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Lirac

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Lirac
Lirac
Hôtel de la mairie.
Blason de Lirac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Gard rhodanien
Maire
Mandat
Cédric Clemente
2020-2026
Code postal 30126
Code commune 30149
Démographie
Gentilé Liracois
Population
municipale
920 hab. (2021 en évolution de +4,07 % par rapport à 2015)
Densité 94 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 02′ 12″ nord, 4° 41′ 27″ est
Altitude Min. 88 m
Max. 266 m
Superficie 9,76 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Avignon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Roquemaure
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Lirac
Géolocalisation sur la carte : France
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Lirac
Géolocalisation sur la carte : Gard
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Lirac
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Lirac
Liens
Site web lirac.fr

Lirac est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Nizon.

Lirac est une commune urbaine qui compte 920 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon. Ses habitants sont appelés les Liracois ou Liracoises ou Liracains.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église basse, classée en 1992.

Géographie

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Localisation

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La ville est située à vol d'oiseau à environ 30 km au nord-est de Nîmes, 12 km au nord-ouest d'Avignon, 15 km au sud-est de Bagnols-sur-Cèze et 15 km au sud-ouest d'Orange.

Communes limitrophes

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Lirac est limitrophe de 4 autres communes, toutes situées dans le département du Gard.

Hydrographie et relief

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En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 766 mm, avec 5,6 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pujaut à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 672,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports

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Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[7],[8],[9].

Au , Lirac est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,7 %), cultures permanentes (45,6 %), zones urbanisées (4,7 %)[10]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Lirac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d'être affectées par le risque d'inondation par débordement de cours d'eau et par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Nizon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2002 et 2008[13],[11].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lirac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d'alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 61,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 379 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 379 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d'affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[15].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d'exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lirac est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[16].

Provençal Lira, du roman Lirac, du bas latin Liracum, Leyracum, Alhiracum, Alliracum[17].

De 1006 au début du XIIIe siècle, l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon est propriétaire de l'église paroissiale (Sancti Petri de Alheraco), qui lui est cédée par l'évêque d'Avignon, et en perçoit les revenus[18].

Époque moderne

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Révolution française et Empire

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Époque contemporaine

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Lirac a longtemps été un lieu d'exploitation de phosphate à destination de l'agriculture, comme en témoignait A. Muntz en 1892[19] :

« On rencontre encore les phosphates naturels sous la forme de phosphorites, consistant en masses mamelonnées de couches concentriques et qui font l’objet d’exploitations importantes dans les départemens du Tarn-et-Garonne, du Lot, de l’Aveyron, du Gard ; elles sont de richesse variable, atteignant parfois la proportion élevée de 35 pour 100 d’acide phosphorique ; elles sont alors de préférence employées pour la production des superphosphates ; les minerais qu’on emploie à l’état naturel ne contiennent ordinairement que 15 à 20 pour 100 d’acide phosphorique.
L’exploitation des phosphates du Gard a été menée très activement à Lirac et à Tavel (étage néocomien) ; ces gisemens, à minerais riches, sont bien placés pour alimenter l’agriculture du Midi
 »

[19].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1792 Pierre Queyrane    
1792 1795 Louis Laurent    
1795 1799 Jean-Louis Queyrane    
1799 1800 Jacques Laurent    
         
1995 2001 Jean-Louis Potherat PS  
2001 2008 Michel Severac DVG  
2008 2011 Jean-Louis Potherat[20] PS  
2011 2011 Michel Vierne   Maire par intérim de mars à mai 2011
2011 En cours Stéphane Cardenes[21],[22],[23] MoDem Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

En 2021, la commune comptait 920 habitants[Note 2], en évolution de +4,07 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
314336349341381400429449415
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
442460481501447441420402365
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
330307288266253280263205235
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
272317329442631737816838888
2018 2021 - - - - - - -
914920-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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En , la nouvelle école communale a été inaugurée par Monsieur le Maire, Stéphane Cardènes, en présence de Monsieur le Préfet du Gard, Didier Lauga, des deux sénatrices du Gard, Mesdames Lopez et Bories et du sénateur de la 3e circonscription du Gard, Monsieur Anthony Cellier.

La commune a bénéficié de plus de 60 % de subvention pour ce groupe scolaire.

Lirac a été la première commune de France à expérimenter, depuis février 2021, une forêt-école, pour sensibiliser les élèves à la vie de la forêt dans tous ses aspects[28].

La ville dispose d'un centre médical se situant a l'ancienne école maternelle.

