Aller au contenu

Autruy-sur-Juine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Autruy-sur-Juine
Autruy-sur-Juine
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Pithiviers
Intercommunalité Communauté de communes du Pithiverais
Maire
Mandat
Christophe Guerton
2020-2026
Code postal 45480
Code commune 45015
Démographie
Gentilé Altraciens
Population
municipale
714 hab. (2021 en évolution de +4,23 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 16′ 35″ nord, 2° 06′ 10″ est
Altitude Min. 92 m
Max. 137 m
Superficie 27,11 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pithiviers
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Autruy-sur-Juine
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Autruy-sur-Juine
Géolocalisation sur la carte : Loiret
Voir sur la carte topographique du Loiret
Autruy-sur-Juine
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Autruy-sur-Juine
Liens
Site web autruy-sur-juine.com

Autruy-sur-Juine est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Carte de la commune d'Autruy-sur-Juine et des communes limitrophes.

La commune d'Autruy-sur-Juine se trouve dans le quadrant nord du département du Loiret, dans la région agricole de la Beauce riche[1] et l'aire urbaine de Paris[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 43,7 km d'Orléans[3], préfecture du département, à 16,0 km de Pithiviers[4], sous-préfecture, et à 9,3 km d'Outarville, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Pithiviers[2].

Les communes les plus proches sont : Estouches (3,8 km, dans l'Essonne), Pannecières (3,9 km), Méréville (4,6 km, dans l'Essonne), Charmont-en-Beauce (4,8 km), Andonville (5,3 km), Thignonville (5,3 km), Léouville (5,8 km), Morville-en-Beauce (5,9 km), Erceville (6,2 km) et Sermaises (7,8 km)[5].

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[6].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. Les plus anciennes sont du calcaire de Pithiviers remontant à l’époque Miocène de la période Néogène. Les plus récentes sont des alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°292 - Méréville » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[7],[8] et sa notice associée[9].

Carte géologique de la commune
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
FC  : alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, Holocène
Pléistocène
qOE  : Limons et Loess, Quaternaire
Néogène
(2.58 - 23.03)
Pliocène  non présent
Miocène
m2MCO  : marnes et calcaires de l'Orléanais, Burdigalien
m1MBl  : marne de Blamont, Aquitanien
m1CPi  : calcaire de Pithiviers, Aquitanien
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène  non présent
Éocène  non présent
Paléocène  non présent

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 27,11 km2[10],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 27,17 km2[8]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 45 mètres. L'altitude du territoire varie entre 92 m et 137 m[13].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]
Réseau hydrographique de Autruy-sur-Juine.

Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 6 km, comprend un cours d'eau notable, la Juine (6,002 km)[14]. La Juine, d'une longueur totale de 52,6 km, prend sa source dans la commune d'Autruy-sur-Juine, au bois de la Muette, et se jette dans l'Essonne à Itteville, après avoir traversé 18 communes[15]. Sur le plan piscicole, la Juine est classée en première catégorie piscicole. L'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[16].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 654 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Boigneville à 21 km à vol d'oiseau[19], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 615,6 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]
Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal d'Autruy-sur-Juine comprend une ZNIEFF[23].

La ZNIEFF, de deuxième génération et de type 1[Note 2], dénommée « Pelouses de la haute vallée de la Juine », d'une superficie de 9 hectares, se situe dans la partie centrale de la commune[24]. Son altitude varie entre 100 et 120 m[25]. La zone regroupe les formations herbacées en relatif bon état de conservation : milieux encore bien ouverts et présence de quelques espèces déterminantes. Même si ce nombre d'espèces déterminantes est faible, la taille assez importante de chacune des pelouses, situées dans le contexte des grandes cultures de la Beauce du Loiret, justifie la reconnaissance de ces sites en ZNIEFF de type 1. Parmi les espèces déterminantes se trouvent le busard Saint-Martin (Circus cyaneus) pour les oiseaux, des fleurs comme la cardoncelle (Carthamus mitissimus), la coronille naine (coronilla minima) ou l'hélianthème des Apennins (Helianthemum apenninum)[26].

