Aller au contenu

Bandes italiennes

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les bandes italiennes, font partie, en France, des premières unités de fantassins permanentes et soldées, copiées sur le modèle des bandes suisses et françaises.

Le , au combat de Garigliano[1] le condottiere milanais, Jacques de Trivulce, passe dans les rangs de l'armée française. En 1499, les « bandes de Trivulce » (« bandes de Trivulzio ») sont définitivement admises à la solde du roi de France.

En 1515, Aymar de Prie commande 2 000 Génois à Marignan.

En 1521, Frédéric de Bozzolo et Ludovic Belgioioso (it) amènent chacun 2 000 hommes.

En 1522, Jean de Médicis amène 3 000 hommes, devenus célèbres sous le nom de bandes noires italiennes. Jean de Médicis, étant mort en 1527 à la suite de blessures, il est remplacé à la tête des bandes noires par Horace Baglione de Pérouse, tué lui-même devant Naples en 1528, et qui eut pour successeur d'abord Hugues di Pepolo, de Bologne, puis Michel-Antoine, marquis de Saluces

En 1523, Renzio de Cère amène 4 000 hommes.

En 1526, Malatesta Baglione amène 8 000 hommes.

En 1528, Jean Giordano Orsini amène 2 000 hommes.

En 1529, Jean-Thomas de Galleras et le Castellano de Lodi amènent leurs bandes.

En 1535 :

En 1544, le comte de Petigliana, Pierre Strozzi, Georges de Martinenga, Jean de San-Severino duc de Somma, et Robert Malatesta, lèvent ensemble 10 000 hommes dans la campagne de Rome.

Toutes ces bandes italiennes s'incorporent successivement avec les bandes françaises de Piémont.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Louis Susane 1853, p. 8 et 9

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Louis Susane, Histoire de l'ancienne infanterie française volume 8, J. Corréard, , 396 p. (lire en ligne), p. 8 et 9 Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]