port sur le canal du Midi, classé depuis 1997 à l'inventaire du patrimoine mondial, par l'UNESCO, est l'une des bases du leader européen du tourisme fluvial « Locaboat »[26],[27].

Voie cyclable et pédestre

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Inaugurée en juillet 2022, une voie verte cyclable et pédestre reliant sur 67 km, Bram, au départ du canal du Midi à Montségur en Ariège a été créée en grande partie sur l'emplacement de l'ancienne ligne de Bram à Belvèze[28]. Il existe également 30 sentiers balisés de randonnées pédestres autour de Bram, totalisant 292 km[29],[30].

Espaces verts et fleurissement

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La ville dispose de plusieurs espaces verts, naturels et d'agrément dont :

  • le jardin public, proche de la gare ;
  • le parc des Essarts, domaine boisé de plus de deux hectares, situé en centre-ville, abrite un arboretum présenté sous la forme d'un « Chemin du Patrimoine Végétal », une signalétique qui recense et met en valeur, à partir d'une étude menée par l'ONF, dix-neufs arbres et arbustes remarquables situés au cœur du parc, agrémentée d'un reportage photographique réalisé par les élèves du collège Saint-Exupéry et du conseil municipal des jeunes, mettant à l'honneur les richesses botaniques du parc sous forme poétique par plusieurs panneaux explicatifs[31] ;
  • le parc du château de Lordat (privé) ;
  • l'allée Albert-Gau, sur la voie verte, en parallèle de l'avenue Pierre-Paul-Riquet, reliant sur 1,5 km le canal du Midi au château de Lordat[32] ;
  • le lac de Buzerens, ancienne gravière reconvertie en base de loisirs, équipée d'un téléski nautique ;
  • le lac du Cap de porc, ancienne gravière, où la baignade est interdite, reconvertie pour la pèche ;

Bram possède deux fleurs, obtenues en 2013 et 2024, en tant que ville fleurie, décernée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France[33].

Depuis 2021, la commune dans le cadre de l'opération « Une naissance, Un arbre » a planté 22 arbustes, près du lac de Buzerens, choisis parmi les espèces suivantes: Savonnier, Tulipier de Virginie, Érable de Montpellier, Micocoulier et Tilleul[34].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Bram est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de la Preuille, le Fresquel et le canal du Midi. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 2000 et 2009[37],[35].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bram.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 556 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1556 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38],[Carte 3].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].

Milieux naturels et biodiversité

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Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[40] :

les « gravières et plaine de Bram » (2 381 ha), couvrant 6 communes du département[41].

Une importante colonie d'oiseaux réside dans la commune parmi lesquels le moineau Friquet dont l'espèce est en voie de disparition[42],[43].

Durant l'antiquité, la localité est fondée par les Volques Tectosages qui occupent la région. Elle se dénommait alors Eburomagos, magos signifiant en gaulois, la plaine, l'esplanade ou le terrain servant de marché et eburo, l'if. Ce nom peut donc se traduire par « Marché de l'If ». Le nom actuel de l'agglomération, Bram, peut provenir de la contraction de cette ancienne appellation celtique.

Néolithique

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Une occupation datée du Néolithique a été prouvée par la présence de céramiques typiques lors de fouilles sur la commune en 2018[44].

Le vicus Eburomagus est attesté au IVe siècle et figure sous ce nom sur la table de Peutinger[45]. Le village était situé à un carrefour de la voie d'Aquitaine. Il y existait un important marché de vins et des ateliers de poteries connus pour leur céramique sigillée à vernis rouge. Les fouilles ont révélé un théâtre, un temple et des thermes. L'administration était entre les mains de trois magistri vici[46],[47].

En 333, l'anonyme de Bordeaux, sur la route de Jérusalem, s'y arrête et note l'étape comme Vicus Hebromago.

C'est au début du XIIe siècle que le village, qui a vu son étendue doubler se dote d'une seconde enceinte et qu'apparaissent les premiers chevaliers et seigneurs de Bram. Ils installent leur château dans l'enclos ecclésial originel face à l'église. Les deux tours (le clocher et le donjon) s'affrontent ainsi symboliquement pour le partage du pouvoir. Le dernier vestige du château médiéval était une tour servant de prison qui existait encore au XVIIIe siècle.