Zone Natura 2000

[modifier | modifier le code]

La commune d'Autruy-sur-Juine est intégrée depuis 2004 au réseau Natura 2000. Le site «Vallée de l'Essonne et vallons voisins», qui concerne 19 communes du Loiret, est en effet déclaré que site d'importance communautaire (SIC) au titre de la directive directive habitats (92/43/CEE)[27] le 7 décembre 2004 puis zone spéciale de conservation (ZSC) le 29 novembre 2011[28],[29].

Le site, très éclaté, se compose d’une multitude d’îlots plus ou moins isolés, qui se répartissent sur une surface de plus de 60 000 hectares, entre la vallée de la Juine à l’ouest et la vallée de l’Essonne à l’est, dans la petite région naturelle du Pithiverais. Le site lui-même ne couvre qu’une surface de 969 hectares[30].

Il s’agit d’un ensemble formé par les coteaux et les vallées qui constituent l’entité la plus étendue et la plus remarquable du Loiret au titre de la flore calcicole. On recense plusieurs espèces végétales en limite de leur aire de répartition (cardoncelle douce, baguenaudier). Les fonds de vallée de la ZSC renferment plusieurs vastes mégaphorbiaies et stations marécageuses[31]. Outre les espèces thermophiles des pelouses, sont intégrées au site des espèces est-européennes également en limite d’aire de répartition comme l’inule hérissée et les pétasites. De manière complémentaire dans l’intérêt floristique, un très important cortège mycologiques, lichenique et entomologique a été identifié[31].

Selon le FSD (Formulaire Standard des Données), le site Natura 2000 est occupé par une diversité d’habitats inscrits a l’annexe 1, dont on retiendra tout particulièrement les pelouses sèches seminaturelles et faciès d’embroussaillement sur calcaire[31]. La présence de populations d'espèces d'insectes inscrites à l’annexe II de la directive 92/43/CEE comme le lucane cerf-volant (Lucanus cervus) ou l'écaille chinée (Euplagia quadripunctaria) et de poissons comme le chabot commun (Cottus gobio), la bouvière (Rhodeus amarus ) ou la lamproie de Planer (Lampetra planeri ) caractérisent le site[31].

Le secteur d'Autruy-sur-Juine comprend plusieurs noyaux du site Natura 2000 : des éléments de forêt à aulne glutineux et frêne et des pelouses sèches sur calcaire[32],[33].

Au , Autruy-sur-Juine est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[34]. Elle est située hors unité urbaine[35]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[35].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,4 %), forêts (9,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), zones urbanisées (1,9 %)[36].

L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]
Réseau routier principal de la commune de Autruy-sur-Juine (avec indication du trafic routier 2014).

Lieux-dits et écarts

[modifier | modifier le code]

Boissy-le-Girard, Fromonvilliers, Juines, la Pierre, le Petit Marais, la Porte, Quatre-Vaux, les Réages de la Muette, Trémeville.

Risques naturels et technologiques

[modifier | modifier le code]

La commune d'Autruy-sur-Juine est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[37]. Entre 1989 et 2019, un arrêté ministériel ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle a été pris pour le territoire de la commune pour des inondations et coulées de boues[38].

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[39].

Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[40]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[41].

Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[42]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[38].

Panorama du village vers 1910.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

Bloc communal : Commune et intercommunalités

[modifier | modifier le code]

La paroisse d'Autrui acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[43] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[44]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[45].

Autruy change de nom par décret du 30 juillet 1902 et prend la dénomination d'Autruy-sur-Juine[46].

Localisation de la commune d'Autruy-sur-Juine dans la communauté de communes du Pithiverais.

La commune est membre de la communauté de communes du Plateau beauceron depuis sa création le [47] jusqu'au , date à partir de laquelle elle fait partie de la communauté de communes du Pithiverais.

La loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe), visant une réduction du nombre d'intercommunalités en France, fait en effet passer le seuil démographique minimal de 5 000 à 15 000 habitants, sauf exceptions, et a un impact sur les périmètres des différentes intercommunalités. Le schéma départemental de coopération intercommunale du Loiret est arrêté sur ces bases le et le nombre d'établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre passe dans le département du Loiret de 28 (2 communautés d'agglomération et 26 communautés de communes) à 16 (deux communautés d'agglomération et 14 communautés de communes dont une interdépartementale)[48]. Les communautés de communes de Beauce et du Gâtinais, du Cœur du Pithiverais et du Plateau Beauceron fusionnent ainsi à compter du en une seule entité : la communauté de communes du Pithiverais, dont le siège est à Pithiviers. Cette nouvelle intercommunalité comprend 31 communes dont Autruy-sur-Juine[49].

Personnalités élues par circonscription électorale de rattachement

[modifier | modifier le code]

Au-delà du maire, premier magistrat administrant la commune, les personnalités élues dont le mandat est relatif à une collectivité à laquelle est rattachée la commune d'Autruy-sur-Juine et représentant donc le territoire communal au sein de chacune de ces collectivités sont les suivantes :

Élections Circonscription électorale Élu de la circonscription
Niveau Type Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
Groupe communal Municipales et communautaires Commune d'Autruy-sur-Juine Maire Christophe Guerton 2014 2020
Communauté de communes du Pithiverais Président de l'intercommunalité Jean-Claude Bouvard 2017 2020
Département Départementales Canton de Pithiviers Conseiller départemental Marc Gaudet 29 mars 2015 2021
Conseillère départementale Marianne Dubois
Région Régionales Région Centre-Val de Loire Président du conseil régional François Bonneau 18 décembre 2015[50] 2021[51]
Pays Législatives 5e circonscription Députée Marianne Dubois

Circonscriptions de rattachement

[modifier | modifier le code]

La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune d'Autruy est alors incluse dans le canton de Boisseaux, le district de Neuville et le département du Loiret[52].

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[53]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[54]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[55]. L'acte II intervient en 2003-2006[56], puis l'acte III en 2012-2015.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune d'Autruy-sur-Juine aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
District Neuville 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Neuville de 1790 à 1795[46],[52]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[57].
Canton Boisseaux 1790-1801 Administrative et électorale Le 10 février 1790, la municipalité d'Autrui est rattachée au canton de Boisseaux[58],[46]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rôle électoral[57]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[59]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Bazoches-les-Gallerandes 1801-2015 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[60]. Autrui est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801) au canton de Bazoches-les-Gallerandes[61],[46].
Pithiviers 2015- Électorale La loi du [62] et ses décrets d'application publiés en février et [63] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Pithiviers[63]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[64].
Arrondissement Pithiviers 1801-1926 Administrative Autrui est rattachée à l'arrondissement de Pithiviers par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801)[46],[61].
Orléans 1926-1942 Sous la Troisième République, en raison d'un endettement considérable et de l'effort nécessaire pour la reconstruction post-Première Guerre mondiale, la France traverse une crise financière. Pour réduire les dépenses de l’État, Raymond Poincaré fait voter plusieurs décrets-lois réformant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimés, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par décret du 10 septembre 1926[65]. Autruy-sur-Juine est ainsi transférée de l'arrondissement de Pithiviers à celui d'Orléans[66],[67].
Pithiviers 1942- La loi du 1er juin 1942 rétablit l'arrondissement de Pithiviers[67]. Autruy-sur-Juine est alors à nouveau rattachée à l'arrondissement de Pithiviers[68].
Circonscription législative 5e circonscription 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[69],[70]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[71]. La réforme n'affecte pas Autruy-sur-Juine qui reste rattachée à la cinquième circonscription[72].

