Bernard Haitink
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Bernard Johan Herman Haitink |
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Πατρίσια Μπλούμφιλντ (d) (de à ) |
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Distinctions | Liste détaillée Chevalier des Arts et des Lettres () Officier de l'ordre de la Couronne () Médaille d'or de la Royal Philharmonic Society () Prix Érasme () Commandeur de l'ordre d'Orange-Nassau () Compagnon d'honneur () Docteur honoris causa du Royal College of Music () Gramophone Award pour l’œuvre de toute une vie (d) () Commandeur de l'ordre du Lion néerlandais () Chevalier commandeur de l'ordre de l'Empire britannique Médaille Hans-von-Bülow International Opera Awards |
Bernard Haitink est un chef d'orchestre néerlandais, né le à Amsterdam et mort le à Londres. Il est particulièrement célèbre pour ses interprétations de Mahler, Bruckner, Brahms, Beethoven, Chostakovitch et Liszt.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines et premiers pas
[modifier | modifier le code]Bernard Johan Herman Haitink naît en 1929 à Amsterdam de Anna Clara Verschaffelt, travaillant pour l’Alliance française, et de Willem Haitink, fonctionnaire appelé à devenir administrateur du gestionnaire du réseau public de transport d'électricité des Pays-Bas[1].
Il étudie d'abord le violon au conservatoire d'Amsterdam, puis la direction d'orchestre auprès de Felix Hupka[2], qui également dirigeait l’orchestre de l’école[3]. Il devient violoniste de l'orchestre symphonique de la Radio néerlandaise et, en même temps, prend des leçons auprès du chef d'orchestre Ferdinand Leitner en 1954, qui lui confie en 1955 le poste de second chef de l'orchestre de l'Union des radios néerlandaises.
Premiers succès
[modifier | modifier le code]En 1961, c'est la consécration : Haitink succède à Eduard van Beinum, qui lui-même avait remplacé Willem Mengelberg en 1945, à la tête de l'orchestre royal du Concertgebouw. Il va y rester pendant vingt-sept ans. En 1967, il devient également le principal chef de l'orchestre philharmonique de Londres, et ce jusqu'en 1979. En 1968, il y enregistre sa première version de la Symphonie no 2 de Mahler qui deviendra un succès, notamment grâce aux voix d’Aafje Heynis et d’Elly Ameling.
Les années opéra
[modifier | modifier le code]En 1972, Haitink commence à porter son attention sur l'opéra. Il devient ainsi en 1978 le directeur musical du festival de Glyndebourne, poste qu'il occupera jusqu'en 1988. Il dirige Les Noces de Figaro de Mozart au festival de Pâques de Salzbourg 1991. Puis il est directeur musical de la Royal Opera House jusqu'en 2002.
Reconnaissance mondiale
[modifier | modifier le code]De 1994 à 1999, il est directeur musical de l'orchestre de la jeunesse de l'Union européenne.
D' à 2004, Bernard Haitink est directeur de la Staatskapelle de Dresde[4]. En 2006, il accepte de devenir chef principal de l'Orchestre symphonique de Chicago aux côtés de Pierre Boulez (chef émérite), dans l'attente de la nomination d'un nouveau directeur musical. En dehors de ce poste, il détient des positions honorifiques à l'Orchestre philharmonique de Berlin (membre honoraire), à l'Orchestre symphonique de Chicago (chef émérite) et à l'Orchestre royal du Concertgebouw d'Amsterdam (chef honoraire).
À partir du début des années 2000, il dirige régulièrement l'orchestre symphonique de Londres.
La retraite
[modifier | modifier le code]Bernard Haitink met fin à sa carrière après un ultime concert, le , à la tête de l'Orchestre philharmonique de Vienne, au Concert Hall, KKL de Lucerne dans le cadre du Festival de Lucerne[5]. Il dirige alors le Concerto pour piano no 4 de Beethoven avec le soliste Emanuel Ax, puis la Symphonie no 7 de Bruckner[5].
Bernard Haitink meurt à Londres dans la nuit du , à l'âge de 92 ans[6],[7].