Lors de la Croisade des albigeois, l'armée croisée conduite par Simon de Montfort prend Carcassonne en 1209. Elle est venue punir les hérétiques cathares. Les seigneurs occitans résistent et l'un d'eux, Giraud de Pépieux, punit deux chevaliers croisés en leur faisant crever les yeux. Peu après, début 1210, l'ost croisé prend d'assaut la petite ville de Bram qui a refusé d'ouvrir ses portes. Simon de Montfort ordonne que soient arrachés le nez et les yeux des survivants, en représailles. Un seul n'est qu'éborgné : il servira de guide aux autres[48], pour conduire ses compagnons jusqu'à Lastours afin d'avertir les défenseurs de ce qu'il encourent s'ils ne se rendent pas[49]. Après cet épisode, Simon de Montfort laissa la ville en fief à l'un de ses compagnons : Alain de Roucy. Après la croisade le comte de Toulouse reprit son pouvoir et le confia à Olivier de Termes, lequel vendit ses droits à Pierre III de Voisins. La famille de Voisins possédera la baronnie du XIIe siècle au XVIe siècle.

Le village s'est développé de manière concentrique autour du château sur motte [50] où se situe depuis le XIIIe siècle l'église Saints-Julien-et-Basilisse. Celui ci s'est ensuite déporté hors du village libérant la place centrale. Au bas Moyen Âge se construit une nouvelle ceinture de fortifications, protégées à l'extérieur par des fossés alimentés par une dérivation de la Preuilhe.

XVIe siècle

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En 1582, le village et le château sont pris par les huguenots qui tentent vainement de contenir le siège entrepris par les catholiques de la Ligue. C'est dans ce contexte que Paul-Jacques de Lordat, seigneur de Prunet (Arzens), achète par contrat, la baronnie de Bram le , à la famille de Bernuy, (comprenant les paroisses de Bram, Buzarens, Villarzens et Villesiscle) sur laquelle fut transféré en 1719, le titre de baronnie des États de Languedoc rattaché à la terre de Clermont-Lodève. Le château actuel fut construit par Louis de Lordat, au début du XVIIIe siècle. La famille conservera son droit seigneurial jusqu'à la Révolution[51],[52].

XVIIe siècle

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Le roi Louis XIII, passa une nuit au village le accompagné du cardinal Richelieu. Sa présence est attestée par une pierre gravée (inscrite aux monuments historiques par arrêté du ) portant une inscription visible sur un mur, et quelques mètres plus loin, par un cartouche sculpté sur la façade de l'ancienne boulangerie du « château de la Baronnerie » située dans la rue qui porte son nom. Dix jours plus tard, à Toulouse (au Capitole), il assiste à l'exécution du duc Henri II de Montmorency, vaincu à Castelnaudary en septembre. En 1636, il accorde à la ville la permission de tenir un marché hebdomadaire le mercredi, ainsi que quatre foires annuelles (Jour de l'An, le 23 février, le jour de la Pentecôte et le 10 août)[53],[54].

Seconde guerre mondiale

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Durant la Seconde Guerre mondiale, un camp d'internement, dit « camp du Pigné », est implanté en zone limitrophe entre les communes de Bram et de Montréal, près de la ligne de Bram à Belvèze, allant jusqu'à Lavelanet. Actif de 1939 à 1941, entre 15 000 et 18 000 personnes y auront été internées[55], principalement des exilés espagnols de la Retirada[56],[57].

Les 24 et 26 août 1942, 159 juifs dont 21 enfants, résidant dans l'Aude, furent raflés sur ordre du gouvernement de Vichy et livrés aux nazis. Ils furent déportés de la gare de Bram vers le camp d'extermination d'Auschwitz. Une stèle installée devant le parvis rappelle cet épisode tragique de l'histoire[58].

Époque contemporaine

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Le , Gisèle et Germain Lyon, résidents de Bram, font partie, avec quatre membres de leur famille, des 86 victimes de l'attentat terroriste perpétré à Nice sur la promenade des Anglais. Leur noms figurent sur le monument aux morts de la commune et sur la stèle se trouvant sur le parvis de la laïcité créé devant l'hôtel de ville ainsi que sur le Mémorial des victimes de l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice. La plaque commémorative est illustrée d'une Marianne dessinée spécialement par Benjamin Régnier, qui a ému la France avec sa « Marianne en pleurs » au lendemain de l'attentat du Bataclan[59].

Politique et administration

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Découpage et administration territoriale

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La commune de Bram est membre de la communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le et dont le siège est à Bram. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux dont le pôle d'équilibre territorial et rural, Pays Lauragais[60].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Carcassonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].

Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Piège au Razès pour l'élection des conseillers départementaux, dont elle est le bureau centralisateur, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], après avoir fait partie du canton de Fanjeaux. Elle dépend de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[61].

