André Arbus
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André Pierre Léon Arbus |
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Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 3064, 1, -)[1] |
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André Pierre Léon Arbus est un architecte, décorateur et sculpteur français du XXe siècle, né à Toulouse le , mort à Paris le .
Il appartient à une vieille famille d'ébénistes toulousains[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Après avoir fréquenté le lycée Pierre-de-Fermat[3], il commence une licence en droit et s'inscrit à l'école des beaux-arts de Toulouse où il rencontre le sculpteur Henry Parayre[4]. Il intègre l'atelier d'ébéniste de son père[5]. Dès 1925, il participe à l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, et obtient la médaille d'argent avec une coiffeuse réalisée avec son ami Marc Saint-Saëns[3]. Il exposera régulièrement, aux Salons des artistes décorateurs ainsi qu'au Salon d'automne[6].
En 1932, il s'installe à Paris, rue Gazan et ouvre un bureau au 24, avenue Matignon. En juin, la galerie des Quatre-Chemins expose une dizaine de ses réalisations[4].
La table en sycomore ornée de masques du sculpteur russe Androusov qu’il présente au jury de la Fondation américaine Blumenthal en 1934 lui permet de remporter à l’unanimité des jurés le prix qui récompense les jeunes talents français[3],[7].
De 1934 à 1954, il continue à suivre les travaux exécutés dans l'atelier familial en se rendant chaque semaine à Toulouse. Très attaché à sa région natale, ses liens d'amitiés débouchent souvent sur des collaborations artistiques. Le décorateur Georges Soutiras, les sculpteurs Joseph Monin et Henry Parayre, ainsi que le peintre cartonnier Marc Saint-Saëns contribuent régulièrement à ses créations[2].
À l'Exposition universelle de 1937, il présente « Une demeure en Île-de-France », « La maison d'une famille française », un restaurant au Centre régional et plusieurs ensembles mobiliers. À cette époque, il est installé au 75, rue du Faubourg-Saint-Honoré.
En dehors d'importantes participations aux salons des artistes décorateurs et aux expositions, il représente en 1939 la section française à l'exposition internationale de New York.
À partir de 1950, il expose ses œuvres de sculpteur aux salons des Tuileries et d'Automne. De 1951 à 1964, il est professeur à l'École nationale supérieure des arts décoratifs[8].
Son mémoire de proposition « à titre exceptionnel » au grade d'officier de la Légion d'honneur en 1954 révèle des travaux opérés au bénéfice des résidences présidentielles, hôtels administratifs, de paquebots…
Il est élu en 1965 à l'Académie des beaux-arts.
Il a également fait œuvre d'architecture, comme le phare du Planier[9],[10] et la caserne de marins-pompiers de Mirabeau, construite en 1942 à Marseille[11].
André Arbus a ensuite vécu dans le château de Letteguives, commune du département de l'Eure. Pourtant décédé à Paris, au 21, quai de la Tournelle, et d'origine toulousaine, il est enterré dans le cimetière du petit village de l'Eure. Afin d'honorer cette grande personne dans une si petite commune, le conseil municipal décide en 2013 de donner son nom à la salle des fêtes désormais nommée « salle André-Arbus ».
Du lierre faisant guise de sépulture, cette dernière a été rénovée en laissant place à une plaque sur laquelle apparaît son identité.
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Officier de la Légion d'honneur (décret du ). Il est fait officier par Robert Rey le , chevalier en 1949[12].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « ark:/36937/s005b07bd7404c8f », sous le nom ARBUS André (consulté le )
- Sophie Vinel, Décorateurs toulousains, 1890-1970, Éditions de l'Amateur, , 192 p. (ISBN 978-2-85917-443-9 et 2-85917-443-5).
- Luce Rivet, « L'art du meuble à Toulouse dans la première moitié du XXe siècle », Revue de Comminges, 1985/01-1985/03, p. 99-111.
- Yvonne Bruhammer, Marie-Laure Perrin et Yves Gastou, André Arbus architecte-décorateur des années 40, Paris, Éditions Norma, , 399 p. (ISBN 978-2-909283-17-3), p. 364.
- Collectif, « L'école française », les créateurs de meubles du XXe siècle, éditions Paris Expo, (Les créateurs p. 3) (ISBN 2-9511868-3-5).
- Charlotte Fiell, Peter Fiell 1999, p. 45.
- (en) « André Leon Arbus », Antique Marks, Antique-Marks.com.
- Laurent Cauwet, Les 100 mots des "arts décos", p. 114
- « Phare du Planier », notice no PA13000042, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Planier, l'île oubliée », marsactu.fr (consulté le 4 février 2019).
- « Ex-Caserne des marins-pompiers Consolat-Mirabeau », www.pss-archi.eu (consulté le 4 février 2019).
- Base Léonore.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Charlotte Fiell et Peter Fiell, Design of the 20th Century, Cologne, Tashen, , 768 p. (ISBN 3-8228-5873-0).
- Yvonne Brunhammer, Marie-Laure Perrin et Yves Gastou, André Arbus 1903-1969, Norma, , 399 p. (ISBN 978-2-909283-84-5).
- Sophie Vinel, Décorateurs toulousains (1890-1970), Paris, Éditions de l'Amateur, Edigroup, , 191 p. (ISBN 978-2-85917-443-9).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Mobilier national
- Fondation André Arbus
- Biographie d'André Arbus, www.docantic.com (consulté le ).
- Architecte français du XXe siècle
- Designer français
- Décorateur français
- Designer de mobilier
- Académie des beaux-arts (France)
- Étudiant de l'École supérieure des beaux-arts de Toulouse
- Enseignant à l'École nationale supérieure des arts décoratifs
- Chevalier de la Légion d'honneur décoré en 1949
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1954
- Naissance en novembre 1903
- Naissance à Toulouse
- Décès en décembre 1969
- Décès à 66 ans
- Décès dans le 5e arrondissement de Paris
- Personnalité inhumée dans l'Eure