Collectivités de rattachement

[modifier | modifier le code]

La commune d'Autruy-sur-Juine est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[68], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Politique et administration municipales

[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire

[modifier | modifier le code]

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal d'Autruy-sur-Juine, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[73], pour un mandat de six ans renouvelable[74]. Il est composé de 15 membres[75]. L'exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Christophe Guerton, agriculteur, est maire depuis 2008.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
11 Octobre 2008 en cours Christophe Guerton   Agriculteur
Juillet 2006 2008 Jean-Marie Vié   Agriculteur
mars 2014 mai 2020 Christophe Guerton[76]   agriculteur exploitant
mai 2020 en cours Christophe Guerton[76],[77] DVD agriculteur sur moyenne exploitation
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services

[modifier | modifier le code]

Environnement

[modifier | modifier le code]

Gestion des déchets

[modifier | modifier le code]

En 2016, la commune est membre du SITOMAP de la région Pithiviers, créé en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 4], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[78]. Un réseau de huit déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche de la commune est située sur la commune de Sermaises[79]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées dans l'outil de traitement appelé BEGEVAL[80], installé à Pithiviers et géré par le syndicat de traitement Beauce Gâtinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composé d’un centre de valorisation matière qui trie les emballages issus de la collecte sélective, les journaux-magazines et les cartons de déchèteries, et d’un centre de valorisation énergétique qui incinère les ordures ménagères résiduelles et le tout-venant incinérable des déchèteries ainsi que les refus du centre de tri[81].

Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Pithiverais en application de la loi NOTRe du [82].

Production et distribution d'eau

[modifier | modifier le code]

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[83]. Au , la production de l'eau potable sur le territoire communal est assurée par le syndicat mixte de production d'eau potable de Trémeville, un syndicat créé en 1998 desservant six communes (Andonville, Autruy-sur-Juine, Boisseaux, Charmont-en-Beauce, Erceville, Léouville)[84],[85], et la distribution par la commune elle-même[86]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[87],[88].

Assainissement

[modifier | modifier le code]

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[89], est assurée par la commune elle-même[90]. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 1 150 EH, soit 173 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées »[91],[92].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[93]. La Communauté de communes de Beauce et du Gâtinais a créé en 1999 un service public d'assainissement non collectif (SPANC) qui a pour missions la vérification de la conception et de l’exécution des ouvrages pour les installations neuves ou réhabilitées et la vérification périodique du bon fonctionnement et de l’entretien des installations existantes[94],[95]. Depuis le , c'est la communauté de communes du Pithiverais qui assure ce service, à la suite de la fusion des communautés de communes de Beauce et du Gâtinais, du Cœur du Pithiverais et du Plateau Beauceron.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[96]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[97].

En 2021, la commune comptait 714 habitants[Note 5], en évolution de +4,23 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
800773818853925924914960956
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
961954907851860872871890846
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
851851832716700701646629642
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
610549636703817810749732692
2018 2021 - - - - - - -
690714-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puis Insee à partir de 2006[98].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Autruy-sur-Juine se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription d'Orléans Saran.

L'école primaire accueille les élèves de la commune.

L'entreprise Gainair, spécialisée dans la fabrication et l'installation de gaines thermiques en tôle galvanisée, aluminium ou inox et employant 110 personnes, a fermé ses portes début novembre 2011 à la suite d'une décision du tribunal de commerce d'Orléans liquidant la société[99].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Église Saint-Pierre, vitraux de Jacques Le Chevallier (1951 et 1957)
  • Vallée de la Juine
  • La Pierre et son moulin
  • Les cressonnières
  • La place Adrien-Fortin.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Autruy-sur-Juine se blasonnent ainsi :