Conseillers départementaux Parti Canton Code cantonal Population (2021)
Marie-Christine Bourrel-Lacroix, André Viola PS Canton de la Piège au Razès 11 01 20 381 hab.

Administration municipale

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La mairie était située avec l'école dans le village circulaire, rue Alazaïs Raseire, jusqu'au début des années 1950. Époque où un nouvel hôtel de ville fut construit à quelques mètres de cet endroit, en bordure de la voie ferrée. Emplacement symbolique, face à l'ancienne entrée du château de Lordat où furent brûlés le 22 frimaire de l'an II, les titres féodaux de la famille de Lordat en présence de la garde nationale et des élus[62].

D'anciens maires sont honorés par une rue portant leurs noms. Il s'agit de Jacques Viroligier (1854 à 1855), Charles de Lordat (1868 à 1870 - 1871 à 1876 et 1884 à 1888), Jean-Pierre Sabarthez (1888 à 1892), Bernard (1792) et Firmin Lacroix (1892 à 1894) ainsi que le président de la délégation spéciale, Joseph Caizergues (1941 à 1944). Un quartier porte le nom de Jacques Rancoule, maire de 1919 à 1941.

En 2024, le maire dirige la ville avec cinq adjoints et seize conseillers municipaux dont trois avec délégations[63].

Il existe également un conseil municipal des jeunes permettant tous les deux ans à quinze jeunes élus scolarisés du CM2 à la 3e de mettre en place, avec leur propre budget, des actions citoyennes à destination de la jeunesse, et également à l'ensemble de la population[64].

Tendances politiques et résultats

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La ville est depuis 1971 un bastion du Parti Socialiste dans l'Aude.

Conseil municipal de Bram (mandature 2020-2026).
Liste Tendance Tête de liste Effectif Statut
« Bram Horizon » PS Claudie Faucon-Méjean 20 Majorité
« Unis pour Bram » SE Bernard Juilla 3 Opposition

Liste des maires

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Le maire, Claudie Faucon-Méjean, entourée de ses deux prédécesseurs, André Viola et Jacques Cambolive en 2011.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1971 2003 Jacques Cambolive PS Enseignant,
Député de l'Aude (1978→1993),
Conseiller général du canton de Fanjeaux (1970→2001),
Vice-président du conseil général de l'Aude (1973→1978),
Président de la communauté de communes de la Piège et du Lauragais (2002→2008).
Officier de la Légion d'honneur (2015)
octobre 2003 avril 2011 André Viola PS Maître de conférences en droit public,
Conseiller départemental du canton de la Piège au Razès depuis 2015,
Conseiller général du canton de Fanjeaux (2001→2015),
Président du conseil général de l'Aude (2011→2020),
Président de la communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère depuis 2013,
Président de la communauté de communes de la Piège et du Lauragais (2008→2012),
Conseiller régional de la Région Languedoc-Roussillon (1998→2001).
Chevalier de la Légion d'honneur (2019)
2011 en cours Claudie Faucon-Méjean PS Enseignante,
Conseillère régionale de la Région Occitanie depuis 2021,
Sénatrice suppléante de Sébastien Pla depuis 2020,
Vice-présidente de la communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère depuis 2001,
Adjointe au maire (2001→2011)
Les données manquantes sont à compléter.

Rencontres de la gauche

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Depuis 2021, la présidente socialiste de la région Occitanie, Carole Delga, avec son mouvement « La République en commun », organise en septembre des ateliers, des débats et des conférences à Bram, principalement au parc des Essars, intitulées « Rencontres de la gauche  » dans le but de relancer le PS en dehors de son alliance avec la NUPES. La quatrième édition en 2024 rassembla près de 2300 personnes. Au fil des années, de nombreuses personnalités ont assisté à cette manifestation dont le syndicaliste José Bové, l'ancien président, François Hollande, les anciens ministres Bernard Cazeneuve, Benoit Hamon ou l'essayiste et député européen, Raphaël Glucksmann[65],[66],[67],[68],[69],[70],[71],[72],[73].