Enregistrements
[modifier | modifier le code]Bernard Haitink a réalisé de nombreux enregistrements chez Decca, EMI, et Philips, notamment les dix symphonies d'Anton Bruckner, les quinze symphonies de Dmitri Shostakovitch, les ballets de Stravinsky, l'intégrale des symphonies de Johannes Brahms et de Gustav Mahler avec l’orchestre royal du Concertgebouw, ainsi que de nombreuses autres œuvres avec l'orchestre philharmonique de Berlin, l'orchestre philharmonique de Vienne, l’orchestre symphonique de Boston (dont, à nouveau, l'intégrale des symphonies de Brahms), l'orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise et l'orchestre national de France.
En 2003-2004, il enregistre avec l'orchestre symphonique de Londres une intégrale des symphonies de Brahms, en concert, fort appréciée par la critique, puis en 2005-2006, avec le même orchestre, une intégrale des symphonies de Ludwig van Beethoven, en concert, aussi saluée par la critique ; mais aussi l'intégrale des symphonies de Ralph Vaughan Williams, encore considérée comme une référence, aux côtés même des versions d'Adrian Boult, André Previn. Ces deux derniers enregistrements ont été réalisés chez LSO Live, le propre label de l'orchestre symphonique de Londres. En 2011, il enregistre La Damnation de Faust de Berlioz avec le Radio Filarmonisch Orkest & Groot Omroepkoor.
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres (1972)
- Officier de l'ordre de la Couronne de Belgique (1977)
- Chevalier commandeur honoraire[8] de l'ordre de l'Empire britannique (1977)
- Commandeur de l'ordre d'Orange-Nassau (2002)
- Membre honoraire de l'ordre des compagnons d'honneur (Royaume-Uni) (2002)
- Grammy pour son interprétation de l'opéra Jenůfa de Janáček (2003)
- Docteur honoris causa du Royal College of Music (2004)[9]
- Commandeur de l'ordre du Lion néerlandais (2017)[10]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Bernard Haitink » (voir la liste des auteurs).
- (en) Nicholas Wroe, « Books : Master of the House », sur TheGuardian, (consulté le ).
- (en) « Biographie de Felix Hupka », sur SchenkerDocumentsOnline.org (consulté le ).
- (en) Geoffrey Norris, « It was all egos » , sur telegraph.co.uk (The Daily Telegraph), (consulté le ).
- « Bernard Haitink nommé chef de la Staatskapelle de Dresde », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « L'ultime concert de Bernard Haitink qui fait ses adieux à la tête de l'Orchestre Philharmonique de Vienne », sur FranceMusique.fr (consulté le )
- (en) « RIP a great conductor: Bernard Haitink », sur twitter.com, Opera Magazine, (consulté le )
- « Mort du chef d’orchestre néerlandais Bernard Haitink », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Liste des chevaliers et dames honoraires britanniques (en)
- (en) HONORARY DOCTORATE OF THE ROYAL COLLEGE OF MUSIC, HonDMus Recipients [PDF]
- (nl) « Bernard Haitink bevorderd tot Commandeur in de Orde van de Nederlandse Leeuw », .
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) Article de Martin Kettle paru dans The Guardian du 5 mars 2004 pour les 75 ans d'Haitink
- Chef d'orchestre néerlandais
- Artiste de Philips Records
- Artiste de Philips Classics
- Artiste de Decca Records
- Artiste d'EMI Group
- Élève du Conservatoire d'Amsterdam
- Membre de l'ordre des compagnons d'honneur
- Docteur honoris causa du Royal College of Music
- Personnalité anoblie sous le règne d'Élisabeth II
- Commandeur de l'ordre d'Orange-Nassau
- Chevalier commandeur de l'ordre de l'Empire britannique
- Commandeur de l'ordre du Lion néerlandais
- Officier de l'ordre de la Couronne
- Chevalier des Arts et des Lettres
- Récipiendaire de la médaille d'or de la Royal Philharmonic Society
- Naissance en mars 1929
- Naissance à Amsterdam
- Décès à 92 ans
- Décès à Londres
- Décès en octobre 2021
- Personnalité liée aux arts décorée de l'ordre de la Couronne (Belgique)