Parti : au 1er de gueules à six annelets (alias besants) d'or ordonnés 3, 2 et 1, au 2e d'or à trois marteaux de gueules.
Combinaison des armes des familles Prunelé et Martels, mais sur le site de la mairie, les annelets ont été remplacés par des besants.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Directive  92/43/CEE du Conseil concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages, 31992L0043, adoptée le 21 mai 1992, JO du 22 juillet 1992, p. 7–50, entrée en vigueur le 10 juin 1992 [consulter en ligne, notice bibliographique]
  • Abbé Bernois, Autruy et les seigneuries qui en dépendent, Le livre d'histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France », (réimpr. 2005), 128 p.
  • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
  • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
  • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5, BNF 35486873)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4)
  • Jean-Louis Masson, Provinces, départements, régions : l'organisation administrative de la France, Paris, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN 978-2-85157-003-1, BNF 36619081, présentation en ligne).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée caractérisée par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Zonage en petites régions agricoles », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  2. a et b « Fiche communale », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Autruy-sur-Juine" et "Orléans" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Autruy-sur-Juine" et "Pithiviers" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Villes les plus proches d'Autruy-sur-Juine »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Histoire géologique du Bassin parisien », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le ).
  7. « Carte géologique d'Autruy-sur-Juine » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2022).
  8. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune d'Autruy-sur-Juine », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  9. « Notice associée à la feuille n°292 - Méréville de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Autruy-sur-Juine », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  13. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  14. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  15. « Fiche Sandre - la Juine », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
  16. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  17. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  18. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  19. « Orthodromie entre Autruy-sur-Juine et Boigneville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  20. « Station Météo-France « Boigneville », sur la commune de Boigneville - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  21. « Station Météo-France « Boigneville », sur la commune de Boigneville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  22. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  23. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Autruy-sur-Juine », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « Découpage communal de la ZNIEFF 240030570 - Pelouses de la haute vallée de la Juine », sur le site des zonages du domaine de la Biodiversité, publié par la DREAL Centre. (consulté le ).
  25. « ZNIEFF 240030570 - Pelouses de la haute vallée de la Juine - fiche de synthèse », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « ZNIEFF 240030570 - Pelouses de la haute vallée de la Juine - fiche descriptive. », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. Directive habitats.
  28. « Arrêté du 29 novembre 2011 portant désignation du site Natura 2000 vallée de l'Essonne et vallons voisins », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  29. « Site Natura 2000 FR2400523 - - fiche de synthèse », sur le site de l'Atelier technique des espaces naturels du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie (consulté le ).
  30. « Site Natura 2000 n°2400523 « Vallée de l'Essonne et vallons voisins » - Document d'objectifs - Introduction présentation », sur le site de la DREAL Centre (consulté le ), p. 7.
  31. a b c et d « Site Natura 2000 n°FR2400523 - - fiche détaillée », sur le site de l'Atelier technique des espaces naturels du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie (consulté le ).
  32. « Site Natura 2000 n°2400523 « Vallée de l'Essonne et vallons voisins » - Atlas cartographique - secteur d'Autruy-sur-Juine », sur le site de la DREAL Centre, (consulté le ).
  33. « Site Natura 2000 n°2400523 « Vallée de l'Essonne et vallons voisins » - Atlas cartographique - secteur d'Autruy-sur-Juine- état de conservation », sur le site de la DREAL Centre, (consulté le ).
  34. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  35. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  36. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  37. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret- Liste des risques par commune », sur loiret.gouv.fr (consulté le ).
  38. a et b « Risques recensés sur la commune d'Autruy-sur-Juine »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr.
  39. « Autruy-sur-Juine - Recensement des cavités souterraines »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  40. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  41. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur d'Autruy-sur-Juine »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  42. Décret no n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français
  43. Motte 2003, p. 24.