Équipements et services publics

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  • le centre d'arts et cultures « Les Essar[t]s » consacré aux arts visuels, à la médiation scolaire et aux rencontres culturelles entre amateurs et professionnels au travers de résidences d'artistes, propose également depuis 2014 des expositions de grands noms de la photographie, comme Robert Capa, Marcel Bovis, André Kertész, Fred Stein, Robert Doisneau, Raymond Depardon, Jacques-Henri Lartigue[75],[76]
  • la médiathèque intercommunale.
  • la Maison des jeunes et de la culture, fondée en 1969[77].
  • cinq boîtes à livres, situées dans le parc des Essars, aux abords de l'école maternelle, de l'église, du lac de Buzerens et de l'hôtel de ville dans l'ancien poids public[78].
  • le vélo bénéficie d'une piste d'apprentissage à destination des plus jeunes, afin de mieux appréhender les déplacements en zone urbaine[79].
  • la salle polyvalente « Espace Idéal », inaugurée en 2019, située à l'emplacement d'un cinéma fermé à la fin des années 1970[80],[81].
  • La médiathèque gérée par la Communauté de communes.
    La médiathèque gérée par la Communauté de communes.
  • Le « centre arts et cultures des Essar[t]s ».
  • La boite à livres située dans le square à côté de l'église.
    La boite à livres située dans le square à côté de l'église.
  • La piste d'apprentissage pour les jeunes cyclistes située près du stade des Pyrénées.
    La piste d'apprentissage pour les jeunes cyclistes située près du stade des Pyrénées.
  • La salle polyvalente de « l'espace Idéal ».

Enseignement

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Bram fait partie de l'Académie de Montpellier. Voici les principaux établissements :

  • la crèche intercommunale Jacques Cambolive ;
  • l'école maternelle « Arc-en-ciel » ;
  • l'école élémentaire « Marie-Jeanne Estevenon-Ferrasse ». Le décor sculpté entourant la porte d'entrée a été créé dans le cadre du 1% artistique et est signé Yvonne Gisclard-Cau et Paul Manaut[82];
  • le collège Saint-Exupéry, inauguré au début des années 1960 ;
  • l'école intercommunale des arts (musique, danse et théâtre);
  • l'école privée catholique « La Providence » située au château de Sainte-Gemme[83].

La ville dispose d'un centre médical. Plusieurs médecins, dentistes, infirmiers, ostéopathes, kinésithérapeutes, podologues et orthophonistes sont installés sur son territoire ainsi qu'une pharmacie agrandie en 2013 à la suite de la fusion de deux pharmacies précédemment situées en centre-ville. Cette dernière dispose également d'une cabine de téléconsultation médicale[84],[85]. En 1991, un EHPAD est créé sur la commune. Il fait partie depuis 2006 du groupe Korian[86].

Pour les animaux, une clinique vétérinaire, remplaçant l'ancien cabinet du centre ville a ouvert ses portes sur la Z.A.E du Lauragais en janvier 2024[87].

Instances judiciaires et administratives

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Les juridictions compétentes pour la commune de Bram sont :

Services publics

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La compagnie de pompiers de Bram lors de la Sainte-Barbe 1913.

Bram possède un centre de sapeurs-pompiers, créé en 1868, dépendant du service départemental d'incendie et de secours, et mis à l'honneur dans le film Les hommes du feu tourné en 2017[88]. Elle compte également une caserne de gendarmerie siège d'une « COB » (communauté de brigades de gendarmerie), une police municipale, une poste, dont les nouveaux locaux furent inaugurés en 1990 par le ministre des PTT, une annexe de l'office de tourisme intercommunal pendant la saison estivale, une Maison de services au public administrée par la communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère[89].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[90]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[91].

En 2021, la commune comptait 3 239 habitants[Note 4], en évolution de −0,46 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9621 0671 1781 3661 4251 4291 4731 5281 560
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6161 6381 5341 4871 5281 6561 8401 6061 714
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8671 9711 9241 7941 9542 0742 0762 1522 145
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 4172 7332 6432 6502 8992 9693 1563 3683 200
2021 - - - - - - - -
3 239--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[92] puis Insee à partir de 2006[93].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34 % la même année, alors qu'il est de 32,9 % au niveau départemental.

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[94]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
3,3 
11,0 
75-89 ans
15,3 
18,1 
60-74 ans
18,6 
18,9 
45-59 ans
17,7 
16,7 
30-44 ans
16,8 
14,5 
15-29 ans
12,6 
19,7 
0-14 ans
15,9 
Pyramide des âges du département de l'Aude en 2021 en pourcentage[95]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,4 
9,5 
75-89 ans
11,8 
21,2 
60-74 ans
21,7 
20,4 
45-59 ans
20,3 
16,3 
30-44 ans
16,1 
14,9 
15-29 ans
13,1 
16,6 
0-14 ans
14,7 

Manifestations culturelles et festivités

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La ville compte une quinzaine d'associations sportives, pratiquant diverses disciplines comme l'aïkido, le judo, le sambo, le football, le rugby à XV, le handball, la pétanque, le badminton, le tennis, la randonnée, le cyclisme, la gymnastique, le motocross et le wakeboard[104].

