Élection présidentielle de 1857 en Nouvelle-Grenade
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Élection présidentielle de 1857 en Nouvelle-Grenade | ||||||||||||||
Président de la République de Nouvelle-Grenade | ||||||||||||||
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Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Votants | 2 615 | |||||||||||||
Mariano Ospina Rodríguez – Parti conservateur | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 1 277 | |||||||||||||
46,24 % | 5,6 | |||||||||||||
Voix au 2e tour | 1 407 | |||||||||||||
54,70 % | ||||||||||||||
Manuel Murillo Toro – Parti libéral | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 738 | |||||||||||||
38,16 % | ||||||||||||||
Voix au 2e tour | 1 208 | |||||||||||||
45,38 % | ||||||||||||||
Tomás Cipriano de Mosquera – Parti libéral radical | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 600 | |||||||||||||
15,68 % | 30,1 | |||||||||||||
Président de la République | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Manuel María Mallarino Parti conservateur |
Mariano Ospina Rodríguez Parti conservateur | |||||||||||||
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L'élection présidentielle colombienne de 1857 au suffrage indirect s'est tenue en République de Nouvelle-Grenade le [1] pour élire le nouveau président de la République après la fin du mandat de Manuel María Mallarino, ancien vice-président et président par intérim depuis 1854.
Il s'agit de la dernière élection sous le régime de la République de Nouvelle-Grenade avant la mise en place de la Confédération grenadine en 1858.
Contexte
[modifier | modifier le code]Depuis la fin des années 1840, deux partis dominent la scène politique du pays : le parti libéral, créé en 1848, et le parti conservateur, créé en 1849. Leurs luttes opiniâtres seront la source de nombreuses autres guerres civiles[2].
En 1854, les libéraux sont au pouvoir en la personne du président José María Obando, qui a succédé à José Hilario López en avril 1853 face à Tomás de Herrera. Une nouvelle constitution[3] a été adoptée en 1853, qui amorce un virage idéologique pour le pays reflétant les idées libérales.
En mars 1854, le général José María Melo, à la tête de la garnison de Bogota, est accusé de meurtre, ce qui le pousse à la rébellion armée contre le gouvernement d'Obando. Le , il dissout les Chambres, abolit la constitution et enferme le président. Lorsqu'il proclame la dictature, le pays se soulève. Après la chute de Melo, le vice-président Manuel María Mallarino accède au poste de Président de la République.
Résultats
[modifier | modifier le code]Président de la République
[modifier | modifier le code]Candidats | Premier tour | Second tour | |||
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Votes | % | Votes | % | ||
Mariano Ospina Rodríguez | 1,277 | 46,2 | 1,407 | 54,7 | |
Manuel Murillo Toro | 738 | 38,1 | 1,208 | 45,3 | |
Tomás Cipriano de Mosquera | 600 | 15,6 | |||
Total | 2,615 | 100 | 2,615 | 100 |
Vice-président
[modifier | modifier le code]Candidats | Premier tour | ||
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Votes | % | ||
Manuel María Mallarino | 47 | 51,6 | |
Manuel Murillo Toro | 22 | 33,5 | |
Tomás Cipriano de Mosquera | 15 | 14,9 | |
Total | 84 | 100 |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) Registraduría Nacional del Estado Civil, « Historia del voto en Colombia », sur Registraduría Nacional del Estado Civil (consulté le )
- (es) Salvador Camacho Roldán, Mis memorias : La guerra civil de 1851, Bibliothèque Luis Ángel Arango (lire en ligne)
- (es) Constitución de la República de Nueva Granada de 1853, Bibliothèque virtuelle Miguel de Cervantès