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Éric Damain

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Éric Damain
Nom de naissance Éric Damain
Naissance (68 ans)
Paris
Nationalité Française
Profession Acteur
Chanteur
Producteur de spectacles
Producteur de cinéma
Films notables Le Temps de vivre
Le drapeau noir flotte sur la marmite
Séries notables Jacquou le Croquant

Éric Damain est un acteur, chanteur et producteur de cinéma français né le à Paris.

C'est son père, entrepreneur de transports, qui, répondant à une annonce parue dans France-Soir indiquant rechercher un enfant pour un rôle principal dans une série télé, envoie des photos de son fils; Éric Damain est alors choisi par Stellio Lorenzi pour interpréter Jacquou le Croquant (1969), une série télévisée qui rencontre un grand succès. Il a alors 13 ans.

Il poursuit sa carrière au cinéma où il joue le rôle du fils de Marie (interprétée par Marina Vlady) dans Le Temps de vivre (1969) ou encore celui du fils d'Antoine Simonet (interprété par Jacques Marin) dans Le drapeau noir flotte sur la marmite (1971).

À la télévision, on le retrouve dans le rôle de Gwynplaine petit dans L'Homme qui rit, une adaptation du roman de Victor Hugo, diffusé à 20 h 30 sur la deuxième chaîne le lundi 15 novembre 1971, ce qui lui vaut d'être en couverture du magazine Télé 7 jours[1].

En 1969, il est choisi par Télé 7 jours pour poser en couverture du cahier spécial de 16 pages consacré aux 25 ans de la télévision. On le voit en sous-pull rouge poser devant une photo de la Tour Eiffel tenant une affichette sur laquelle il est écrit « Le Livre d'or de 25 ans de télévision »[2].

En 1970, il prête son image à la marque de chocolats « Chocorêve » où il apparaît sur les présentoirs, ainsi que pour la publicité organisée par la marque pour un concours avec comme slogan « Suivez la piste aux trésors Chocorêve avec Eric Damain, interprète de Jacquou le Croquant[3] ».

En , alors en classe de quatrième, sachant jouer de la flûte et du piano, il se lance dans la chanson et sort un disque contenant les titres Chouette, Elle s'en va mon enfance, Dis-moi pourquoi papa et Un enfant se balance[4] et passe à la télévision pour les interpréter, notamment lors de l'émission enfantine du jeudi après-midi sur la première chaîne, le [5]. Toujours en juin 1970, il se casse le bras droit en faisant du patin à roulettes et doit être hospitalisé ; l'accident pour anodin qu'il soit est relaté par une partie la presse, parfois en une avec sa photo, confirmant ainsi son statut de vedette[6].

En , il joue dans le film Le drapeau noir flotte sur la marmite de Michel Audiard aux côtés de Jean Gabin, interprétant son petit-neveu. La même année, il est la voix du Petit Prince dans un disque qu'il enregistre avec Jean-Louis Trintignant.

Fin 1971, il rencontre des difficultés avec la commission de protection de l'enfance qui trouve qu'il tourne trop au détriment de ses études; celle-ci lui interdit tout nouveau tournage avant Pâques 1972[7]. En , alors qu'il est en classe de seconde, la commission lui refuse à nouveau un « congé d'écran », estimant qu'il a trop sacrifié son temps à la télévision et au cinéma[8]. Cette nouvelle interdiction met un frein à une prometteuse carrière d'acteur. On le retrouve toutefois en 1975 aux côtés de Robert Hirsch, interprétant le rôle d'Albert, dans l'adaptation télévisée de Trente ans ou la Vie d'un joueur de Victor Ducange et Arthur Dinaux[9].

Il enregistre parallèlement une douzaine de disques destinés à la jeunesse, se partageant entre chansons comme Maman, une rose (adaptation d’un succès d’Elvis Presley, 1970), C’est pour mon papa et moi (adaptation d’Ekkoleg, du film Viva la muerte, 1970), et adaptations d'œuvres littéraires comme Le Petit Prince (1972), Le Merveilleux Voyage de Nils Holgersson (1974).

En 1979, après son baccalauréat et des études de droit, il effectue son service militaire au 76e régiment d'infanterie stationné au Fort de Vincennes.

Il abandonne le métier d'acteur, préférant se consacrer à la musique et à la chanson (écriture, enregistrement et production).

Après un silence de plus de dix ans, il réapparaît sur scène à la fin des années 1980 en chanteur plutôt rock avec plusieurs enregistrements de sa composition (Tu vas où, Les Yeux clairs, Pas sans toi…). Puis il disparaît du devant de la scène pour passer derrière. Au début des années 2000, il s’investit dans la production artistique avec sa société Zanzibar et produit des spectacles comme ceux de Chantal Goya (Absolument Goya, Olympia, 2001), de Sally Bat des Ailes (tournée 2002-2003), de Smaïn (tournée 2007), mais également des pièces de théâtre comme Frida Kahlo : attention peinture fraîche ! de Lupe Velez (Festival off d'Avignon, 2006).

Au cinéma, avec sa société de production Hector Films[10], société radiée au RCS le 02-10-2014, il a coproduit les comédies Paris Nord Sud de Franck Llopis (2008) et Français pour débutants de Christian Ditter (2009).

Éric Damain a une sœur plus jeune prénommée Nadia et une nièce qui s'appelle Léa.[réf. nécessaire]

Filmographie

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Télévision

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Films institutionnels

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Discographie

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(Non exhaustive)

  1. Chouette !, paroles et musique de Francis Géraud
  2. Elle s'en va mon enfance, paroles et musique de Francis Géraud
  3. Dis-moi pourquoi, papa ?, paroles de Jacques Demarny et musique d'Enrico Macias/Jean Claudric
  4. Un enfant se balance, paroles de Christine Fontane et musique de Bernard Kesslair

Notes et références

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  1. Télé 7 Jours no 603, semaine du 13 au 19 novembre 1971.
  2. Télé 7 jours no 500, semaine du 22 au 28 novembre 1969
  3. Hebdomadaire Tintin no 1146, 1970.
  4. Paris-Presse, L'Intransigeant, 21 juin 1970, p. 13 : "Jacquou le Croquant devient Jacquou le chanteur : Éric Damain (13 ans et demi) a enregistré son premier disque"
  5. Télé 7 Jours no 545, semaine du 3 au 9 octobre 1970. Émission pour les enfants, diffusée de 15 h 40 à 18 h 25 [sic].
  6. L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, vendredi du 26 juin, en première page du quotidien, avec la photo d'Éric Damain sur son lit d'hôpital et ce titre : "Pour Jacquou tout est chouette" et cet entrefilet : "Pour Éric Damain, célèbre interprète de "Jacquou le Croquant" à la télévision, la vie est toujours "chouette" et, malgré son hospitalisation due à un récent accident (il s'est cassé le bras en faisant du patin à roulettes), il le clame bien haut et l'a même enregistré sur disque dans une chanson intitulée "Chouette" et qui doit devenir l'hymne du Club des animaux."
  7. Télé 7 Jours no 608 du 18 décembre 1971, page 111 : « Eric Damain interdit de tournage ».
  8. Télé 7 Jours no 628, semaine du 6 au 12 mai 1972, page 102.
  9. Télé 7 jours, semaine du 25 au 31 octobre 1975, page 33. Diffusé le samedi 25 octobre 1975 sur Antenne 2 à 20h 30
  10. Hector Films sur Unifrance.org.

Liens externes

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