Elle dispose de plusieurs équipements sportifs, parmi lesquels : un City stade, le gymnase de « La Patriote », le gymnase, le stade et le terrain multi sports, implantés à côté du collège Saint-Exupéry, le stade et les courts de tennis du complexe des Pyrénées, jouxtant un terrain de Beach Tennis et de Padel, une maison des sports, ainsi qu'un dojo, un boulodrome couvert, des terrains de pétanques, une aire de fitness et un terrain de motocross[105],[106].

  • En rugby à XV, la fusion de « l'AS Bram XV » (fondée en 1906) et de « l'Avenir Montréalais » (fondé en 1909) entraîne la création du club « Piège Lauragais Malepère XV » en juillet 2016. Pour le championnat 2024-2025, celui-ci évolue en Championnat Régional 2 (8e niveau national). Son siège situé à la maison des sports porte le nom de Ferrucio-Dante Spanghero, père de la célèbre fratrie de rugbymen[107],[108],[109].
  • Le football est représenté par « l'AS Bram » (fondée en 1968) qui évolua en division d'honneur régionale en 1980. Championne de l'Aude de D2 en 2022, l'équipe 1 après une saison en championnat de D1 redescend en championnat départemental 2 (10e niveau national) pour la saison 2024-2025[110],[111]. Bram fait partie de l’école de football du GFPLM « Groupement de Football Piège Lauragais Malepère » avec les communes de Pexiora, Villasavary et Villepinte. Ce club a été créé en 2015 et regroupe plus de 200 joueurs et joueuses de 5 à 17 ans. Les équipes du GFPLM engagées en football compétition évoluent au premier niveau départemental[112].
  • En gymnastique, « La Patriote » (fondée en 1908) était destinée à l'origine à la préparation militaire des jeunes hommes. Elle a pour but, aujourd'hui, la pratique de la gymnastique artistique des enfants, la gymnastique d’entretien et d’expression des adultes. Elle est affiliée à l’UFOLEP.
  • Blason de l'AS Bram XV (1906-2016) visible sur la façade de l'ancien « café Bénazet ».
    Blason de l'AS Bram XV (1906-2016) visible sur la façade de l'ancien « café Bénazet »[113],[114].
  • Vue (partielle) du « stade des Pyrénées » et de la « Maison des sports ».
    Vue de la tribune du « stade des Pyrénées » jouxtant la « Maison des sports ».
  • Le complexe sportif « Saint-Exupery » avec le stade, le gymnase et le terrain multisports.
    Le complexe sportif « Saint-Exupery » avec le stade, le gymnase et le terrain multisports.
  • L'un des courts du « Tennis Club du Lauragais ».
    L'un des courts du « Tennis Club du Lauragais ».
  • Au premier plan le gymnase de « La Patriote » situé à côté de l'espace Jean Cau.
    Au premier plan le gymnase de « La Patriote » situé à côté de « l'espace Jean Cau ».

Bram dispose d'un lieu de culte catholique, l'église Saint-Julien-et-Basilisse dépendant du diocèse de Carcassonne et Narbonne.

Le culte évangélique des Tziganes de France Vie et Lumière est pourvu d'un lieu de réunion.

Presse locale

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La presse est représentée par les grands quotidiens régionaux du groupe La Dépêche : La Dépêche du Midi[115], L'Indépendant et Midi libre, ainsi que par l'hebdomadaire : Le Petit-Journal[116].

Un magazine trimestriel municipal intitulé « Regards » rend compte de l'actualité de la ville[117].

Radios locales

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En plus des stations de radio nationales, la ville est couverte par des stations locales qui réalisent des émissions, reportages ou décrochages sur place :

Économie et commerce

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En 2018, la commune compte 1 428 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 3 050 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 240 [I 2] (19 240  dans le département[I 3]). 40 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] (39,9 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 4] 8,8 % 10,9 % 11,7 %
Département[I 5] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 727 personnes, parmi lesquelles on compte 72,6 % d'actifs (60,9 % ayant un emploi et 11,7 % de chômeurs) et 27,4 % d'inactifs[Note 7],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 1 349 emplois en 2018, contre 1 496 en 2013 et 1 360 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 076, soit un indicateur de concentration d'emploi de 125,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,4 %[I 8].