  44. Motte 2003, p. 23.
  45. « Les grands principes de la loi municipale de 1884 », sur le site du sénat, (consulté le ).
  46. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Autruy-sur-Juine », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  47. « Communautés de communes de la région Centre-Val de Loire », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ).
  48. « Schéma départemental de coopération intercommunale du Loiret »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur loiret.gouv.fr, (consulté le ).
  49. « Arrêté portant fusion de la Communauté de Communes Beauce et du Gâtinais, de la Communauté de Communes « Le cœur du Pithiverais » et de la Communauté de Communes du Plateau Beauceron et portant création de la Communauté de Communes du Pithiverais - Recueil des actes administratifs spécial n°45-2016-051 », sur loiret.gouv.fr, (consulté le ).
  50. « François Bonneau (PS) réélu président du Centre-Val de Loire », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le ).
  51. Xavier Brivet, « Les nouvelles règles relatives aux régionales 2015 », sur courrierdesmaires.fr, (consulté le ).
  52. a et b Prudhomme 1798, p. 162.
  53. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 3.
  54. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 41-46.
  55. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 61-72.
  56. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 118-138.
  57. a et b Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l’œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  58. Denis Jeanson, « Cantons de la région Centre-Val de Loire », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ).
  59. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ), p. 6.
  60. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  61. a et b « Arrêté du 9 vendémiaire an X portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 42 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  62. « LOI no  2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le ).
  63. a et b « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  64. « Question no 460 de M. Jean-Jacques Cottel », sur questions.assemblee-nationale.fr, (consulté le ).
  65. Masson 1984, p. 395.
  66. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  67. a et b Denis Jeanson, « Arrondissements dans la région Centre », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ).
  68. a et b « Rattachements administratifs de la commune d'Autrui », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  69. « Législatives 2012 : élections selon des modalités révisées. », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  70. « Délimitation des circonscriptions législatives - Loi ratifiant l'ordonnance n° 2009-935 du 29 juillet 2009 portant répartition des sièges et délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés », sur le site du sénat (consulté le ).
  71. « Carte du découpage législatif du Loiret »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur elections-legislatives.fr (consulté le ).
  72. « Rattachements dans le Loiret avant et après la réforme de 2010 », sur politiquemania.com (consulté le ).
  73. Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
  74. « Election des conseillers municipaux et du maire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la DGCL (consulté le ).
  75. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
  76. a et b « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  77. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  78. « SITOMAP de la région Pithiviers - Rapport annuel 2015 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sitomap.fr (consulté le ), p. 4.
  79. « SITOMAP de Pithiviers - horaires de ramassage et déchèteries. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sitomap.fr (consulté le ).
  80. site officiel de BEGEVAL
  81. « SIRTOMRA- rapport annuel 2015 », sur sirtomra.fr (consulté le ), p. 8.
  82. « Schéma de coopération intercommunale du Loiret », sur loiret.gouv.fr, (consulté le ), p. 4.
  83. [PDF]« Les services publics d'eau et d'assainissement. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  84. « Syndicat Mixte de production d'eau potable de Trémeville », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  85. « Syndicat Mixte de production d'eau potable de Trémeville », sur services.eaufrance.fr (consulté le ).
  86. « composition communale des services d'eau potable pour l'année 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  87. Article L1321-1 du Code général des collectivités territoriales et suivants
  88. AMF, « Loi NOTRe : transfert des compétences « eau et assainissement » aux EPCI à fiscalité propre », sur amf83.fr, (consulté le ).
  89. Les services publics d'eau et d'assainissement ", p. 16.
  90. « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  91. « Catalogue des stations d'épuration en service dans le Loiret au 21 juin 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur eau-loire-bretagne.fr (consulté le ).
  92. « Station d'épuration de Autruy-sur-Juine », sur sandre.eaufrance.f (consulté le ).
  93. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  94. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  95. « CC Plaine de Beauce et du Gâtinais - SPANC », sur communaute-communes-beauce-gatinais.fr (consulté le ).
  96. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  97. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  98. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  99. Stéphane Frachet, « Les gaines thermiques Gainair disparaissent », InfoPro Communications, (consulté le ).