Boris Pistorius
Boris Pistorius | ||
Boris Pistorius en 2019. | ||
Fonctions | ||
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Ministre fédéral allemand de la Défense | ||
En fonction depuis le (1 an, 10 mois et 15 jours) |
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Chancelier | Olaf Scholz | |
Gouvernement | Scholz | |
Prédécesseur | Christine Lambrecht | |
Ministre de l'Intérieur et des Sports de Basse-Saxe | ||
– (9 ans, 10 mois et 30 jours) |
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Ministre-président | Stephan Weil | |
Gouvernement | Weil I, II et III | |
Prédécesseur | Uwe Schünemann | |
Successeur | Daniela Behrens (de) | |
Bourgmestre d'Osnabrück | ||
– (7 ans, 1 mois et 12 jours) |
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Élection | ||
Prédécesseur | Hans-Jürgen Fip (de) | |
Successeur | Wolfgang Griesert (de) | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Osnabrück (RFA) | |
Nationalité | Allemande | |
Parti politique | SPD | |
Profession | Avocat | |
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Ministres de l'Intérieur de Basse-Saxe | ||
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Boris Pistorius, né le à Osnabrück, est un homme politique allemand, membre du Parti social-démocrate (SPD). Il est ministre fédéral de la Défense depuis 2023.
Engagé au SPD à 16 ans, fils d'une députée sociale-démocrate, il travaille au cabinet de Gerhard Glogowski durant les années 1990. En 2006, après sept ans comme conseiller municipal puis adjoint, il est élu bourgmestre d'Osnabrück. Il démissionne en 2013, pour devenir ministre de l'Intérieur de Basse-Saxe. À partir de 2017, il est également député au Landtag. Il est appelé, en 2023, au poste de ministre fédéral de la Défense.
Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]Boris Pistorius naît le à Osnabrück, en Basse-Saxe. Il est le fils de Ludwig et Ursula Pistorius (de)[1]. Sa mère est députée au Landtag de Basse-Saxe entre 1978 et 1990[2].
Après l'obtention de son Abitur à Osnabrück[3], il étudie le droit à l'université de Münster, à l'université d'Osnabrück, ainsi qu'à l'université catholique de l'Ouest[4].
Engagement politique
[modifier | modifier le code]Débuts
[modifier | modifier le code]En 1976, Boris Pistorius adhère au Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD)[5]. Il est collaborateur au cabinet du ministre de l'Intérieur de Basse-Saxe, Gerhard Glogowski, de 1991 à 1995, puis en occupe la direction jusqu'en 1996[4].
Élu local
[modifier | modifier le code]À l'occasion des élections communales de 1996, Boris Pistorius remporte un siège au conseil municipal d'Osnabrück. Il occupe, entre 1999 et 2002, un poste d'adjoint au bourgmestre[6].
Dix ans après sa première élection, il remporte l'élection directe pour les fonctions de bourgmestre avec 55,5 % des suffrages exprimés contre Wolfgang Griesert[7]. Il entre en fonction le [8].
Ministre régional de l'Intérieur
[modifier | modifier le code]Boris Pistorius devient, le , ministre de l'Intérieur et des Sports de Basse-Saxe[9], après que le SPD est revenu au pouvoir lors des élections régionales du 20 janvier. Il renonce à la mairie d'Osnabrück, à laquelle Wolfgang Griesert est élu pour lui succéder[10]. Il est reconduit en 2017, étant à cette occasion élu député au Landtag[11], puis en 2022.
Il siège au Bundesrat entre 2013 et 2017, après quoi il devient membre suppléant de la délégation de son Land[12]. À ce titre, il a également été membre du Groupe d'amitié germano-russe créé en coopération avec le Conseil de la fédération de Russie.
Parcours fédéral
[modifier | modifier le code]Au cours des négociations de coalition, menées avec la CDU/CSU, pour former, en 2018, le cabinet Merkel IV, Boris Pistorius participe à la délégation du Parti social-démocrate au sein du groupe de travail sur les affaires intérieures et la justice, que dirigeaient Thomas de Maizière, Stephan Mayer et Heiko Maas.
Dans le cadre du 39e congrès fédéral du SPD, en 2019, il postule à la présidence, formant comme tous les autres candidats un ticket paritaire. Il mène campagne avec Petra Köpping (de). Avec 14,41 % des voix, ils arrivent avant-dernier du premier tour[13],[14].