Sur ces 1 076 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 458 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 79,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,7 % les transports en commun, 9,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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266 établissements[Note 8] sont implantés à Bram au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 266 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
34 12,8 % (8,8 %)
Construction 29 10,9 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
78 29,3 % (32,3 %)
Information et communication 3 1,1 % (1,6 %)
Activités financières et d'assurance 15 5,6 % (2,7 %)
Activités immobilières 13 4,9 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
34 12,8 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
40 15 % (13,2 %)
Autres activités de services 20 7,5 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,3 % du nombre total d'établissements de la commune (78 sur les 266 entreprises implantées à Bram), contre 32,3 % au niveau départemental[I 12].

Mosaïque signée Jean Camberoque située, place de La République, sur la façade de l'ancienne agence de la Caisse d'Épargne.

Quatre agences bancaires sont installées sur la commune. Il s'agit du « Crédit Agricole », de la « Banque Populaire », de la « Caisse d'Épargne » et celle de « La Poste ».

Entreprises et commerces

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En 1818, le préfet de l'Aude, Claude Joseph Trouvé, décrit la commune : « Bram, l'une des plus riches du département, réunit aux avantages de sa situation, celui d'être traversée par une grande route qui conduit par Fanjeaux à Mirepoix, et qui s'embranche à celle de Carcassonne à Toulouse. Il est étonnant qu'elle n'ait aucun établissement de commerce. Ses routes, son port sur le canal, l'industrie de ses habitants, en garantiraient le succès[119]. »

Ancienne publicité pour l'entreprise de carrelages et mosaïques de Jules Villebrun.

De 1879 à 1988, la manufacture de mosaïques en ciment par incrustation et de carrelages fondée par Jules Villebrun fut l'une des entreprises les plus importantes de la ville. Elle produisait des matériaux réputés dans toute la région[120].

Les six entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[121] :

  • Moog Organic (Bio Planète), première huilerie bio d'Europe (40 304 K€)[122],[123].
  • Sobramic, supermarchés (13 770 k€)
  • Aude TP, construction de routes et autoroutes (7 521 k€)
  • Établissements Patebex, exploitation de gravières et sablières, extraction d'argiles et de kaolin (4 133 k€)
  • Bram Béton, fabrication de béton prêt à l'emploi (1 048 k€)
  • Quincaillerie Bramaise, commerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en petites surfaces (moins de 400 m2) (524 k€)

Fondée en 1920, les sablières Larruy représentent la plus ancienne entreprise en activité de la commune[124].

Vue partielle de la zone d'activités de l'Autan.

En 2024, la ville possède deux zones d'activités économiques. Celle de « l'Autan », municipale, située à l'entrée Est et celle du « Parc technologique du Lauragais » (gérée par la communauté des communes Piège-Lauragais-Malepère)[125] située à proximité immédiate de l'échangeur autoroutier de l'A61 Sortie 22, qui ont permis l'installation sur son territoire, avec ceux du centre-ville, d'une cinquantaine de commerces, dont un supermarché, un hôtel-restaurant, un restaurant Mc Donald's, ainsi qu'une trentaine de prestataires de services[126],[127],[128],[129].

C'est un pôle d'attraction agricole, notamment céréalier, grâce à la coopérative Arterris, ses immenses silos à grains édifiés près de la gare dans les années 1930 par « Les greniers du Razès », ses laboratoires de recherches, sa station de conditionnement d'asperges, son magasin Gamm vert et l'activité commerciale qui en résulte.

Vue d'ensemble des silos, de l'usine et du laboratoire de la coopérative Arterris


Elle bénéficie aussi d'un important et réputé marché de plein vent le mercredi en centre-ville, établi depuis 1636, accordé (ainsi que quatre foires annuelles disparues) par lettres patentes du roi Louis XIII[130]. Il est situé sur l'avenue du Général-de-Gaulle, les places Carnot et République. Le dimanche un marché de producteurs locaux plus modeste est installé sur les places de la République et des Jardiniers, accompagné depuis 2018 d'un marché de producteurs de pays organisé en nocturne début août[131],[132].

En centre-ville, autour de la place Carnot et de l'avenue du Général-de-Gaulle, on trouve principalement des commerces de proximité et services, parmi lesquels : une supérette, des agences bancaires, des assureurs, une agence immobilière, un tabac-maison de la presse, deux cafés, trois restaurants (dont un asiatique), un snack et deux pizzérias, un caviste, un photographe[133], des informaticiens, un architecte, un magasin d'électro-ménager, quatre salons de coiffure, un institut de beauté, un fleuriste, un toiletteur pour chiens et chats, deux boulangeries-pâtisseries, une pâtisserie, une boucherie[134], une charcuterie et une poissonnerie. La municipalité a mis en place, de 2020 à 2022, aux côtés de l'association « Autr'Monde » avec l'aide de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Aude, un espace de vente mutualisé servant de « boutique tremplin » pour les porteurs de projets[135].