Manifestations culturelles et festivités

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En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 397 ménages fiscaux[Note 3], regroupant 905 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 830 [I 5] (20 020  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 5 % 8,7 % 10,3 %
Département[I 8] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 574 personnes, parmi lesquelles on compte 76,8 % d'actifs (66,6 % ayant un emploi et 10,3 % de chômeurs) et 23,2 % d'inactifs[Note 4],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Avignon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 78 emplois en 2018, contre 80 en 2013 et 76 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 389, soit un indicateur de concentration d'emploi de 20,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,5 %[I 11].

Sur ces 389 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 43 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 93,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 3,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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55 établissements[Note 5] sont implantés à Lirac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 6],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 55 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
6 10,9 % (7,9 %)
Construction 10 18,2 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
8 14,5 % (30 %)
Information et communication 1 1,8 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,8 % (3 %)
Activités immobilières 1 1,8 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
12 21,8 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
9 16,4 % (13,5 %)
Autres activités de services 7 12,7 % (8,8 %)

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,8 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 55 entreprises implantées à Lirac), contre 14,9 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[29] :

  • ST Mendes, commerce de gros (commerce interentreprises) de mobilier de bureau (90 k€)

Agriculture

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La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 7] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 24 22 18 11
SAU[Note 8] (ha) 251 253 242 258

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 24 lors du recensement agricole de 1988[Note 9] à 22 en 2000 puis à 18 en 2010[32] et enfin à 11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[33],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 251 ha en 1988 à 258 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à 23 ha[32].

Viticulture

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Après la crise du phylloxéra, Henri de Régis, propriétaire du château de Ségriès, pour mettre en valeur ses terres, décida, en 1925, de replanter un vignoble. Dans la décennie suivante, il entreprit de suivre l'exemple du combat que menait sur la rive gauche du Rhône le baron Pierre Le Roy de Boiseaumarié. Avec quelques amis convaincus, il décida de faire classer le terroir de Lirac en appellation d'origine contrôlée (A.O.C.). La demande en fut faite auprès d'un tribunal.

Le projet se concrétisa après la Seconde Guerre mondiale. Le , l'appellation fit l'objet d'une reconnaissance judiciaire par le Tribunal d'Uzès. Après deux années d'enquêtes complémentaires sur le terrain (terroir, types de vins, etc.), les experts de l'INAO achevèrent la délimitation de l'aire d'appellation sur les communes de Lirac, Roquemaure, Saint-Laurent-des-Arbres et Saint-Geniès-de-Comolas. Ce qui aboutit à la reconnaissance de l'AOC Lirac définie par le décret du . La nouvelle appellation devenait le premier cru des côtes-du-rhône à produire des vins de trois couleurs : rouge, rosé, blanc.

Huile d'olive de Provence AOC

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Huile d'olive de Provence AOC.

L'huile d'olive de Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le , réunie à Arles. La signature du décret parut au Journal officiel le [34].

Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentes au sein de l'oliveraie[34],[35].

Culture locale et patrimoine

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Édifices civils

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Lavoir à Lirac.
  • Lavoir.

Édifices religieux

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  • Église basse de Lirac, fresque murale. L'Église basse (dite aussi crypte de l'église paroissiale, y compris son décor peint) a été classé au titre des monuments historiques en 1992[36].
  • L'Ermitage de la Sainte-Baume de Lirac. Une statue de la Vierge à l'Enfant fut découverte dans une grotte à cet emplacement en 1647. C'est pourquoi cette grotte devint un lieu de pèlerinage et fit office de chapelle. L'ermitage fut lui construit en 1712. Des ermites y restèrent jusqu'en 1905. La chapelle est entretenue depuis 1976 par l'association Les Amis de la Sainte-Baume. De nos jours, un pèlerinage est organisé sur ce lieu le lundi de Pâques. D'ordinaire fermée, la grotte est également ouverte lors des journées européennes du patrimoine en septembre.

Patrimoine culturel

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Héraldique

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Blason de Lirac Blason
D'azur, à un saint Pierre d'or tenant de sa main dextre deux clefs de même[37].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  4. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  5. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  6. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  7. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  9. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Lirac ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Avignon », sur insee.fr (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lirac » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lirac » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lirac » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lirac » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Lirac et Pujaut », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Pujaut » (commune de Pujaut) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Pujaut » (commune de Pujaut) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Lirac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  8. « Liste des ZNIEFF de la commune de Lirac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « Liste des espaces protégés sur la commune de Lirac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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