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Adrien Henry

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Adrien Henry
Colonel Adrien Henry en habit d'apparat. Héros de la Première Guerre mondiale. Photo en version colorisée réaliste
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
CommercyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflit
Distinctions

Adrien Henry, né le à Lacroix-sur-Meuse et mort le à Commercy, est un officier et résistant français.

Adrien Henry doit dès son adolescence tenir la ferme familiale pour subvenir aux besoins de ses proches. Appelé au 69e régiment d’infanterie de ligne à Nancy en 1909, il est major de sa promotion pour devenir officier. Revenu à la ferme, il est mobilisé dès le début de la Première Guerre mondiale au 161e régiment d'infanterie de ligne, en tant que sergent, n’ayant pas eu les moyens de s’acheter son uniforme d’officier ni de participer aux périodes de réserve.[réf. nécessaire]

Il mène ses hommes au combat dans toutes les grandes batailles de 1914-1918 : la Marne (côtes de Meuse), la Champagne, Verdun, la Somme, le Chemin des Dames, Bois-le-Prêtre etc.

Il se bat dans son village natal et dans les bois environnants qu’il connaît bien. Blessé treize fois, il est aussi gazé. Il se rengage plusieurs fois dans l’infanterie. Enterré vivant dans une sape, prisonnier à Verdun, il s’évade malgré une jambe gravement blessée.

À la fin de la guerre, il suit l’armée française en Pologne face aux Bolcheviques et participe à l’occupation de la Ruhr.

Passé dans la gendarmerie, il est affecté à Chalons-sur-Marne et prend le commandement de la gendarmerie de l’Indre avant la Seconde Guerre mondiale. C’est donc depuis Châteauroux en 1940 qu’il mène ses gendarmes au combat jusqu'au moment de l’armistice[1]. Il organise alors l’aide aux réfugiés. Mis à la retraite d’office puisqu'il n’acceptait pas les choix du maréchal Pétain, qu'il a personnellement connu à Verdun, il occupe un emploi à la préfecture. Ayant accès à de nombreuses informations, il mène un combat de résistant, sous l’œil bienveillant du préfet, notamment lors de la retraite de la colonne Elster.

Il finit sa vie à Commercy auprès de ses proches, se donnant à de nombreuses activités : associations d’anciens combattants, chasse, armes etc. À sa mort, le général de Gaulle se manifeste auprès de sa famille ; il avait connu le colonel Henry à Verdun et l'avait plus tard cité à l'ordre de l'Armée.

Adrien Henry avait écrit ses mémoires après chacune des guerres.

Décorations

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Postérité

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  • Adrien Henry, Un Meusien au cœur des deux guerres : mémoires du colonel Henry, 1914-1918 et 1939-1945, Louviers, Ysec, , 263 p. (ISBN 978-2-846-73145-4) (BNF 42554175)

Notes et références

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  1. « Une promotion Adrien Henry », La nouvelle république du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne)
  2. « https://www.marianne.net/blogsecretdefense/Gendarmerie-la-promotion-Colonel-Henry-rend-hommage-a-une-figure-exceptionnelle_a689.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)

Articles connexes

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Liens externes

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