Le château de Lordat abrite un établissement et service d'aide par le travail autour d'un atelier de cartonnage, d'une blanchisserie et d'un restaurant[136].

Depuis , dans le cadre du dispositif national Petites villes de demain, un manager de commerce et de développement économique est au service de la ville et de la communauté des communes[137],[138],[139].

Agriculture

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La commune est dans le Razès, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aude[140]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].

Évolution du nombre d'exploitations

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 45 21 23 20
SAU[Note 11] (ha) 1 643 1 765 1 777 1 401

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 45 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 21 en 2000 puis à 23 en 2010[142] et à 20 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 56 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[143],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 643 ha en 1988 à 1 401 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 37 à 70 ha[142].

Viticulture

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En 1812 la vigne était plantée sur 66 hectares produisant 400 000 hectolitres de vins. Après la Restauration cette culture régresse et ne couvre plus que 40 hectares de 1817 à 1820. Terroir limitrophe des vignobles d'Appellation d'origine protégée de la Malepère et du Cabardès, la viticulture est représentée à Bram par le « Domaine de Villarzens », qui produit sur 2 hectares des vins nature issus des cépages Merlot et Chardonnay. C'est l'un des plus petits domaines de France[144].

Une cave coopérative de vinification créée en 1947, compta en 1979, 370 adhérents. Elle est actuellement désaffectée[145],[146].

Culture et patrimoine

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Un « chemin du patrimoine historique » a vu le jour en 2012 au cœur du centre-ville. Il détaille l'histoire de la commune et de ses personnalités (de Louis XIII à Jean Cau) en passant par l'église, la halle, les chapelles, le parc des Essars ou le musée Eburomagus. Il valorise les richesses patrimoniales et architecturales de la ville, notamment dans le village circulaire. Un nouveau parcours est inauguré en avril 2023, illustrant du château de Lordat au canal du Midi, une partie de l'histoire du XVIIIe siècle, mettant en lumières, le château, le frontispice du mausolée des Lordat, les anciens moulins, le pigeonnier et le canal[147],[148].

Lieux et monuments

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  • le Musée Eburomagus - Maison de l'archéologie, inauguré en 2006, labellisée Musée de France, lieu du rapatriement des pièces du secteur, pour beaucoup de Bram, entreposées jusque-là au dépôt du Présidial, l'ancien Château de Castelnaudary. Elle abrite le siège du « Laboratoire d'archéologie du Lauragais ». Un musée « Hors les murs » a été créé en 2019 pour guider les visiteurs in situ vers les principaux points de découvertes archéologiques des cinquante dernières années. Il est constitué de onze panneaux explicatifs[149].
  • l'église Saint-Julien-et-Basilisse, datant du XIIIe siècle, dédiée aux saints Julien et Basilisse. L'abside et le clocher font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [150].
  • L'inscription commémorative du passage de Louis XIII dans la commune en 1632, située dans la rue éponyme, classée au titre des monuments historiques le 18 mars 1930[151].
  • le cimetière de Bram, créé après la révolution.
  • le canal du Midi, port du XVIIe siècle (vingt anneaux) et écluse de Bram.
  • le château de Lordat datant du XVIIIe siècle (privé) reconverti en centre d'adaptation du travail[152].
  • le pigeonnier du château de Lordat, XVIIIe siècle, appartenant au domaine de Bordeneuve (privé), restauré en 2020 dans le cadre du Loto du Patrimoine initié par Stéphane Bern[153].
  • un fragment du mausolée datant du XVIIIe siècle de la famille de Lordat, détruit en 1793. Pierre sculptée ornant le frontispice, visible à l'entrée de l'allée Albert Gau, représentant sur un fond de draperies, un sablier figurant le temps qui s'écoule, entouré de deux grandes ailes et de faux symbolisant la mort[154]
  • la chapelle Notre-Dame-de-Miséricorde de Bram de style néogothique, construite dans la seconde moitié du XIXe siècle[155].
  • la chapelle de l'Assomption, de style néoclassique, elle est datée de la seconde moitié du XIXe siècle.
  • le poids public construit au XIXe siècle, restauré en 2021, il accueille depuis une boite à livres.
  • le monument aux morts situé dans le jardin public[156].
  • la halle Claude-Nougaro baptisée du nom du célèbre chanteur toulousain en 2013, située sur la place Carnot[157]. Du type de celles créées par l'architecte Victor Baltard, inaugurée en 1909, elle accueille diverses manifestations et les délibérations du conseil municipal.
  • le château de Valgros-Frontenac, datant du XIXe siècle (ou ce qu'il en reste après les incendies de 2005 et 2020)[158],[159].
  • le mémorial de la Retirada, inauguré en 2009, situé devant l'entrée de l'ancien camp de Pigné sur la commune de Montréal[160],[161]
  • le parc et la maison des Essars, ancien domaine de La Nauze. Transformé en 2014, après une donation partielle à la ville, en centre d'exposition consacré aux arts visuels et à la culture[162].