À la suite des élections fédérales de 2021, le SPD entreprend des négociations avec l'Alliance 90/Les Verts (Grünen) et le Parti libéral-démocrate (FDP). Il co-préside, en tant que chef de la délégation sociale-démocrate, le groupe de travail sur l'immigration et l'intégration, avec Luise Amtsberg et Joachim Stamp[15].
Le , après que Christine Lambrecht a dû remettre sa démission, Boris Pistorius est désigné par son parti comme nouveau ministre fédéral de la Défense[16].
Prises de position
[modifier | modifier le code]En 2021, Boris Pistorius a exigé que l'Allemagne ordonne que le programme de messagerie Telegram soit retiré des magasins d'applications d'Apple et de Google s'il continue d'ignorer les demandes d'aide à la recherche de contenu extrémiste[17].
Début 2024, dans un entretien pour le quotidien allemand Der Tagesspiegel, il déclare que les pays européens devaient se préparer à la guerre face à la Russie. Il évoque l'avis d'experts qui « s'attendent dans cinq à huit ans à une période au cours de laquelle cela pourrait être possible »[18].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Boris Pistorius a deux filles avec sa femme décédée en 2015 des suites d'un cancer[19]. Il a été en couple avec Doris Schröder-Köpf, quatrième épouse de Gerhard Schröder, de 2016 à 2022.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Boris Pistorius » (voir la liste des auteurs).
- (de) « Traueranzeigen von Ludwig Pistorius », Neue Osnabrücker Zeitung, (lire en ligne, consulté le )
- (de) Ulrike Schmidt, « Zum Tod der Osnabrücker Politikerin Ursula Pistorius », Neue Osnabrücker Zeitung, (lire en ligne, consulté le )
- (de) Johanna Dust Johanna Lügermann, « Minister Pistorius diskutiert mit Osnabrücker | NOZ », sur noz.de, (consulté le )
- (de) « Lebenslauf », Boris Pistorius (consulté le )
- (de) « Boris Pistorius », SPD-Landtagsfraktion Niedersachsen (consulté le )
- (de) « Innenminister Boris Pistorius Lebenslauf », Niedersachsen (consulté le )
- (de) « Vorläufiges Ergebnis der Stichwahl zur Direktwahl der Oberbürgermeisterin / des Oberbürgermeisters in der Stadt Osnabrück », Niedersächsisches Landesamt für Statistik (consulté le )
- (de) « Die ehemaligen Oberbürgermeister der Stadt Osnabrück », Osnabrück (consulté le )
- (de) « Innenminister Boris Pistorius », Niedersachsen (consulté le )
- (de) « Osnabrück sucht den OB-Kandidaten », HAZ, (lire en ligne, consulté le )
- (de) « Boris Pistorius », Landtag Niedersachsen (consulté le )
- (de) « Boris Pistorius », Bundesrat (consulté le )
- Christoph Hickmann, Veit Medick et Christian Teevs, « SPD-Kandidatenduo: Köpping und Pistorius bringen Steuersenkungen ins Spiel », Der Spiegel, (lire en ligne).
- (en) Madeline Chambers, « Aspiring leaders of Germany's Social Democrats », Reuters, (lire en ligne).
- (de) Britt-Marie Lakämper, « SPD, Grüne, FDP: Diese Politiker verhandeln die Ampel », Westdeutsche Allgemeine Zeitung, (lire en ligne, consulté le )
- Tagesschau: Pistorius wird neuer Verteidigungsminister
- (en) Thomas Escritt, « Politician says Germany should ban Telegram unless it tackles extremist content », Reuters, (lire en ligne).
- Vassili Donn, « Guerre en Ukraine : Poutine pourrait attaquer l'Otan dans «5 à 8 ans», selon le ministre allemand de la Défense », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- (de) « Innenminister Pistorius trauert um seine Frau », Bild, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Cabinet Weil I, II et III
- Cabinet Scholz
Liens externes
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- (de) Site officiel
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Personnalité politique allemande
- Naissance en mars 1960
- Naissance à Osnabrück
- Étudiant de l'université catholique de l'Ouest
- Étudiant de l'université de Münster
- Étudiant de l'université d'Osnabrück
- Ministre de Basse-Saxe
- Personnalité du Parti social-démocrate d'Allemagne
- Ministre de la Défense de la République fédérale d'Allemagne
- Ministre allemand