Aller au contenu

Anita Pallenberg

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Anita Pallenberg
Anita Pallenberg avec son fils en 1970[1].
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
ChichesterVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
AucuneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activités
Mannequin, actrice, scenester, modéliste, museVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Arnoldo Pallenberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Paula Wiederhold (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Marlon Richards (d)
Angela Richards (d)
Tara Richards (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Cheveux
Yeux
Marron foncé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Anita Pallenberg, née le à Rome en Italie ou Hambourg en Allemagne[2],[3] et morte le à Chichester au Royaume-Uni[4],[5], est un mannequin, une actrice et styliste de mode italo-allemande. Elle est connue pour avoir été la compagne de deux des membres fondateurs des Rolling Stones : Brian Jones et Keith Richards (de 1967 à 1980).

Fille de Paula Wiederhold, secrétaire allemande, et de Arnold Pallenberg, voyagiste allemand travaillant en Italie, Anita Pallenberg naît le 6 avril 1942. Tandis que la plupart des sources citent Rome comme lieu de naissance, après la mort de Pallenberg en 2017, diverses sources d'information, par exemple le New York Times, ont rapporté que son fils Marlon Richards avait corrigé cela, déclarant que sa mère était en fait née à Hambourg[6],[7].

À l'initiative de son père, un descendant de la dynastie des fabricants de meubles de Cologne Pallenberg (en), elle est envoyée dans un internat en Allemagne pour apprendre la langue. À seize ans, elle est renvoyée de l'école[8]. Au début des années 1960 à New York, elle fréquente la Factory d’Andy Warhol. En 1965 à Munich, elle s’invite dans les loges d'un concert des Stones, fait la connaissance de Brian Jones avec qui elle reste deux ans, de 1965 à 1967, puis, de 1967 à 1980, avec Keith Richards[9] ; on lui prête une brève aventure avec Mick Jagger, durant le tournage de Performance en 1968.

Anita Pallenberg et Keith Richards ont eu trois enfants. Un fils, Marlon Richards, né le , maintenant marié à un mannequin franco-gallois, Lucie de La Falaise ; une fille, Dandelion (« Pissenlit » ou Dent-de-lion en français), née le , qui a changé de nom pour Angela Richards ; et un autre fils, Tara Richards, né en 1976, mort de complications de santé peu après sa naissance[10].

Elle fait ses débuts d’actrice avec le rôle principal dans le film Vivre à tout prix, nommé pour la Palme d’or au Festival de Cannes en 1967. Elle a joué le rôle de la « Black Queen » dans Barbarella en 1967, puis, en 1968, celui de la femme de Michel Piccoli dans le film Dillinger est mort (Dillinger e' morto) de Marco Ferreri. Elle joue aussi dans le film Wonderwall de Joe Massot, dont la bande sonore est signée George Harrison.

Anita Pallenberg a eu une grande influence sur Keith Richards, au point que certains la considèrent comme le sixième Stones[11]. Tout comme Richards, Pallenberg a été dépendante de l'héroïne. Leur rupture est une conséquence de leurs dépendances respectives. En 1977, elle est arrêtée à l’aéroport de Toronto pour possession de cannabis. La police perquisitionne aussitôt la chambre d’hôtel de Richards et découvre de l’héroine. Il est arrêté et menacé de dix ans d'emprisonnement par la justice canadienne. En 1978, il se sèvre définitivement de l'héroïne ; Anita n'acceptant pas de mettre fin à sa consommation, leur relation se dégrade.

Le point de non-retour dans leur relation est atteint en 1979 lorsqu'un adolescent de 17 ans, Scott Cantrell, est retrouvé mort dans leur résidence de South Salem (État de New York), après s'être tiré une balle dans la tête dans le lit conjugal. Employé à mi-temps comme jardinier, il aurait eu une relation amoureuse avec Anita. Richards était alors à Paris pour l'enregistrement de l'album Emotional Rescue[12].

Après sa séparation, Anita Pallenberg reprend des études de mode à la Central Saint Martins, devient styliste, partageant sa vie entre New York et l'Europe.

Dans les années 2000, elle tourne notamment dans Go Go Tales (2007), 4h 44 Dernier jour sur Terre (2011) d'Abel Ferrara, Cheri de Stephen Frears (2009) ou le documentaire Stones in Exile en 2010[13].

Elle meurt des suites d'une hépatite C le à l'âge de 75 ans[2].

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Auteur inconnu, La Stampa du 3 octobre 1970.
  2. a et b « Anita Pallenberg, Actress and Muse of Rolling Stones, Dies at 75 », sur The New York Times (consulté le ).
  3. Matt Schuel, « Anita Pallenberg, alluring muse who brought ‘evil glamour’ to Rolling Stones, dies », sur The Washington Post (consulté le ).
  4. (en) « Keith Richards' former lover and mother of three of his children Anita Pallenberg passes away aged 73 from unknown causes », sur dailymail.co.uk, 14 juin 2017.
  5. (en) « Anita Pallenberg, Keith Richards’ Former Girlfriend, Dies », (consulté le ).
  6. Voir sur nytimes.com.
  7. (de) Urs Tremp, « Nachruf: Anita Pallenberg, Partnerin von Keith Richards », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  8. (en) Lynn Barber, « Lady Rolling Stone », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (it) Alain Elkann, « Anita Pallenberg: “La mia vita tra sesso, droga e Rolling Stones” », sur LaStampa.it, (consulté le ).
  10. (en-GB) Lynn Barber, « Lady Rolling Stone », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  11. La rédaction, « Flashback : Anita Pallenberg et les Rolling Stones, histoire d’un ménage à quatre tumultueux », sur vanityfair.fr, Vanity Fair (magazine), (consulté le ).
  12. (en) Chet Flippo, « Teenager Dies in Keith Richards' New York Home », Rolling Stone,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. Jean Talabot, « Décès d'Anita Pallenberg, la muse des Rolling Stones », Le Figaro, .

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier | modifier le code]