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Émile Goussot

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Émile Goussot
Fonction
Député français
Biographie
Naissance
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Thiaucourt
Décès
Nationalité
Activité
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Distinction

Émile Goussot est un homme politique français né le à Thiaucourt (département de la Meurthe, aujourd'hui Meurthe-et-Moselle) et décédé le à Paris.

À partir de 1881 après des études au lycée de Rouen il commence à donner des conférences à la Ligue des patriotes et à la Ligue de l'enseignement. À partir de 1886 il devient attaché à la préfecture de la Seine, puis commence a militer chez les Radicaux socialistes puis passe chez les Boulangistes, avant d'adhérer à la Ligue des patriotes. Révoqué de l'administration en 1888, il est journaliste, puis député de la Seine de 1889 à 1902, siégeant parmi les boulangistes puis, à partir de 1895, au groupe nationaliste mêlant révisionnistes et socialistes non-internationalistes. En 1898, à l'instar de plusieurs autres députés nationalistes, il doit quitter le groupe radical-socialiste. Durant son mandat de député il vote la loi de 1901 sur les associations proposé par Waldeck Rousseau et s'occupe de la situation des ouvriers Allumetiers des Fabriques de l'Etat de Pantin et d'Aubervilliers[1].

Durant les élections de 1903 il se présente comme candidat nationaliste (en remplacement de Edmond Lepelletier celui-ci ayant donné quelque temps auparavant sa démission du conseil municipal) dans le Quartier de Batignolles (17ème arrondissement de Paris) mais il est est battu par le socialiste Émile Sohier. Le journal "Mémorial de la Loire et de la Haute Loire" du 12 avril 1903 explique que cet échec est dû à une forte abstention des électeurs et à une méfiance vis-à-vis de Goussot en raison de son vote pour les lois s'opposant à la formation de nouvelle congrégations religieuses (cela aurait heurté la sensibilité religieuse des habitants). Par la suite il devient avocat, spécialisé dans les questions de contrefaçons et d'accidents.

Il est le fils de François Nicolas Goussot (1823-1891), commandant de la garde républicaine de Paris et Officier de la Légion d’honneur, et le père d’André Emile Goussot (1896-1918), Chevalier de Légion d’honneur.

Il avait passé son enfance à Blainville-Crevon où son père s’était installé après l’annexion de l’Alsace-Lorraine par l’Empire Allemand. Une épitaphe sur la sépulture Goussot et Petit à Blainville-Crevon rappelle le souvenir de ces trois membres de la famille Goussot.

  1. « Les huit députés de la banlieue », Paris-Hachette,‎ , p 288 (lire en ligne)
  • « Émile Goussot », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

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