Personnalités liées à la commune

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Personnalités des arts et des lettres

Personnalités des arts et des lettres, liées à leurs séjours au camp de Bram (1939-1940)

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Personnalités civiles

  • Raymond Garcia (1948), né à Bram, tailleur de pierre, célèbre inventeur, lauréat du concours Lépine en 2003 et de celui de « l'Inventeur de l'année » sur M6 en 2007 pour son « Barbecue vertical »[165],[166],[167].

Personnalités politiques

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Personnalités scientifiques

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  • Paul Vidal de La Blache (1845-1918), éminent géographe dont les atlas ont fait longtemps autorité en France. Apparenté par sa mère à Bram, née Bar, au domaine de La Seignoure. Il vécut au domaine las Brougues. Son frère cadet, le général François Vidal de la Blache (1848-1917), né et décédé à Bram, repose au cimetière de Bram[179].
  • Georges Milhaud (1892-1952), spéléologue, né à Bram, a exploré la grotte de la Devèze, a fondé le premier club de spéléologie de France (le club de la Montagne Noire et de l'Espinouse) et organisé le premier congrès français de spéléologie en 1939.

Personnalités du sport

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Visites ministérielles et présidentielle

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Plusieurs visites officielles de ministres en exercices et personnalités politiques ont jalonnées l'histoire de la ville:

Gastronomie

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« Le Bramais », la spécialité pâtissière de Bram.

La spécialité « Le Bramais » est produite par la boulangerie-pâtisserie « Laval ». Il s'agit d'un gâteau à base de meringue, génoise et crème pâtissière[194].

Fondée en 2000, l'association « Los Balents del Dimecres » (Les ballets du mercredi) est chargée de promouvoir les musiques acoustiques du passé à nos jours. Composée d'une trentaine de musiciens, elle accompagne également les manifestations officielles en qualité d'harmonie municipale[195].

Bram dans la littérature

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Films tournés à Bram

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Héraldique et médaille de la ville

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Blason de Bram Blason
D'or à la croix de gueules.
Détails
Ces armes sont dérivées de celles de la famille de Lordat dont le nom est éteint.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

L'avers de la médaille de la ville est ornée du blason des Lordat soutenu par deux lions affrontés posés sur la devise de la commune. Le revers, représente le plan du village circulaire avec de profil l'église Saints-Julien-et-Basilisse située au centre, posés sur un épi de blé symbolisant l'activité céréalière de la ville.

Slogan et devise

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Le slogan de la ville diffusé depuis 2008 sur les réseaux sociaux et utilisé pour sa communication est : « Bram, la ville à vivre ! »

Sa devise, visible sur le fronton de la mairie et sur sa médaille d'honneur, est : « Cavilhat al teraïre coumo à la libertad » (Chevillé au terroir comme à la liberté).

Distinctions

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Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Chanoine Charpentier, Marquis Charles de Lordat, Un Page de Louis XV. Lettres à son oncle Louis, Comte de Lordat, Baron de Bram, brigadier des armées du Roi. (1740-1747), 422 p., Éditions Plon, Paris, 1908[201].
  • Chanoine Jean-Pierre Andrieu, Bram sous l'ancien régime, monographie d'une communauté agricole suivie de notes d'histoire locale et de documents inédits, 212 p., Imprimerie Bonnafous, Carcassonne, 1910.
  • Jean Ramière dit Ramière de Fortanier, Les droits seigneuriaux dans la sénéchaussée et comté du Lauragais (1553-1789), p. 140, 417.p, Librairie Marqueste, Toulouse, 1932.
  • Jean Ramière dit Ramière de Fortanier, Chartes de franchises du Lauragais -recueil de documents relatifs à l'histoire du droit municipal, 794 p., Paris, 1939.
  • Louis Alibert, « Les débuts de la Révolution à Bram », Carcassonne, Folklore, no 17-18 juillet-août 1939 (BM C- Garae)
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Bande dessinée - Carnet de voyages

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Articles connexes

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Transports

Patrimoine

Histoire

Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[141].
  • Cartes
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Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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